Boîte aux lettres

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Boîte aux lettres de la Poste française.
Boîte aux lettres de la Poste française.
Boite aux lettres de Postes Canada
Boite aux lettres de Postes Canada
Image:2008.02.19 - Boite aux lettres parisienne.JPG
Ancienne boite aux lettres privée à Paris

La boite aux lettres[1] (BAL) est un petit conteneur destiné à recevoir du courrier

  • soit à expédier (boite aux lettres publique de l'administration postale)
  • soit arrivé à destination (boite aux lettres privée, placée devant ou sur une maison et accessible pour qu'un facteur puisse y déposer le courrier, les journaux et les petits colis). Dans le cas d'un immeuble à appartements multiples, les boîtes aux lettres privées sont groupées au pied de celui-ci, chacune portant sur une étiquette le nom de la personne à qui elle est attribuée.

Toutes les boites aux lettres publiques se ferment à clef ; certaines boites privées sont encore libres d'accès.

Sommaire

[modifier] Origine

On considère souvent comme premières boites aux lettres publiques les « bouches de dénonciation », appelées aussi « bouches de vérité » ou « bouches de lion », insérées dès le XIVe siècle dans des bâtiments de Venise, Rome, Gênes... et destinées à recevoir des dénonciations secrètes au bénéfice de l'État en matière fiscale ou de santé. Elles vont être utilisées jusqu'au XVIIIe siècle.

Au XVe siècle, une boite pour le dépôt du courrier est fixée à la maison des Messagers des Villes, autorisés à accepter les missives des particuliers, avec mention du lieu où ils se rendent.

Au XVIIe siècle, des boites aux lettres publiques sont installées à Paris grâce à Jean-Jacques Renouard de Villayer (un membre de l'Académie française) en 1653, lorsqu'il crée la « Petite Poste », un service destiné à permettre l'acheminement du courrier à l'intérieur de la ville même. Ce service sera abandonné puis repris et développé, au XVIIIe siècle, par Claude Humbert Piarron de Chamousset.

Au XIXe siècle, les boites aux lettres privées se sont généralisées, au point de devenir presque indissociable, au XXe siècle, d'un habitat quelconque[2]. Dans de nombreux pays, l'emplacement et les dimensions de la boite aux lettres sont réglementées.

[modifier] Couleurs des boites aux lettres publiques, par pays

[modifier] Anecdote

  • L'Ordre militaire souverain de Malte, reconnu, comme ayant une administration postale, par le Vatican, dispose d'une boite aux lettres à Rome, (dans l'enceinte du Vatican ?), elle est de couleur rouge foncé, ornée d'une croix de Malte de couleur blanche, au dessus le titre de l'administration POSTE MAGISTRALI . voir sa photographie parue dans Timbres magazine de mai 2007, page 10.
  • Le village de Saint-Martin-d'Abbat dans le Loiret (45) s'est fait des boites aux lettres sa spécialité depuis 1997. 200 d'entre elles sont décorées par les habitants et chaque année un festival est organisé fin juillet début août.

[modifier] Galerie photos

[modifier] Voir aussi

[modifier] Notes et références

  1. Boîte ou boite depuis les rectifications proposées par le Conseil supérieur de la langue française, publiées au Journal officiel de la République française le 6 décembre 1990 et adoptées dans de nombreux pays francophones
  2. En Belgique, elles ne sont obligatoires que depuis 1963.
  3. Une boîte aux lettres encore bleue (janvier 2007) est visible dans le hall d'un passage entre les Champs-Élysées et la rue Marbeuf. Il y a également une boite bleue à Saint-Nazaire (une "Mougeotte" type 2 de 1918) ainsi qu'en Chartreuse (Une "Dejoie" des années 50).

[modifier] Sources

  • Musée Postes restantes
  • Giordani, Paolo - Venise, 30 itinéraires à la découverte de la ville, Ed. Cicero, Venise 2002.