Bataille de Fort Carillon (Fort Ticonderoga)

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Bataille de Fort Carillon

Victoire des troupes de Montcalm à Carillon par Henry Alexander Ogden
Informations générales
Date 8 juillet 1758
Lieu Ticonderoga
Issue Victoire française décisive
Belligérants
Royaume de France Royaume de France  Grande-Bretagne
Commandants
Montcalm James Abercrombie.
Forces en présence
3 600 soldats 16 000 soldats
Pertes
104 morts
273 blessés
551 morts
1356 blessés
77 disparus
Guerre de Sept Ans
Europe

Minorque (navale) — Lobositz — Reichenberg — Prague — Kolin — Hastenbeck — Gross-Jägersdorf — Moys — Rossbach — Breslau — Leuthen — Krefeld — Domstadl — Zorndorf — Saint-Cast — Tornow — Hochkirch — Lutzelberg (1758) — Bergen — Kay — Minden — Kunersdorf — Neuwarp (navale) — Hoyerswerda — Maxen — Meissen — Landshut — Emsdorf — Warburg — Legnica — Kloster Kampen — Torgau — Villinghausen — Kolberg — Wilhelmstahl — Burkersdorf — Lutzelberg (1762) — Freiberg — Baie de Quiberon (navale)


Amérique du Nord
Jumonville Glen — Fort Necessity — Fort Beauséjour — Monongahela — Petitcoudiac — Lac George — Fort Bull — Fort Oswego — Kittanning — Fort William Henry — Louisbourg — Cran — Fort Carillon — Fort Frontenac — Fort Duquesne — Fort Ligonier — Fort Niagara — Beauport — Plaines d'Abraham — Sainte-Foy — Ristigouche (navale) — Mille-Îles — Signal Hill


Inde
Plassey — Gondelour — Negapatam (navale) — Pondichéry (navale) — Wandiwash


Philippines
Manille

La bataille de Fort Carillon eut lieu le 8 juillet 1758 à Ticonderoga, au sud du lac Champlain (de nos jours dans l'État de New York) dans le cadre de la guerre de Sept Ans.

Les 3 600 hommes (dont les 400 Canadiens du chevalier de Lévis) de Montcalm brisèrent l'assaut des 16 000 britanniques (dont 6000 Tuniques rouges et 10 000 provinciaux[1]) et de leurs alliés sous les ordres du major général James Abercrombie.

Abercromby fit faire une attaque brusquée de 12 h à 19 h sans son artillerie sur la face la mieux protégée du bastion. Après avoir déploré 500 morts, 1000 blessés et 20 disparus, les assaillants se retirèrent vers le lac St-Sacrement (lake George), abandonnant armes, munitions et blessés. Le 42e régiment royal des Highlands (Black Watch) perdit la moitié de sa dotation. Duncan Campbell mourut le 18 juillet.

Du côté français, les pertes furent nettement moindres : 104 tués et 273 blessés.

Montcalm fit un rapport à ses chefs en doublant ces chiffres.

L'année suivante, soit le 27 juillet 1759, le fort, dont la garnison fut retirée pour défendre Québec, fut occupé par Jeffrey Amherst et celui-ci le renomma fort Ticonderoga (du mot iroquois Cheonderoga, qui signifie "la place entre deux eaux").

Sommaire

[modifier] Réactions européennes

Pour cette victoire éclatante, dont les échos étaient parvenus jusqu'à la cours de Louis XV, «Montcalm, de son côté, fut célébré à Versailles et dans la colonie comme le sauveur du Canada[2]

[modifier] Rôle contemporain

Le fort a été rénové en 1909 et est devenu un site touristique.

Un des quatre bastions porte le nom de "Germain" en l'honneur du chevalier Joseph de Germain qui fut l'un des principaux artisans de la construction du fort.

Par le mariage ( décembre 1755, à Montréal) de Joseph de Germain avec Agnès Le Moyne, fille de Charles Le Moyne, second baron de Longueuil, les Germain sont aujourd'hui de la descendance des barons de Longueuil.

[modifier] Références

  1. Gilles Havard et Cécile Vidal, «Histoire de l'Amérique française», Paris, Flammarion, 2006 [2003], p. 648.
  2. Ibid., p. 648.
  • Histoire du Québec, Bataille de Carillon
  • Ticonderoga 1758: Montcalm's victory against all odds, par René Chartrand, Osprey Publishing no.76, 2000
  • The French-Indian War 1754-1760, par Daniel Marston, Osprey Publising no.44, 2002

[modifier] Jeu de guerre

  • Batailles pour la Nouvelle-France, par Luc Olivier & Benoit Larose, Vae Victis no.44, 2002

[modifier] Photos

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