Robert Burns

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Robert Burns
Robert Burns.
Portrait par Alexander Nasmyth (1787)
Pseudonyme « Le Barde de l'Ayrshire »
Naissance 25 janvier 1759
Décès 21 juillet 1796
Activité poète, parolier, fermier
Nationalité britannique
Genre poésie romantique
Sujet Écosse
Mouvement Romantisme
Influences Robert Fergusson
A influencé William Wordsworth, Samuel Taylor Coleridge, John Steinbeck, John Clare, Walter Scott
Œuvres principales Auld Lang Syne, Scots Wha Hae, A Red, Red Rose, A Man's A Man for A' That
Éditeurs John Wilson

Robert Burns (également appelé Rabbie Burns, Scotland's favourite son (fils préféré de l'Écosse), the Bard of Ayrshire (le barde de l'Ayrshire) ou, tout simplement, the Bard) est un poète écossais. Poète symbole de l'Écosse, il est né le 25 janvier 1759 à Alloway (South Ayrshire) et mort le 21 juillet 1796 à Dumfries (Dumfries and Galloway). Auteur passionné et romantique de nombreux poèmes et chansons d'inspiration folklorique écossaise, dont Auld Lang Syne, il s'agit du plus grand auteur en scots.

Sommaire

[modifier] Les jeunes années

Robert Burns
Robert Burns

Fils de William Burns, jardinier et paysan, Robert ne reçut qu'une instruction élémentaire et travailla la terre une grande partie de sa vie ; sans grand succès. À Édimbourg, où il s'installa en 1786, il fut considéré par les milieux intellectuels et bourgeois comme poète-paysan. Grâce à l'éditeur James Johnson furent publiés entre 1787 et 1803 The Scots Musical Museum, plus de 150 chansons populaires écossaises d'origines diverses qu'il avait retravaillées. Entre 1793 et 1818 furent édités dans la Thomson's Collection les 6 volumes de A Select Collection Of Scottish Airs for the Voice, 114 autres chansons populaires.

[modifier] Carrière littéraire

Son œuvre, inspirée de la vie à la campagne, de la nature et de culture populaire et sa poésie d'une grande sensibilité a contribué à l'éclosion du romantisme. Il inspira la production de littérature dialectale dans d'autres pays de l'Europe.

Il a été un critique acide de l'Église calviniste et de l'aristocratie, ce qui lui valut de grandes inimitiés.

[modifier] L'initiation maçonnique

Son oeuvre est reconnue dans la franc-maçonnerie. [1]

[modifier] Bibliographie non exhaustive

  • 1786. Poems, Chiefly in the Scottish Dialect premier recueil de poèmes en écossais. Le succès de l'ouvrage et la mort de sa fiancée Mary Campbell le dissuadèrent d'émigrer à la Jamaïque. Il part à Édimbourg.
  • 1788. De retour à Mauchline (South Ayrshire), il épouse une fille du pays, Jean Armour, qui lui donna 9 enfants et emménage en juin dans une ferme à Ellisland, près de Dumfries.
  • 1791. Après ses échecs dans l'agriculture, il s'installe à Dumfries pour occuper un emploi dans l'administration des impôts. Il s'enthousiasme pour la Révolution française mais est forcé de se rétracter en 1793.

The Jolly Beggars (1790), The Twa Dogs, Auld Lang Syne et Tam o'Shanter sont parmi les plus célèbres de ses chefs-d'œuvre.

Ses Poésies ont été traduites par Léon de Wailly, 1843. John Gibson Lockhart a écrit sa Vie, Edimbourg, 1828.

[modifier] Notes

  1. Musique maçonnique

[modifier] Lien externe

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