Auguste Gouirand

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Exemplaire d'un journal clandestin niçois du 1er août 1943.
Exemplaire d'un journal clandestin niçois du 1er août 1943.[1]

Auguste Gouirand, né le 17 juin 1902 à Nice et mort le 28 août 1944 est un épicier et un résistant français membre des Ftpf-Ffi.

Il est domicilié 50 avenue Montplaisir et un commerçant connu du quartier de Riquier où il tient un magasin de comestibles dans le chemin de Roquebillière.

Le journal Combat du 8 septembre 1944 lui rend hommage sous la rubrique, "A nos Morts Glorieux", en ses termes : Ce lundi matin, au passage à niveau, il est un des premiers à être dans la rue. La bagarre commence à 7 heures. Il est là, derrière le kiosque à journaux en embuscade, il met en joue les hommes d’un convoi boche, la rafale part, il a fait mouche. Il recharge son arme… L’ennemi a déjà répliqué, et il reçoit une balle dans la tête qui lui traverse le cervelet et meurt sur le coup. Le journaliste termine en précisant que sa reconnaissance émue va à sa veuve et son fils, et qu’il pleure ce camarade, fier de ses idées, mort le jour de sa fête.

Son nom se trouve gravé sur une plaque commémorative au début du boulevard de Cessole.

Mort pour la France, suivant la lettre du 6 mars 1945, du Secrétariat Général aux Anciens Combattants.

[modifier] Notes

  1. Le journal Combat est imprimé clandestinement sous l'occupation rue du Rocher, une traverse sans issue du Bd Gambetta à Nice et parallèle à la rue saint Joseph. "Sans issue" apparente, car la rue du Rocher possède un escalier à l’amorce discrète, en son extrémité ouest. Et depuis le fond de la rue, cette longue volée de marches d’escalier, encore utilisée aujourd’hui par les riverains, serpente et rejoint en amont le quartier du Piol et de Pessicart. Voir Alphonse Cornil.

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