Discuter:Attentat de l'Observatoire

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POURQUOI DIRE QUE C EST UN FAUX ATTENTAT ?

ARTICLE NON NEUTRE !!!

Sommaire

[modifier] Neutralité de l'article ?

Il est écrit ceci :

«Une semaine plus tard, le 21 octobre, le journal Rivarol publie un témoignage de Robert Pesquet, ancien résistant, ancien député gaulliste, proche de l'extrême droite, qui annonce - preuves à l'appui, et notamment des courriers postés avant l'attentat - qu'il est l'auteur de ce faux attentat, et qu'il a été commandité par François Mitterrand en personne, dans le but de regagner les faveurs de l'opinion publique.»

«Preuve à l'appui», est-ce si sûr ? Il est facile en une semaine de fabriquer deux ou trois courriers antidatés. La justice ne semble pas avoir tenu compte de ces «preuves»... On a peut être raté un attentat et essayé de le rattraper en plongeant Mitterrand dans une histoire à dormir debout... Un exécutant qui revendique d'avoir fait un attentat ? c'est quand même bigrement bizarre quand on voit que le seul but de sa révélation est de dénoncer Mitterrand qu'il vient de rater et qui en tire bénéfice... N'aurait-on pas essaye de corriger les conséquences inattendues d'un véritable échec ? Non vraiment cette affaire n'est pas claire pour moi et cet article ne me semble pas neutre. --Mutima 26 juillet 2005 à 19:18 (CEST)

Ces remarques prouvent surtout votre totale et parfaite méconnaissance de l'affaire, et indirectement le besoin d'un plus grand développement. Cependant, les liens externes sont très bien fait (notamment celui d'Alsapresse), je ne sais pas si on peut faire aussi bien sans transformer l'article en annexe judiciaire.
Les courriers ont été récupérer sous contrôle d'huissier de justice, ils étaient clairement daté d'avant l'affaire et ce n'est pas contesté. Bien entendu, il est clair que Pesquet avait la possibilité de ne pas récupérer ces courriers, et donc de récupérer selon le cas une version ou une autre. Pesquet pouvait donc, en théorie, tirer sur Mitterrand et, selon le résultat, rester dans l'ombre ou se dénoncer pour couler au moins la réputation de Mitterrand. Ces idées, n'aller pas croire que vous êtes le premier à les avoir (ni le dernier), ni que les avocats de Mitterrand, la police et la justice ne les ont pas eu. Mais dès qu'on réflechit un peu et qu'on examine les éléments du dossier, elle tombe à l'eau. Songez un peu : vous vous croyez suivi par des tueurs, vous êtes en plein Paris en voiture à une minute du sénat (et vous êtes sénateur), à deux minutes du siège de la police (et vous êtes ancien garde des sceaux), et et vous allez vous arrêter pour vous cacher derrière un buisson ? Vous êtes un tueur, et vous allez mitrailler au hasard une voiture sans y voir votre cible ? Mitterrand et Pesquet se sont rencontré plusieurs fois dans les jours précédents l'affaire. A l'initiative de qui ? D'un futur tueur, qui tient à rencontrer sa victime, en public et en présence de témoins (super discret...) ? De la victime, qui par un hasard pour le moins extraordinaire entre en relations avec celui qui, par ailleurs, a été désigné pour le tuer (et qui maintien alors ce projet, malgré les dangers nouveaux) ? Etc. Autre variante mitterrandienne (mais qui suppose déjà que Mitterrand est au courant de l'affaire) : un tueur pressenti préfère vous lâcher le morceau, et tout ce que vous trouvez à faire, c'est de rentrer dans le scénario du tueur en étant présent vous-même sur les lieux ? sans laisser des traces, ou faire appel à la police, ou a des "amis" capable d'intervenir ? Et, le coup fait, vous mentez délibéremment à la justice et à la police, sans trouvez d'autre moyens de protéger votre source, sans les orienter vers les bonnes pistes ? Tout cela ne tient pas debout. En face, vous avez une version simple et crédible, appuyé par des éléments factuels : Mitterrand demande un faux attentat, Pesquet flaire la bonne aubaine et vend l'information à ses copains d'extrême-droite pour faire d'une pierre deux coups ; peut-être qu'il(s) pense(nt) à transformer ça en vrai attentat, mais c'est inutile (Mitterrand n'est plus rien) et trop risqué (Mitterrand pouvant, lui aussi, dénoncer Pesquet, même de façon posthume au moyen d'un procédé similaire à celui de Pesquet). Ou, autre variante possible, Pesquet saisi l'occasion d'une rencontre avec Mitterrand et réussi à manipuler tout le monde, en se couvrant comme il peut, mais, comme dit plus haut, ça suppose que Mitterrand était au courrant ; risqué, mais également possible. Maintenant, difficile de vous obliger à croire à ce qui s'explique bien plutôt qu'à une version confuse... gem 27 juillet 2005 à 12:00 (CEST)
Très bien, mais il va falloir me convaincre que Mitterrand ait commandité son faux attentat par courrier !--Mutima 27 juillet 2005 à 12:21 (CEST)

Hum, c'est pas du tout ça. Pesquet n'a jamais prouvé que Mitterrand l'avais embauché (et effectivement on imagine mal Mitterrand ecrire quoi que ce soit s'il est le commanditaire). C'est Pesquet qui s'est écrit à lui-même, en s'envoyant une description par lui-même des lieux, circonstances etc. de ses rencontres avec Mitterrand, et des propos échangés. J'insiste : par Pesquet lui-même. La seule chose que ça prouvait c'est que

  1. ce que Pesquet racontait, il ne l'avais pas inventé après le (faux) attentat, c'est-à-dire qu'il en était bien l'auteur (et non un quelconque mythomane) et qu'il n'adaptait pas son discours aux circonstances postérieures à l'affaire.
  2. Mitterrand avait rencontré Pesquet à plusieurs reprises

Par ailleurs, Pesquet se mettait en scène comme simple comparse, et implicitement il disait "voyez, un comparse ça laisse des traces de sa bonne foi, le commanditaire au contraire n'en laisse aucune : voici mes traces, Mitterrand n'a laisser aucune trace, donc... " Après, sur le contenu des conversations c'est parole contre parole... Mitterand a d'abord négligé de signaler ses rencontres avec Pesquet, puis il a affirmé qu'ils n'en avait pas parlé, puis il a admis que cela faisait parti de leur conversation, mais à l'initiative de Pesquet. Pesquet a lui toujours affirmé qu'ils en avaient parlé, par contre il a varié sur l'initiateur... La conclusion judiciaire (Mitterrand ayant, dans sa dernier version, reconnu qu'ils en avaient parlé), c'est qu'il en ont parlé suffisamment pour que l'affaire ne soit pas un attentat, mais une opération concerté entre eux deux, non susceptible de poursuite, et pour le reste (qui a commencé) la justice s'en est lavé les mains. gem 27 juillet 2005 à 15:52 (CEST)

C'est Pesquet qui s'est écrit à lui-même mais on est en plein roman ! Qu'est-ce qu'il y a de crédible la dedans ?--Mutima 27 juillet 2005 à 17:55 (CEST)
Et oui, la réalité dépasse souvent la fiction. Ca t'étonnes ? Tu ne trouve pas ça "crédible" ? Et bien moi, au départ je ne croyait pas possible de croire que les services français qui ont coulé le rainbow warrior avaient été assez neu-neu pour se faire gauler, mais bon, devant l'évidence...


J'ai lu d'innombrabres ouvrages traitant de mittérrand et l'affaire de l'observatoire(celui de philippe aléxandre, giesbert, éric duhamel, garrigues, lacouture, colombani, .....Tous et certains sont plutôt antimittérrandistes reconnaissent que françois mittérrand à été une victime dans cette affaire là et qu'il n'a commis d'autre péché que celui de la naîveté.......Or il ne faut pas oublier que mittérrand(avait été faussement accusé d'avoir trahi et livré des docs secrets défenses au pcf et que cette accusation venait de la police de baylot et de dides....).....Ce qui explique la méfiance de mittérrand celui si qui revevait déja des menaces c'était vu refuser une gilet pare balle, il y'avait aussi la fameuse interviw de nerwitch sur "les commandos de tueurs" en octobre 59(georgette elgey historienne plutôt gaulliste qui avait fait cette interview à expliqué par la suite qu'il y'a vait un climat propice à ce que mittérrand tombe dans le panneau)......Puis il y'a le témoignage de bourgès maunaury, il y'a les manips de tixier vignancourt et de debré chacun dans des genres différents.....Il ne faut pas oublier que pesquet élu sénateur d'abord gaulliste puis poujadiste faisait le lien entre les poujadistes et les gaullistes........

Cette affaire(j'en suis sur à 90%) est un montage contre mittérrand(dernierement sur france 3 il y'a eu un petit documentaire qui disculpe mittérrand) celui ci n'a rien à se reprocher sinon "le peéché chrétien de charité et de naîveté" version françois mauriac......Je crois que cette affaire illustra cependant les dérives et la parano de mittérrand plus tard dans les années 83 86 quand mittérrand au nom de sa sécurité et celle de mazarine ne faisant pas ou peu confiance au service de police officele créera une céllule élysée qui s'illustrera dans beaucoup d'écoutes téléphoniques pas toujours légales.....


Mais pour ce qui concerne l'affaire de l'observatoire que les adveraires de mittérrand ne soit pas injuste son péché véniel(de ne pas avoir dit à la police ses rencontres avec pesquet car celui ci lui avait fait promettre qu'il risquait sa vie) ne sont pas grave et il les as largement payé par 3 ans de purgatoire et une inculpation alors que ceux qui ont manipulé cette affaire tixier vignancourt(version 65 de pesquet?) ou debré(version 75 OU 95????) ou encore le seul pesquet(version 2002) eux ne l'ont guère payés.......Je crois que sur cette affaire mittérrand n'a pas grand chose a se reprocher....


J'ai supprimé le dernier rajout de Lucrèce. Le fait que l'on ne considère plus guère aujourd'hui que Mitterand fomenta lui-même le faux-attentat ne signifie pas automatiquement que l'on chercha à nuire à sa carrière. Dans une des versions de Pesquet, il s'agissait seulement de provoquer un elecro-choc à propos de la guerre d'Algérie, Mitterand n'étant qu'un pion qu'il aurait utilisé. Mandagot

[modifier] Phrase étrange

La phrase "Plus aucun auteur (...) ne croit (...)" me semble étange. Il y a des auteurs non cités (dont je n'ai plus le nom en tête), qui y croient pourtant. Ne pourrait-on pas la reformuler? Werewindle 16:17, 10 novembre 2005 (CET)

Autant pour moi, c'est une IP qui avait ajouté cette phrase à contre-sens de tout l'article. J'ai réverté. Werewindle 16:19, 10 novembre 2005 (CET)

[modifier] Bibliographie

Il faudrait peut-être se mettre à jour ! Qu'il s'agisse de Jean Lacouture, le biographe de référence à ce jour (Mitterrand, une histoire de Français, éd. du Seuil, tome 1, 1998), de Franz-Olivier Giesbert, très peu suspect de complaisance à l'égard de F. Mitterrand (François Mitterrand, une vie, éd. du Seuil, 1996), de Jean-Marie Colombani, directeur du Monde (son article dans le quotidien vespéral après la mort du président) de Jean Garrigues, professeur à l'université d'Orléans (Les Scandales de la République, éd. Robert Laffont, 2004), aucun auteur un tant soit peu sérieux ne croit à une participation de F. Mitterrand ! Cette thèse farfelue reposait uniquement sur le témoignage de R. Pesquet, qui s'est rétracté depuis belle lurette. Lucrèce 12 décembre 2005 à 16:08 (CET)

[modifier] Analyses rapportées

Salut Lucrèce,

Je modifie quelque peu ton paragraphe, car les analyses de tout événement doivent être des analyses rapportées et publiées. Par exemple tu écris :

"Il faut aussi souligner que le sénateur de la Nièvre n'avait plus aucune confiance dans les services de police depuis le retour des gaullistes au pouvoir, comme l'a indiqué Constantin Melnik, conseiller de Michel Debré chargé des services secrets entre 1959 et 1962. Cette méfiance n'était pas dénuée de fondement."

Il faut toujours préciser dans un article Wikipédia qui fait telle ou telle analyse. Donc cette analyse doit être sourcées. Une rédaction neutre deviendrait ainsi :

"De nombreux analystes, comme le journaliste M. Truc dans le journal Machin, ont indiqué que le sénateur de la Nièvre n'avait plus aucune confiance dans les services de police depuis le retour des gaullistes au pouvoir, comme l'a indiqué Constantin Melnik, conseiller de Michel Debré chargé des services secrets entre 1959 et 1962. Pour ce journaliste, cette méfiance n'était pas dénuée de fondement."

--Markov (discut.) 17 décembre 2005 à 12:21 (CET)

Bien, j'ai clarifié ma phrase. Lucrèce 17 décembre 2005 à 14:15 (CET)
C'est toujours mieux, ainsi cela évite les futurs conflits avec d'autres contributeurs, c'est plus factuel.--Markov (discut.) 17 décembre 2005 à 14:59 (CET)


Une petite remarque.L'article s'intitule "L'attentat de l'OBSERVATOIRE' un peu plus loin on apprend que Mitterrand avait gare sa voiture AVENUE de l'observatoire et enfin que Pesquet a organise la filature jusqu'a la RUE de l'observatoire....Est ce que c'est bien conforme ou est ce une etourderie..?

L'attentat de l'Observatoire est ainsi appelé parce que François Mitterrand est allé dans les jardins de l'Observatoire. Quant à savoir si la rue et l'avenue sont deux artères différentes, ma mémoire est trop fatiguée ces temps-ci pour répondre.