Arméniens de Turquie

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Les Arméniens de Turquie, après la fondation officielle de l'État turc en 1923 par Mustafa Kémal, pour la plupart survivants du génocide arménien de 1915-1916, vivent actuellement principalement à Istanbul (60%). 100 000 Arméniens au total vivraient en Turquie. Ce nombre ne prend pas en compte les Hémichis, musulmans arménophones.

Ce peuple s'était établi historiquement depuis des millénaires dans l'est de Asie mineure et au sud du Caucase. Mais, vers la fin du Moyen Âge, les Turcs, venus d'Asie centrale, s'imposèrent sur cette région, et fondèrent l'Empire ottoman. Alors les Arméniens devinrent une minorité, dont une grande partie fut victime d'un génocide juste avant la chute de l'Empire dans lequel ils vécurent longtemps discriminés par le gouvernement.

La plupart des Arméniens habitent à Istanbul, mais aussi dans d'autres villes, notamment à l'est du pays[1]. Il reste quelques résidus d'implantation arménienne, notamment près d'Antioche (village de Vakif) et, plus au nord, autour de Van, un des centres spirituels de l'Arménie historique (église d'Aghtamar).


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[modifier] Notes et références

  1. Aujourd’hui la communauté arménienne d'Istanbul, évaluée à 60 000 personnes (soit 60% grosso modo de la population turque arménienne), possède 33 églises apostoliques, 12 églises catholiques et 3 églises protestantes ; 2 hôpitaux (Sourp Pirgitch et Sourp Agop), 2 orphelinats, 19 écoles et 3 journaux en langue arménienne, dont Jamanak (fondé en 1908) actuellement le plus vieux quotidien de Turquie.

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