Breizh 2004

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Breizh 2004 est un groupe de réflexion constitué en mars 2003, favorable au fédéralisme breton et européen. Branche bretonne du Parti fédéraliste, ses participants se prononcent pour le fédéralisme intégral (principe de subsidiarité et démocratie participative), la lutte en faveur de l'autonomie locale et régionale, la critique de l'indépendantisme gauchiste (ou de l'ethnocentrisme), la critique du système des partis, un soutien à une pratique maîtrisée du libéralisme, la promotion de la liberté dans tous les domaines (liberté personnelles ET économiques), ainsi que la responsabilité des individus résultant naturellement de leurs libres choix.

Breizh 2004 avait envisagé de présenter une liste aux élections régionales de 2004 aux côtés du MFB (Mouvement fédéraliste de Bretagne) et à EDE (Europe Démocratie Espéranto) pour les élections européennes de la même année.

Breizh 2004, au nom des Fédéralistes Bretons et au nom de tous les fédéralistes européens, souhaite s'engager pleinement dans le combat pour la réforme de la République française, et demande à tous les candidats à la prochaine élection présidentielle de 2007 s’ils désirent œuvrer pendant leur mandat sur les points suivants et s’ils s’engagent à mettre en place le plus tôt possible les mesures législatives ou constitutionnelles qui en découlent :

1- Donner un pouvoir plus étendu à la collectivité territoriale qu’est la région en s’inspirant des modèles européens tels que l’Espagne, le Royaume-Uni ou d’autres Etats décentralisateurs, ces pouvoirs devant faire l’objet d’une nouvelle loi de décentralisation mettant en avant la possibilité pour les régions d’avoir des ressources fiscales accrues (perception d’une partie importante de l’impôt sur le revenu notamment).

2- Dans la perspective du 1- réunir des assemblées délibératives dans chaque région afin de réfléchir en profondeur sur la notion de subsidiarité et ce qui peut être fait à chaque échelon territorial.

3- Modifier la Constitution dans le sens d’une référence à la pluralité des langues endémiques françaises (charte des langues régionales) et à la reconnaissance des peuples divers autochtones de France.

4- Organiser des assises de la Nationalité pour travailler sur le problème de la démographie allogène. Mettre en place un nouveau code de la Nationalité et une charte de l’Etranger.

5- Mettre en œuvre une politique favorisant les Européens pour les prestations, organisant des caisses séparées pour les migrants, financées par les pays d’origine.

6- Réaffirmer le caractère laïc de la République française et le primat de la loi républicaine à l'exception des fêtes légales religieuses héritées du pagano christianisme telles que : Pâques, Ascension, Pentecôte, Assomption, Toussaint, Noël.

7- Œuvrer pour une politique européenne plus harmonieuse reposant sur la subsidiarité éclairée ; promouvoir une Europe moins technocratique et plus proche des peuples.

8- Abandonner le nationalisme français pour prôner un patriotisme européen, fondé sur les valeurs communes et le dynamisme des régions.

9- Œuvrer pour une politique européenne scientifique de haut niveau en favorisant les projets communautaires (transports, recherche scientifiques, énergie, environnement, médecine, enseignement …).

10- Relancer l’Union européenne en introduisant en particulier la notion de responsable européen de la diplomatie, et en ouvrant des ambassades européennes se substituant aux ambassades des états membres.

11- Œuvrer pour une Union européenne solidaire et défendant réellement ses intérêts propres face au reste du monde.

12- Réformer l’État en supprimant les postes de fonctionnaires surnuméraires, en créant une véritable fonction publique polyvalente, se traduisant en particulier par la création de maisons du service public dans chaque commune, orientées vers le service du public par une gestion rationnelle des moyens et l’utilisation des technologies les plus modernes en respectant le principe de subsidiarité.

13- Réformer l’État en réfléchissant sur ce qui peut être fait aussi bien par le privé, ce qui doit rester monopolistique et ce qui doit être soumis à concurrence, sans aucun présupposé et en cherchant toujours le meilleur service à rendre à l’administré et non à des coteries quelles qu’elles soient.

14- S’engager à une diminution drastique de la dette et du déficit budgétaire par une meilleure rationalisation des dépenses.

Breizh 2004 - 44, rue Léon Durocher - 22730 Trégastel [1]

Sommaire

[modifier] Membres du Bureau Exécutif =

  • Claude Guillemain (président), Éric Vallerie (secrétaire général), Alain Raullet (trésorier), Alain Garcia(membre), Bertrand Nicolas (membre), Anne Ries-Lund(membre)

[modifier] Claude Guillemain

Président fondateur de Breizh 2004, mouvement fédéraliste breton et européen. Il est expert international en crédit rural et microfinance. Âgé de 62 ans, marié, six enfants. Diplômé en 1968, École supérieure de commerce Reims/ Grande Ecole (master en management). Ancien du Crédit agricole, free lance depuis 1988. Il a dirigé une entreprise de conseil en France, et a travaillé pour la Commission européenne comme expert à Bruxelles et au Malawi. Il est également président du Réseau des Bretons de l'étranger RBE. Résidant aujourd'hui au Mozambique, il a été désigné par l'UMP, Fédération des Français de l'étranger, comme chargé de mission pour le Mozambique. C'est un ancien membre de Strollad ar Vro, qui a aussi fait un court passage par l'UDB.

[modifier] Eric Vallérie

Secrétaire général de Breizh 2004, mouvement fédéraliste breton. Il est professeur des écoles et maître formateur en IUFM. C'est un ancien membre du Mouvement européen, de Strollad ar Vro, de SPV, de Bretagne-Croatie et de diverses associations culturelles.

[modifier] Alain Raullet

Trésorier de Breizh 2004. Il est chef de travaux et président de la Société bretonne de Vexillologie (SBV-KVV)

[modifier] Alain Garcia

Membre du Bureau Exécutif. Il est retraité de la gendarmerie et président de l'Association Mers-El-Kébir (MEK)