Utilisateur:AurelieJouve
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Note pour les admins de wikipédia: je vais traduire le texte ci-dessous tiré de en.wikipedia.org. J'utilise ma page Utilisateur pour sauvegarder le texte original.
[[La fanfare du Dirty Dozen Brass Band]]
L'orchestre fanfare "The Dirty Dozen Brass Band" est un ensemble américain de cuivres provenant de la Nouvelle-Orléans, en Louisiane. Le groupe a été formé en 1977, lorsque le Dirty Dozen Social et le Pleasure Club ont commencé à donner des concerts qui introduisaient les musiciens de brass bands locaux (le brass band est un ensemble instrumental de cuivres - NdT); les représentations ont alors attiré de plus en plus de monde, et le groupe a vite adopté le nom de Dirty Dozen pour se définir lui-même.
La formation de départ du groupe rassemblait les trompettistes Gregory Davis et Efrem Pierre Towns, les saxophonistes Kevin Harris en tenor et Roger Hayward Lewis en bariton, le tromboniste Charles Joseph, le sousaphoniste Kirk Joseph (le sousaphone est un instrument proche du tuba, dans les cuivres - NdT), puis Jennell Marshall à la caisse claire et Lionel Batiste à la grosse caisse. Leur premier album, enregistré sur le label Concord Jazz, est apparu en 1984, avec Benny Jones en remplacement de Batiste à la grosse caisse. Après la sortie d'un album live en 1985 sur Rounder Records, le groupe a signé avec Colombia. Leur début sur le gros label (le "Voodoo" de 1987) affichait les apparitions exceptionnelles de Dr. John, Dizzy Gillepsie et Branford Marsalis. Ceci a lancé la tendance pour le groupe, et les enrengistrements futurs ont vu un assortiment d'invités spéciaux se joindre à eux, tels que Elvis Costello, DJ Logic, et Norah Jones. Pour leur album "Buck Jump" ("le saut du daim" - NdT) de 1999, John Medeski de "Medeski, Martin, and Wood" a produit et joué Hammond B3. Le groupe est aussi parti en tournée et a enregistré avec le groupe de jam "Widespread Panic" ("la panique étendue de toutes parts" - NdT) (pour donner une idée de la musique jam: "jam" ("faire un jam" signifie partir en improvisation entre plusieurs musiciens en jazz ("faire un boeuf" en language rock), - NdT).
Le succès de "The Dirty Dozen Band" a inspiré une reprise de la tradition de brass band de la Nouvelle-Orléans, ou du moins il a attiré l'attention sur ce mouvement musical et l'a ramené au goût du jour, aussi bien dans la ville que dans le pays. Aucun autre brass band n'a eu le succès commercial de The Dirty Dozen, mais ce renouveau de groupes, classés du "Rebirth Brass Band" jusqu'au "Youngblood Brass Band" ont gagné en réputation. Curieusement, la musique du Dirty Dozen Brass Band ne présente pas les signes distinctifs de la musique des brass bands de la Nouvelle-Orléans; le groupe a tendance à se concentrer sur un petit ensemble de musiciens et sur la virtuosité de chacun plutôt que de reprendre le style polyphonique plus libre de la musique traditionnelle à la Nouvelle-Orléans. L'utilisation d'instruments non-traditionnels comme la basse électrique, les timbales et l'orgue électrique distingue aussi le groupe des racines du brass band traditionnel. Le dernier album du groupe, cependant, assiste à un retour consciencieux à la tradition: "Funeral For a Friend", sorti en 2004 est une source documentaire sur les "funérailles en musique" de la Nouvelle-Orléans, l'environnement originelle de la formation du brass band.
