Armand Gatti

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Sauveur, Dante Gatti, dit Armand Gatti naît le 26 janvier 1924 à 16 h 30 à Monaco, de Lætitia Luzona (femme de ménage) et Auguste Rainier Gatti (balayeur). Petite enfance dans le bidonville du “Tonkin”, à Beausoleil.

Arrêté et déporté dans un camp de travail forcé à Lindermann en 1943, il réussit à s'évader et à gagner Londres. Il finira la guerre dans le Special Air Service. Devenu journaliste en 1946, il voyage beaucoup : ayant obtenu le prix Albert Londres, il assiste à la guerre du Guatemala, part pour la Chine, visite la Sibérie, retourne en Orient, en Corée du Nord, avant de revenir à Paris. Il a collaboré avec le cinéaste Chris Marker. [source : Image et Son de janvier 1962]

Auteur engagé : dans "Les Treize Soleils de la rue St-Blaise", une pièce de Gatti jouée au début de l’année 1968 par le Théâtre de l’Est Parisien, l’un des personnages imaginait comme slogan "sous les pavés la plage"...

Sommaire

[modifier] Vie et œuvre

  • 1942 : Rejoint le maquis dans la forêt de la Berbeyrolle, en Corrèze.
  • 1943 : Arrestation. Emprisonné à Tulle, puis condamnation à mort commuée en déportation au camp de Linderman, près de Hambourg. Évasion, rejoint le maquis de Marcy, en Corrèze.
  • 1944 : Rejoint les parachutistes SAS britanniques. Participe en septembre à la bataille d'Arnhem aux Pays-bas.
  • 1945 : Entre au Parisien libéré. Il signe désormais Armand Gatti. Il travaillera par la suite à Libération, Paris-Match, l’Express, France-soir.
  • 1946-1949 : Diplômé de la première promotion du Centre de formation des journalistes (CFJ) à Paris.
  • 1954 : Reçoit le prix Albert-Londres pour son reportage Envoyé spécial dans la cage aux fauves.
  • 1957 : Parution du Poisson noir (Éd. du Seuil) qui obtiendra le prix Fénéon.
  • 1959 : Jean Vilar monte Le Crapaud-Buffle au TNP-Théâtre Récamier.
  • 1960 : Réalisation de son premier film, L’Enclos, primé à Cannes et à Moscou. Sa première pièce de théâtre Le Quetzal paraît dans la revue Europe (n° 374).
  • 1962 : Création de La Vie Imaginaire de l’éboueur Auguste G. par Jacques Rosner au Théâtre de la Cité de Villeurbanne, de La Seconde Existence du camp de Tatenberg par Gisèle Tavet au théâtre des Célestins à Lyon, et du Voyage du grand Tchou par Roland Monod au TQM de Marseille.
  • 1963 : El Otro Cristobal, deuxième film de Gatti, représente Cuba au festival de Cannes. Pour la première fois, il met en scène l'une de ses pièces, Chroniques d'une planète provisoire à Toulouse, au théâtre Le Capitole.
  • 1964 : Le poisson noir. Texte et mise en scène d’Armand Gatti, au théâtre Sorano à Toulouse.
  • 1966 : Mise en scène de Chant public devant deux chaises électriques au TNP, Palais de Chaillot puis à Saint-Étienne, chez Jean Dasté, création d’Un homme seul.
  • 1967 : Reprise à Toulouse, au théâtre Daniel Sorano, de Chronique d’une planète provisoire et création de La Nuit des rois de Shakespeare par les comédiens du grenier de Toulouse face aux événements du Sud-Est asiatique: V comme Viêt Nam, jouée ensuite dans 40 villes sous le titre V comme Viêt Nam.
  • 1968 : Création des Treize soleils de la rue Saint-Blaise, dans une mise en scène de Guy Rétoré et de La Cigogne dans une mise en scène de Jean Hurstel. Le 19 décembre, à la demande du gouvernement espagnol, interdiction de La Passion en violet, jaune et rouge en cours de répétition au TNP.
  • 1969 : Il quitte la France et s’installe en Allemagne. Il réalise son troisième film, Übergang über den Ebro (Le Passage de l’Èbre).
  • 1971 : Création de Rosa Collective à Kassel dans une mise en scène de Kaï. Lecture de Rosa Spartacus prend le pouvoir au Festival d'Avignon à Théâtre Ouvert.
  • 1972 : En Belgique, première expérience de “création collective”, La Colonne Durruti, suivie d’une autre, l’année après: L’Arche d’Adelin.
  • 1974 : Revient en France au festival d’Avignon où dans le cadre de Théâtre ouvert il présente La tribu des Carcana en guerre contre quoi? À Berlin, au début de cette année, il crée Quatre Schizophrénies à la recherche d’un pays dont l’existence est contestée.
  • 1975 : Depuis 1969, tous ses projets de film ont été refusés. Il se tourne donc vers la vidéo et réalise à Montbéliard Le lion, sa cage et ses ailes dont les personnages et acteurs sont des ouvriers de Peugeot. Les films (6 fois 1 heure) seront terminés en 1977. Cette même année, il crée dans le cadre du festival d’automne Le Joint dans le cadre d’une expérience d’écriture collective intitulée Le chat guérillero. Quelques mois avant, à Berlin, au Forum Théâtre, il écrit et met en scène La moitié du ciel et nous.
  • 1976 : Le Canard sauvage qui vole contre le vent, nouvelle expérience de création collective, à Saint-Nazaire.
  • 1977 : Lecture et mise en espace du Cheval qui se suicide par le feu au 31e Festival d’Avignon et à Théâtre Ouvert.
  • 1978 : La première Lettre, six films vidéo réalisés avec la population de la région de L’Isle-d’Abeau (Isère), projetés pendant l’été 1979 sur FR3.
  • 1979 : Commence à écrire La Parole errante.
  • 1981 : À Derry (Irlande du Nord), il tourne Nous étions tous des noms d’arbre, film tourné avec Luc Dardenne et Jean-Pierre Dardenne pendant la mort des dix grévistes de la faim de l’IRA. De retour d’Irlande, il écrit Le Labyrinthe, créé à Gênes puis dans le cadre du 36e Festival d’Avignon.
  • 1983 : Ouverture de l’Atelier de création populaire l’Archéoptéryx à Toulouse.
  • 1984 : Nous ne sommes pas des personnages historiques, première pièce réalisée avec des jeunes en stage de réinsertion (Toulouse).
  • 1985 : Stage à Toulouse avec la création du Dernier maquis.
  • 1986 : Création mondiale à Montréal de Opéra avec titre long au théâtre du Monument national.
  • 1986-1987 : En janvier, ouverture, à Montreuil, d’une exposition intitulée « 50 ans de théâtre vus par les 3 chats d’Armand Gatti » Trente témoins de sa vie et de son œuvre ont été, pendant un mois, les guides de cette exposition. Invitation de l’exposition au 43e Festival d’Avignon.
  • 1987 : Création du Passage des oiseaux dans le ciel à l’université du Québec à Montréal (UQM).
  • 1988 : Les sept possibilités du train 731 en partance d’Auschwitz, création à Rochester (États-Unis). Lecture du Passage des oiseaux dans le ciel à Théâtre Ouvert pour les « 6 jours de la création ». Jack Lang lui remet le grand prix national du théâtre au mois de décembre.
  • 1989 : Célèbre le bicentenaire de la Révolution à la prison de Fleury-Mérogis en créant avec des détenus Les combats du jours et de la nuit à la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis.
  • 1990 : Création à Marseille, du Cinécadre de l’esplanade Loreto avec un nouveau groupe de jeunes en stage de réinsertion.
  • 1991 : Invité par Alain Crombecque, à l’occasion du 20e anniversaire de la mort de Jean Vilar, il crée à Avignon, au musée Lapidaire, Ces empereurs aux ombrelles trouées avec un groupe de “jeunes de la banlieue” avignonnaise. Sortie, aux Éditions Verdier, des Œuvres complètes (45 pièces de théâtre, dont une vingtaine inédite, 3 tomes, 4 400 pages.)
  • 1993 : Écrit et met en scène, à Marseille, à partir du texte Le Chant d’amour des alphabets d’Auschwitz, avec 80 jeunes en stage, Adam quoi? présenté sur deux jours dans dix lieux de la ville.
  • 1994-1995 : Création avec 80 stagiaires à Strasbourg, dans les entrepôts de la SNCF de Kepler, le langage nécessaire, devenu le jour de la présentation Nous avons l’art afin de ne pas mourir de la vérité. F. Nietzsche.
  • 1996-97 : L’ Inconnu n° 5. 45 stagiaires réunis, depuis juin 1996, à Sarcelles pour une présentation du travail en janvier 1997.
  • 1998 : Premier voyage en langue maya. Première expérience avec vingt-cinq jeunes de la Seine-Saint-Denis, dans le lieu « La Maison de l’Arbre » — un hangar construit sur l’emplacement des studios de Méliès — que lui a attribué le Conseil général de la Seine-Saint-Denis.
  • 1998-1999 : Deuxième voyage en langue maya avec surréalistes à bord, créé à Genève, dans les entrepôts Sécheron, suite de l’aventure commencée à Montreuil à laquelle s’est rajouté un groupe de genevois. Les incertitudes de Werner Heisenberg. Feuilles de brouillon pour recueillir les larmes des cathédrales dans la tempête et dire Jean Cavaillès sur une aire de jeu, créé à Genève dans les locaux de la CIP avec vingt-cinq genevois, auxquels se sont rajoutés quelques français.
  • 1999 : À l’occasion de la sortie en librairie, le 20 septembre, de La parole errante publiée par les Éditions Verdier (1760 pages), expositions, lectures et rencontres (Seine-Saint-Denis, Île-de-France.)
  • 2000 : Écriture de la « Traversée des langages » et lancement du projet d’aménagement de la Maison de l’Arbre.
  • 2001 : Pour le début des travaux d’aménagement de la Maison de l’Arbre, « Les voyages de Don Quichotte » : exposition-réponse à la question « Avec quels mots, avec quelles images inventer un lieu culturel… ».
  • 2002 : Première lecture de Didascalie se promenant seule dans un théâtre vide sur l’invitation du Théâtre universitaire de Besançon.
  • 2003 : Le Couteau d’Évariste Galois avec lequel Dedekind fait exister la droite en mathématiques, ce soir traits d’Hexagrammes à la recherche du livre des mutations (premier titre : Éventualité de la géométrie survivante d'après le Colloque d’Erlangen). Texte écrit et mis en scène par Armand Gatti, assisté d’Emmanuel Deleage, au Théâtre Universitaire de Franche-Comté à Besançon, avec la participation de Centre Jacques Petit et La parole errante. Coordination : Lucile Garbagnati. Travail mené durant les mois de juillet et août avec des étudiants français et étrangers, représentations publiques les 28, 29, 30 août 2003 au gymnase Fontaine Écu à Besançon.
  • 2004 : Mise en scène par Armand Gatti de La Fête de l'Âne de Zarathustra, écrit par Jean-Pierre Faye à partir de l'œuvre de Nietzsche et de sa correspondance avec Lou von Salomé. Travail mené avec des étudiants de l'Université de Technologie de Compiègne. Inauguration en juin 2004 du couvent des Récollets à Paris. Invité d'honneur du Festival Volterra Teatro (en Toscane) en juillet 2004.
  • 2006 : Les Oscillations de Pythagore à la recherche du masque de Dionysos (premier titre : Possibilités contradictoires d'opéra). Texte écrit et mis en scène par Armand Gatti, assisté d’Emmanuel Deleage et Matthieu Aubert, à l'Établissement public de santé de Ville-Evrard à Neuilly-sur-Marne, avec l'Université Paris 8 et La parole errante. Coordination : Gilles Durupt. Travail mené durant les mois de juillet et août avec des étudiants français et étrangers, représentations publiques les 27, 28, 29, 30 août 2006 aux Anciennes cuisines de Ville-Evrard.
  • 2006 : Lecture par Armand Gatti à la ferme de la famille Hélie, jouxtant le maquis de la forêt de la Berbeyrolle, de son poème Les Cinq Noms de Résistance de Georges Guingouin, poème rendu impossible par les mots du langage politique qui le hantent, mais les arbres de la forêt de la Berbeyrolle maintiennent le combat. Par son toujours maquisard "Don Qui?"
  • 2007 : Qu'importe le langage de gauche ou le langage de droite, la Rose blanche refleurit à chaque printemps d'Armand Gatti, nouvelle version de Ne pas perdre de temps sur un titre. Que mettez-vous à la place? Une rose blanche, initialement publié en 1969 dans Le Petit manuel de guérilla urbaine, avec trois autres pièces "d'intervention" à destination des groupes d'agit-prop. Mise en scène d'Armand Gatti, à l'Établissement public de santé de Ville-Evrard à Neuilly-sur-Marne, avec l'association Les Diseurs du Théâtre de la Ville-Evrard et La parole errante. Coordination : Fatima Kaci-Doukhan et Robert Suleiman Darnai. Travail mené de mars à octobre avec des étudiants, des chômeurs, des comédiens et des médecins. Représentations publiques prévues pour octobre 2007 à Ville-Evrard. Lecture le 10 juin à la Comédie Française par les comédiens de la Troupe de " Le Passage des oiseaux dans le ciel".

[modifier] Repères bibliographiques

Quelques titres d’œuvres théâtrales d’Armand Gatti :

  • Le Seuil
  • La Vie de Churchill, 1954
  • Envoyé spécial dans la cage aux fauves, 1955
  • Chine, 1956
  • Sibérie, O + l’infini, 1958
  • Le Poisson noir, 1958
  • L’Enfant-rat et Le Voyage du Grand Tchou, 1960
  • La Vie imaginaire de l’éboueur Auguste G., La Seconde existence du camp de Tatenberg, Chroniques d’une planète provisoire, 1962
  • Chant public devant deux chaises électriques, 1964
  • V comme Viêt Nam, 1967
  • Les Treize Soleils de la rue Saint-Blaise, 1968
  • La Naissance, 1968
  • La Passion du général Franco, 1968
  • Journal d’un guérillero, 1968
  • Un homme seul, 1969
  • Rosa collective, 1973
  • La Passion du général Franco par les émigrés eux-mêmes et La Tribu des Carcana en guerre contre quoi ?, 1975
  • L’Arche
  • Le Crapaud-buffle, 1959
  • Chant public devant deux chaises électriques, 1966
  • L’Éther vague
  • Opéra avec titre long, 1987
  • Les Analogues du réel, 1988
  • La Parole errante
  • Il tuo nome era Letizia (Ton nom était joie), 1987
  • Œuvres théâtrales, trois tomes, regroupant 44 pièces 1958-1990 sous coffret, introduction et présentation par Michel Séonnet, Lagrasse, Verdier, 1991
  • Le Chant d’amour des alphabets d’Auschwitz, Lagrasse, Verdier,1992
  • La Journée d’une infirmière, Lagrasse, Verdier, 1995 (Mise en scène de Moha Melhaa : 2005)
  • Notre tranchée de chaque jour, Lagrasse, Verdier,1996
  • L’Enfant Rat, Lagrasse, Verdier, 1997
  • La Part en trop, Lagrasse, Verdier, 1997
  • La Parole errante, 1999 (Mise en scène de Frédéric Ferrer : 2003)
  • La poésie de l'étoile, paroles, textes et parcours, 1998, éditions Charles Léopold Mayer/Ed. Descartes et Cie (ISBN 2-91030-195-8)
  • Gatti à Marseille, coffret livre/vidéo, coproduction 13 Production : La Parole errante, Verdier, Lagrasse Verdier, 1993
  • De l’anarchie comme battement d’ailes : I, 2000 ; II, 2001 ; III, 2002 ; IV, 2003, Paris, Syllepse
  • Le couteau-toast d'Evariste Galois, préface d'Olivier Neveux, Lagrasse, Verdier, 2006.

[modifier] Repères cinématographiques

[modifier] Quelques films d’Armand Gatti

  • L’Enclos, 1960, scénario et dialogues écrits en collaboration avec Pierre Joffroy ; principaux interprètes : H.C. Blech, Jean Négroni. Prix de la critique de cinéma en 1961 à Cannes. L’Enclos est sorti en DVD aux éditions Doriane Films et Clavis Films en 2003.
  • El Otro Cristobal, 1962, scénario, dialogues et réalisation, Armand Gatti. Interprètes : nombreux acteurs cubains et Jean Bouise dans le rôle de Cristobal. Prix des Écrivains de cinéma et de télévision à Cannes en 1963.
  • Der Übergang über den Ebro (Le Passage de l’Ebre), 1969, scénario, dialogue et réalisation : Armand Gatti. Production : SRS (TV de Stuttgart).
  • Le Lion, sa cage et ses ailes, 1975-77, film vidéo d’Armand Gatti. Six séquences sur Montbéliard à travers ses émigrés. Tournage et montage : Stéphane Gatti et Hélène Chatelain. Production : CAC de Montbéliard, Les Voyelles, INA.
  • La Première Lettre, 1977-79, sept films vidéo d’Armand Gatti. Tournage et montage : Stéphane Gatti, Hélène Chatelain, Claude Mouriéras. Production : INA, Les Voyelles, L’Isle d’Abeau Animation, Ville Nouvelle de l’Isle d’Abeau, Ville de Romans, IRMMAD.
  • Nous étions tous des noms d’arbres, 1981-82, scénario, dialogues, réalisation d’Armand Gatti. Film coproduit par Tricontinental, RTBF, Les Voyelles, Dérive Production, AGIT et AATON. Prix Jean Delmas de la revue Jeune cinéma au Festival de Cannes, Prix du meilleur film de l’année au Festival de Londres.
  • Ton nom était joie, 1987, poème d’Armand Gatti, film vidéo réalisé par Stéphane Gatti. Prix Télérama du Festival de Montbéliard en 1988.

[modifier] Quelques films autour de l’œuvre d’Armand Gatti

  • Un poème, cinq films, 1980, auteur : Hélène Chatelain, réalisation et montage : Stéphane Gatti.
  • Nous ne sommes pas des personnages historiques, 1983-84, auteur et réalisatrice : Hélène Chatelain.
  • Le Dernier Maquis, 1985, réalisation : Stéphane Gatti.
  • L’interrogatoire d’Armand Gatti par les trois chats, film de Stéphane Gatti et Michel Séonnet.
  • Les Combats du jour et de la nuit à la prison de Fleury-Mérogis, 1989, mise en scène : Stéphane Gatti.
  • Les Trois Trajets d’Armand Gatti, 1989, film de Raoul Sangla.
  • La Reconstitution de l’esplanade Loreto, 1990-91, réalisation : Stéphane Gatti.
  • Le Cinécadre de l’esplanade Loreto reconstitué à Marseille pour la grande parade des pays de l’Est, 1990-91, film de Stéphane Gatti.
  • Qui suis-je ? 1990-91, réalisation : Hélène Chatelain, montage : Stéphane Gatti.
  • Jamais le chant des oiseaux n’avait été si fraternel, 1990-91, réalisation : Stéphane Gatti.
  • Armand Gatti, 1997, réalisation : Stéphane Gatti, scénario : Michel Séonnet.

[modifier] Liens externes