Beaumont-lès-Valence

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Beaumont-lès-Valence
Carte de localisation de Beaumont-lès-Valence
Pays France France
Région Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Arrondissement de Valence
Canton Canton de Portes-lès-Valence
Code Insee 26037
Code postal 26760
Maire
Mandat en cours
Jean-Michel Pomarel
Intercommunalité sans
Latitude
Longitude
44° 51′ 46″ Nord
         4° 56′ 36″ Est
/ 44.8627777778, 4.94333333333
Altitude 135 m (mini) – 221 m (maxi)
Superficie 17,61 km²
Population sans
doubles comptes
3 772 hab.
(2007)
Densité 208 hab./km²

Beaumont-lès-Valence est une commune française, située dans le département de la Drôme et la région Rhône-Alpes, elle fait partie de l'agglomération de Valence.

Ses habitants sont les Beaumontois(es).

Sommaire

[modifier] Géographie

La commune de Beaumont-lès-Valence est limitrophe à la ville de Valence, préfecture de la Drôme, se situant au sud-est de celle-ci. Beaumont-lès-Valence se situe à une altitude situé entre 135 mètres et 185 m (le côteau), sur une superficie de 1 761 ha.

[modifier] Histoire

La commune était autrefois appelée Villa Bellimontis (1226), Castrum Bellimontis à partir de 1397, Belli Monte vers 1450, Beaulmont puis Beaulmont en Valentinoys vers 1550 et enfin Beaumont-lès-Valence.

Bien que des restes d'une villa romaine du IIe siècle au quartier de laye puisse laisser présager une occupation romaine, aucune inscription antique ne vient confirmer cette hypothèse.

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
mars 2008 Bernard Curinier
mars 2008 Jean-Michel Pomarel
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
1911 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007
1170 1252 1333 1873 2667 3117 3679 3772
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

[modifier] Lieux et monuments

  • Porte fortifiée du XIVe siècle. (inscrite) avec horloge et campanile

Des remparts commencés en 1336, la tour reste le seul vestige visible aujourd'hui. À l'origine elle constituait la porte d'accès au village. Elle était doublée d'une palissade en bois qui assurait un premier système défensif, alors que l'Ecoutay, dont le débit était beaucoup plus important et ses crues très dévastatrices, longeait les ouvrages militaires.

Pendant la période révolutionnaire la tour devient une « mairie » occasionnelle et la salle du premier étage est aménagée en salle des archives. Par délibération municipale du 30/11/1860 sa démolition est votée à l'unanimité, mais les villageois s'élèvent contre cette décision.

Les guerres de religions sont à l'origine des différentes mutilations et transformations de l'église, très souvent laissée à l'abandon, mais à l'inverse d'autres régions, les protestants harcèlent le peu de catholiques se trouvant sur la commune à ce moment-là. Elle est mise à sac et pillée 3 années consécutives de 1559 à 1561. Le 25 avril 1562, le baron des Adrets et ses troupes ravagent à nouveau l'église et lui donnent le coup de grâce en la brûlant. Elle demeure ainsi 36 ans sans toiture. Le 13 avril 1598, Henri IV signe l'Edit de Nantes, édit de pacification entre catholiques et protestants, et cette année-là a lieu une première restauration sommaire de la toiture. En 1603 le clocher est restauré. La toiture posée en 1598 s'effondre à nouveau en 1665 et la désolation s'installe encore une fois pour 66 ans. En 1731, Alexandre Milon de Mesme, évêque de Valence et Seigneur de Beaumont, lors d'une visite pastorale ordonne sa reconstruction. L'église se trouve dans un état très proche de la ruine. Un lambris est posé sur la moitié ouest pour remplacer les voûtes effondrées. On relève un pilier et une partie des voûtes dans la moitié est. Plus tard cette différence d'architecture sera utilisée pour la séparation. Cette très importante restauration de 1748 procure à l'église son aspect actuel. Dès 1789, les deux communautés religieuses revendiquent l'église pour l'exercice de leurs cultes, les protestants n'ayant plus de temple depuis 1686. En février 1790 a lieu à Beaumont l'élection du premier maire. Jean Abraham Chiron est élu maire, il est aussi pasteur, le premier officier municipal est Antoine Ollivier, curé de la paroisse.... un œcuménisme d'avant garde.


L'église temple depuis 1792

Les catholiques jouissent de l'église entière jusqu'en 1792. Cette même année, le directoire de la Drôme accepte le partage à des heures différentes. En 1793, l'église devient temple de la raison au moment ou Robespierre interdit les cultes. Elle sert de maison commune, c’est-à-dire de mairie jusqu'en 1802 ou elle retrouve sa vocation première avec le rétablissement des cultes. En 1804 une nouvelle demande de partage est faite. L'autorisation est donnée par décret du préfet en date du 17 thermidor an XIII. (5 août 1805) Le mur de séparation est construit en 1806. Afin de séparer la nef et le chœur, la partie du chœur restant l'église la nef devenant le temple. Bien que classée monument historique depuis de nombreuses années les travaux de restauration ne commencent qu'à partir de 1973 avec une première réfection du toit du clocher et la construction d'une terrasse à la place de la toiture. En 1978 la démolition de la maison attenante à l'église redonne au monument un meilleur aspect. En 1992 s'achèvent les dernières restaurations tant du côté église que du côté temple avec l'aide des bâtiments de France. Abritant à la fois les catholiques et les protestants sous le même toit, le bâtiment reste à ce jour un monument remarquable dans notre région. Depuis 1990 les deux communautés s'interrogent sur l'ouverture d'une porte dans ce mur de séparation. C'est en 2008 le 8 janvier que débute la démolition du mur entre les deux piliers centraux. Actuellemnt une belle porte constituée de 4 panneaux amovibles sur rails permet une large ouverture de 4,5 m de large et 6,5 m de haut, donnant à l'une ou l'autre ou les deux communautés de jouir de l'ensemble de l'édifice. l'inauguration c'est déroulée le 25 avril 2008, une célébration oecuménique avec signature de la charte d'utilisation de cette ouverture le 27 Avril 2008. Un mur s'ouvre: le Trait - d'Union entre les deux communautés existe physiquement. Nous ne dirons dorénavant plus Eglise ou Temple mais bien l'Eglise-Temple de Beaumont-lès-Valence.

[modifier] Personnalités liées à la commune

Eric bassement, habitant ce village, le seul anarchiste evolutionnaire.

Adrien Borel, psychanaliste renommé. Élève de Freud. Voir Marie Bonaparte.

Sébastien CHABAL : Formé à Beauvallon, Sebastien Chabal débute sa carrière pro très tard. À 23 ans il signe son premier contrat professionnel en rejoignant le club de Bourguoin. Très vite son impact physique (1m92, 115kg) lui attire les convoitises de la sélection nationale.

A Bourguoin Sebastien Chabal a découvert le XV de France et disputer la Coupe du Monde 2003, même s’il n’a pas participé à la finale perdu. Après quatre saisons dans le même club Chabal quitte la France pour l’Angleterre et rejoint les Sales Sharks à l’été 2004.

Son palmarès va très vite se remplir. Vainqueur du challenge européen en 2005, il devient champion d’Angleterre en 2006, Sebastien Chabal remporte la Coupe d’Europe des Clubs face à Biarritz. Si sa carrière en club décolle, on ne peut pas en dire de même de celle en sélection.

Suite à des différents avec Bernard Laporte, Sebastien Chabal est mis à l’écart du XV de France avant de revenir en fin d’année 2006 après un match fantastique face au Stade Français de David Skrela et Lionel Beauxis. À bientôt 30 ans, Sebastien Chabal est au sommet de son art, de bon augure en cette année de Coupe du Monde.

Jean-Michel Peretti (1951), artiste-peintre a choisi Beaumont-lès-Valence pour établir son atelier.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes