Beffroi du travail

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Un beffroi du travail est une cheminée d'usine.

[modifier] Origine

Les cheminées sont des repères, des symboles identitaires et signalent des lieux d'histoire industrielle, évoquent la production, l'ingéniosité humaine mais évoquent aussi la douleur et la mort présentes au travail.

Une association roubaisienne Le Non-lieu et le conseil Général du Nord veulent honorer les vestiges de l'histoire industrielle de la région où des cheminées d'usine en briques sont présentes dans les usines telles les beffrois dans la Cité, cette richesse reconnue du patrimoine de la région du Nord-Pas-de-Calais.

Un tiers des cheminées de briques ont disparu en 30 ans, suite à la désindustrialisation de la région. Une phase de destruction des cheminées d'usine du début XXe siècle a eu cours, identique à la phase de destruction des chevalets de mines.

Le conseil général du Nord a lancé un recensement de ces beffrois du travail, dont 28 subistent dans le Dunkerquois, 21 dans le Valenciennois et l'Avesnois. Fin 2008 marquera la fin de ce recensement. L'inventaire est confié à l'association [Proscitec-Patrimoines et Mémoires des Métiers] qui réalise la partie technique du projet sur le terrain.

Une manifestation en honneur de ces symboles est organisée dans la Région Nord-Pas de Calais chaque année au 1er mai par l'association 'Le Non Lieu' [1] A partir de 2008 la campagne sera élargie vers la Région Flamande (Belgique) où la manifestation est organisée dans les 5 provinces néerlandophones par l'Association Flamande d'Archéologie Industrielle (Vlaamse Vereniging voor Industriële Archeologie)[2]

[modifier] Liste des beffrois du travail

  • Mortagne-du-Nord Usine de briques réfractaire hauteur 30 mètres.
  • Fourmies Usine textile Prouvost-Masurel .
  • Bailleul (Nord) Usine Tissage mécanique Hié fondé en 1862 Hauteur 20 métres (derniére cheminée d'une ville qui en comptait une quarantaine.