Auld Lang Syne

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Plus connu des francophones sous le titre de Ce n'est qu'un au revoir, Auld lang syne signifie en scots (aussi appelé Lallans)[1] Depuis longtemps, Les jours passés d'il y a longtemps, Les jours d'antan, ou aussi, l'Amitié de vieille date. En français, elle est souvent associée à la nouvelle année.

On doit la transcription et la publication de cette antique ballade écossaise au poète Robert Burns à la fin du XVIIIe siècle. En 1920, c’est le Père Jacques Sevin qui en écrivit les paroles françaises. Cette chanson est parfois chantée à la fin des tenues maçonniques, lors de la « chaîne d’union », c'est-à-dire juste avant que les francs-maçons se séparent.

C'est le chant traditionnel de Hogmanay, le jour de la Saint-Sylvestre.

Cet usage conquit l'ensemble du monde anglo-saxon de sorte qu'on y parle de cet hymne comme du « chant que personne ne connaît » tant les paroles en sont inversement populaires à la musique.

Au Japon, la mélodie de cette chanson est très célèbre en tant que Hotaru no hikari (蛍の光, Lueur d'une luciole). Cette chanson a été traduite en japonais durant la période Meiji (fin du XIXe siècle et début du XXe), et est chantée comme chanson de séparation lors des cérémonies de remise des diplômes. Presque tous les Japonais la connaissent. Elle y est souvent diffusée dans les magasins et lieux publics pour indiquer la fermeture imminente.

Chant de ralliement à Taiwan, cette mélodie fut aussi autrefois celle de Aegukga coréenne.

Sommaire

[modifier] Paroles

Should auld acquaintance be forgot
And never brought to mind?
Should auld acquaintance be forgot
And auld lang syne?
Refrain
For auld lang syne, my dear
For auld lang syne
We'll take a cup o'kindness yet
For auld lang syne
We twa hae run about the braes
And pou'd the gowans fine
But we've wander'd mony a weary fitt
Sin' auld lang syne.
We twa hae paidl'd in the burn
Frae morning sun till dine
But seas between us braid hae roar'd
Sin' auld lang syne.
And there's a hand, my trusty feire
And gie's a hand o' thine
And we'll tak a right gude-willie waught
For auld lang syne.
And surely ye'll be your pint-stowp
And surely I'll be mine
And we'll tak a cup o'kindness yet
For auld lang syne.

[modifier] Adaptation des scouts francophones

Faut-il nous quitter sans espoir
Sans espoir de retour ?
Faut-il nous quitter sans espoir
De nous revoir un jour ?
Refrain
Ce n'est qu'un au revoir, mes frères,
Ce n'est qu'un au revoir.
Oui, nous nous reverrons, mes frères,
Ce n'est qu'un au revoir.
Formons de nos mains qui s'enlacent
Au déclin de ce jour,
Formons de nos mains qui s'enlacent
Une chaîne d'amour.
Aux scouts unis par cette chaîne
Autour des mêmes feux,
Aux scouts unis par cette chaîne
Ne faisons point d'adieu.
Car Dieu qui nous voit tous ensemble
Et qui va nous bénir,
Car Dieu qui nous voit tous ensemble
Saura nous réunir.

[modifier] Notes et références

  1. The Scots Dialect Dictionary, compiled by Alexander Warrack, MA, Waverley Books, New Lanark 2000, ISBN 1902407091"

[modifier] Voir aussi

Cwm Rhondda