Avant la nuit (film)

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Avant la nuit (Before Night Falls) est un film américain de Julian Schnabel, d'après l'œuvre éponyme de Reinaldo Arenas, sur un scénario de Cunningham O'Keefe, Lázaro Gómez Carriles et Julian Schnabel, sorti en 2000.

Le film est tourné au Mexique et aux États-Unis.

Sommaire

[modifier] Synopsis

Ce film retrace la vie de l'écrivain Reinaldo Arenas, homosexuel en quête de liberté, depuis son engagement dans la Révolution cubaine, et ensuite censuré et poursuivi dans le Cuba de Fidel Castro jusqu'à son exil politique à New York et son suicide en 1990, atteint du sida[1].

[modifier] Fiche technique

  • Titre : Avant la nuit
  • Titre original : Before Night Falls
  • Réalisation : Julian Schnabel
  • Scénario : Cunningham O'Keefe, Lázaro Gómez Carriles, Julian Schnabel d’après les mémoires de Reinaldo Arenas, Avant la nuit, traduit de l'espagnol par Liliane Hasson (Éditions Actes Sud, Collection Babel N° 458, 2000, ISBN 2742730966)
  • Musique : Carter Burwell
  • Musiques additionnelles : Lou Reed, Laurie Anderson
  • BO : Before Night Falls, 1 CD Blue Thumb Records / The Verve Music Group, 2001, Réf. 3145496722
  • Directeurs de la photographie : Xavier Pérez Grobet, Guillermo Rosas
  • Assistant-réalisateur : Sebastián Silva
  • Décorateur : Salvador Parra
  • Ingénieurs du son : Albert Gasser, Robert Hein
  • Costumière : Mariaestela Fernández
  • Scripte : Sylvie Chesneau
  • Monteur : Michael Berenbaum

[modifier] Distribution

  • Olatz Lopez Garmendia : La mère de Reinaldo
  • Giovanni Florido : Reinaldo enfant
  • Loló Navarro : La grand-mère de Reinaldo
  • Sebastián Silva : Le père de Reynaldo
  • Carmen Beato : L'institutrice

[modifier] Autour du film

  • « L’interview » de Reinaldo Arenas a été retranscrite depuis le documentaire Havana réalisé par Jana Bokova (1990).

[modifier] Liens externes

[modifier] Notes

  1. Arenas commence à subir les persécutions des autorités, mais il continue d'écrire et de vivre sa sexualité comme il l'entend afin de pouvoir demeurer libre. Il ne peut plus faire paraître ses œuvres sur l'île mais parvient à les envoyer illégalement à l'étranger. Le peintre cubain Jorge Camacho, exilé en France, l'aide à faire paraître ses livres dans le reste du monde. Ses critiques contre le pouvoir et son homosexualité lui valent de connaître la prison et les camps de réhabilitation par le travail. Cela ne l'empêchera jamais d'écrire. Tous les moyens sont bons pour transmettre ses écrits. En prison, il fera par exemple appel aux rectums de « visiteurs » (tel le « Bon Bon » du film). Il quitte l'île en 1980, au cours de l'exode de Mariel, en compagnie de milliers d'autres expulsés par le régime cubain, dits « rebuts de la société ».