Bruno Rebelle

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Bruno Rebelle né le 1er décembre 1958 à Annecy en Haute-Savoie est un homme politique français, vétérinaire de profession.

Il obtient son diplôme de vétérinaire à l’école nationale vétérinaire de Lyon en 1981, puis ouvre sa première clinique vétérinaire sur le plateau du Vercors en 1984.

Sommaire

[modifier] Carrière politique

Il participe à la création d'une ONG, « Vétérinaires sans frontières » dont il devient le directeur en 1991. Il quitte cette organisation en juin 1996, date à partir de laquelle, il travaille comme consultant privé auprès de diverses organisations internationales (UE, FIDA, WWF International, CARE…).

En novembre 1997, il devient directeur exécutif de Greenpeace France, période durant laquelle l'ONG française passe de 18 000 à 65 000 adhérents. L'équipe salarié progresse également de 7 à 47 permanents. L'organisation élargie le champ de ses relations et s'impose progressivement comme le partenaire des autres ONG de protection de l'environnement et comme interlocuteur reconnu des pouvoirs publics, des partis politiques et des entreprises.

Representant légal de Greenpeace France, il a conduit de nombreuses bagarres en justice, notamment pour faire reconnaîre l'illégalité du stockage en France de déchets nucléaires étrangers ou pour faire annuler par le Conseil d'État l'autorisation de mise en culture du maïs transgénique. Fin 2003, il est, à titre personnel, condamné par le tribunal d'Albertville à une peine d'intérêt général pour avoir en octobre 2001 à Saint-Michel-de-Maurienne été le responsable d'une manifestation interassociative de protestation qui a dégénérée. . Lors de cette manifestation, qui avait été organisée contre l'envahissement des vallées alpins par les poids lourds et en faveur d'une réforme en profondeur de la politique des transports, des manifestants avaient bloqué l'autoroute de la Maurienne pendant plusieurs heures. Quelques débordements avaient conduit à des dégradations mineures du grillage bordant l'autoroute. La peine a été levée dès le remboursement des dégradations.

En août 2003, il est appelé à prendre la fonction de directeur des programmes de Greenpeace International. Numéro 2 de l'organisation, il est en charge de la coordination des opérations de l'organisation écologiste dans le monde entier. Il assure en particulier la bonne articulation des activités publiques avec le travail de lobbying politique, la publication de travaux scientifiques et la mobilisation du public. Il assure également la coordination de certaines opéations particulières, entre autre la campagne pour obtenir le retour en France du porte-avions Clémenceau destiné au démantèlement en Inde ou l'interpellation du Probo Koala en Estonie après que ce navire eut déchargé ses déchets toxiques dans le port d'Abidjan en Côte d'Ivoire. Il quitte ses fonctions au sein de Greenpeace International en novembre 2006.

En janvier 2007, il rejoint l'équipe de la candidate socialiste Ségolène Royal, en tant que conseiller sur les questions de développement durable, de protection de l'environement et de solidarité internationale. Durant la campagne, une fiche des Renseignements Généraux sur Bruno Rebelle a été divulguée par fuite à la presse [1].

[modifier] Vie privée

Il a divorcé en octobre 2005 et a vécu aux Pays-Bas jusqu'en novembre 2006

[modifier] Bibliographie

  • Libres associations – Ambitions et limites du modèle associatif - Éd. Desclée de Brouwer/Fond. Charles Léopold Mayer, 1999
  • La terre n’est pas à vendre - Éd. Desclée de Brouwer, 2003

[modifier] Notes et références

  1. Affaire Bruno Rebelle: un officier des RG mis en examen, AFP (publié dans Libération), http://www.liberation.fr/actualite/societe/253232.FR.php