Discuter:Autorité

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Sommaire

[modifier] Bandeau

"En dépit de la richesse sémantique du mot autorité, il s’agira d’en retenir une énonciation unique. Ce faisant, nous essaierons de déterminer ce qui peut moralement (ou idéalement) justifier l’autorité."

Ce n'est pas vraiment NPOV comme perspective, et la suite s'en ressent.

"L’autorité pourrait se définir comme une puissance exercée par une institution en raison et à raison des fonctions généralement reconnues à celle-ci."

"Elle pourrait définir" ou "elle définit" ? Selon moi, Le conditionnel n'est pas une forme temporelle trés bonne pour un article.

Je propose rien pour l'instant, mais le POV de départ ne me semble pas respecter la régle NPOV posé sur wp. J'appose donc le bandeau en attendant de pouvoir faire mieux, de trouver des pistes plus NPOV.

Libreξ@ 30 décembre 2005 à 12:24 (CET)

L'article a évolué depuis, le NPOV est-il maintenu ? auquel cas, serait possible de renseigner la page dédié afin de pouvoir espérer voir l'article évoluer. sand 16 avril 2006 à 21:52 (CEST)
l'évolution... oui, il est maintenu du fait que wikipédia n'a pas, pour but de définir un seul sens à un mot (ici apparemment un sens particulierement positif), et qui de fait devient ici un article POV. --ξ Libre @, tapoté le : 17 avril 2006 à 16:29 (CEST)

Je change la question de neutralité en question de pertinence dans l'écriture de l'article, car il part d'un désir d'idéalisation de l'autorité... Hors il ne me semble pas que cela soit le but d'un tel article. Il faudrait notamment montrer les relations de l'autorité avec la liberté, et énoncer les différents sens de maniére plus clair... ξ Libre @, le : 19 juin 2006 à 20:55 (CEST)

Pertinence dans l'écriture de l'article:
  • Dissertation littéraire, "philosophique" et creuse.
  • Pseudo-culture, style et langage fleuris.
  • Les causalités et dichotomies sont des POV qui n'ont rien d'autoritaire, sauf leur style prétentieux.
--VinceToto 30 juin 2006 à 08:15 (CEST)

Ce terme m'intéresse c'est cette raison que je tente de vous donner d'autres pistes de réflexion ==> Pourquoi l'homme a besoin d'autorité ou plus précisément d'être obligé de respecter des règle/principes, des valeurs, des morales, etc... ?

Quelques éléments de réponses ==> Car l'homme est à la base profondément imparfait, qu'il a des failles à l'origine. Les sentiments, les émotions par exemple comme l'envie, la jalousie, la souffrance, les sentiments d'injustice fondés ou non qui peuvent le mener à la haine, à la violence la plus immonde... Un sentiment en entraîne un autre... Et l ensemble peut former un chaos infini, indescriptible et incohérent.

Sans discuter la valeur intrinsèque de l'article en l'état actuel, il me semble pécher en deux points: aborder la question presque uniquement d'un point de vue philosophique, et manquer encore (malgré ses évolutions) de «neutralité de point de vue», bien que je ne considère pas cette notion comme si évidente. Disons plutôt que l'axe unique dans lequel la notion est abordée induit des développements restreints qui ne permettent pas de lui donner une forme plus encyclopédique: la vie de l'esprit ne se limite pas aux discussions entre philosophes... -O.M.H- | -H.M.O- 15 mars 2007 à 12:26 (CET)

[modifier] Proposition constructive

[modifier] Définition de l’autorité

Il s'agit naturellement d'une proposition, en 3 points, dont chacun pourra également apprécier la pertinence.

  • L’autorité est déterminée par un facteur majeur : la reconnaissance sociale.
  • La reconnaissance sociale est déterminée par un facteur majeur : l’utilité sociale.
  • L’utilité sociale est identifiable par un facteur majeur : la pression sociale.

[modifier] Commentaires

Source - J’ai trouvé cette formulation un peu par hasard : en écrivant à mon propre fils.

  • Remarquant alors la géométrie de cette pensée, j’ai eu le réflexe de venir voir sur la page autorité, et voyant qu’il y avait là un grand désordre, j’ai trouvé qu’il était opportun d’installer cette proposition.

Sur l’utilité sociale – Une chose est de cerner tout ou partie d’un besoin. Une autre est d’aller jusqu’au bout d’un projet

  • Lorsque l’autorité est défaillante, la pression sociale est le meilleur indicateur de pertinence d’un projet : « quand tout semble être contre vous … » (voir citations)
  • Lorsque l’utilité est identifiée, alors, il devient enfin possible de mettre les choses en place, de sorte que les gens peuvent enfin profiter concrètement du service apporté la société.

Sur la méthode – Dire que j’ai trouvé cette définition par hasard est à la fois vrai et réducteur.

  • Il y a 20 ans, un professeur de Yoga m’a confié sa pensée : « le type qui trouve quelque chose trouve toujours par hasard, mais comme par hasard aussi, cela faisait 20 ans qu’il cherchait. »

Sur la recherche - Ce paradoxe semble vérifié plus souvent que de raison.

[modifier] Approche historique de l’autorité

  • Approche non neutre – Aujourd’hui, l’Allemand Wöhler est reconnu, tout au plus, comme le précurseur de la chimie organique sans laquelle il est vrai que … l’acier n’existerait pas !
  • Autorité du milieu technologique – C’est cette prise de conscience très insuffisante qu’il convient de développer aujourd’hui pour rétablir l’autorité à l’école.
  • Dérive rétrograde - Si l'autorité du milieu tehnologique est si insufisante, c'est à cause de l'approche rétrograde par laquelle les lois de la mécanique générale sont présentées dans l'enseignement général comme relevant de la 'science physique" - et non de la "science mécanique", ou plus simplement, de la "mécanique".

[modifier] Approche sociologique de l’autorité

[modifier] Citations

  • « Quand tout semble être contre vous, souvenez-vous que l'avion décolle face au vent, et non avec lui. »». (Henry Ford)
  • « Faire de la place aux autres sans rien perdre de soi-même » - Okakura Kakuzo.

Fin de la proposition (Crocy 17 février 2006 à 12:28 (CET))

[modifier] Hiérarchie des pouvoirs

Le pouvoir est simplement la capacité d'influencer, d'orienter et de délimiter la pensée ou l'action d'un ndividu ou d'un groupe.

Chez Marcel Mauss, dans cette "Anthropologie sociale" de la cohésion sociale, il y a le "pouvoir social immédiat" exercé par personne et auquel tout le monde se soumet. C'est celui de la tradition et de la coutume.

Si la politologie est l'étude, la connaissance et le dicours (ogos) sur le pouvoir, alors voyons cette hiérarchie des pouvoirs dans le monde et faire un tour dans un des IEP (Institut d'Études Politiques) français ou un département de sciences politiques d'une des grandes universités du monde.

- 1 "Auctoritas" ou pouvoir sénatorial des auteurs (auctor, oris) des lois. C'est le pouvoir législatif;

- 2 "Imperium" ou pouvoir consulaire des grands commis de l'État;

- 3 "Podestas" ou pouvoir administratif de l'exécution des détails (minutiae, d'où "ad minutiae": pour les détails)

  • "[...] Cedant arma togae" (Cicéron). Que les armes cèdent à la toge.

Telle est l'injonction de Ciceron (Des devoirs) sur la primauté du législatif sur l'exécutif d'une démocratie d'un État de droit.

La sociologie distingue la "dominance" qui est une prévalence effective de la "domination" qui est cette prévalence consacrée par le droit. La dominance devient domination à travers la longue marche vers la législature de l'autorité qui légalise et consacre cette dominance. Par exemple, la langue anglo-américaine est "dominante" par acceptation, mais elle n'est pas "dominatrice" en absence de loi qui oblige à son emploi. Aucune loi obligel'Institut Pasteur à publier en anglo-américain. Un autre exemple est la dominance japonaise de la Bourse de Tokyo et de l'industrie d'automoble, l'électronique et l'optique où rien n'oblige l'industrie des autres pays à suivre ses normes de conception, de production et de distribution. Chrysler, Ford et GM ont adopté ces normes pour survivre, comme Renault a dû s'allier à Nissan et GM à Toyota.

C'est à travers l'autorité des auteurs de la loi qu'une "dominance" se transforme en "domination", que les préférences des uns deviennent les obligations de tous.

- La dominance demande l'acceptation;

- La domination demande la soumission;

- L'autorité demande l'obéissance. C'est le phénomène de la "compliance" étudié par Amitai Etzioni. Cf. en: Amitai Etzioni.

Voir à la conclusion" de 442 RCT.

  • "[...] Le sociologue Amitai Etzioni a étudié, à partir des camps d'internement des Nippo-Américains, le phénomène de "compliance" qui est l'obéissance à une "autorité" voulue et acceptée et la dévotion envers cette autorité, obéissance et dévotion qui ne sont pas une soumission à un "pouvoir".

Je ferai un article sur ce sociologue étatsunien plus tard dans la version francophone qui est plus pauvre en variété et en profondeur que sa contre-partie anglophone.

Toute autorité est soutenue par des compétences légales, légitimes et reconnues où la force du droit prime sur le droit de la force ("Cedant arma togae").

Takima 29 septembre 2006 à 16:49 (CEST)

[modifier] Autorité et violence

Bonjour, j'ai un problème de mémoire : qui a dit que l'école était "l'intériorisation de la violence" ? J'ai rajouté cette expression dans l'article, mais je ne me souviens plus qui le disait. Il me semble que c'est un sociologue du XXe, mais je ne suis pas sûre... carthae 11 février 2007 à 21:07 (CET)

En complément, je ne suis pas persuadé de la pertinence de cette partie, ou à tout le moins de sa pertinence à cette place: il me semblerait judicieux, si l'on veut la conserver, de la placer dans la partie “Autorité politique”. -O.M.H- | -H.M.O- 14 mars 2007 à 09:55 (CET)

attention ne confondez pas être autoritaire qui releve d'une attitude totalitaire et avoir de l'autorité qui releve de l'exercice de l'autorité dans un cadre spécifique avec des limites.