Arioviste

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D'après Jules César, Arioviste était le chef de la coalition germanique des Suèves.

En 75 av. J.-C., les Germains arrivèrent sous le commandement d'Arioviste dans les environs de Mogontiacum, où ils traversèrent le Rhin en direction de la Gaule. En 61 avant notre ère, à l'appel de leurs alliés Séquanes, les Suèves passent le Rhin et infligent une lourde défaite aux Éduens (représentant du "parti pro-romain" en Gaule indépendante) à la bataille d'Admagetobriga. Arioviste décide alors d'établir ses cent vingt mille hommes sur un bon tiers du territoire de ses malheureux alliés Séquanes (à cheval sur les actuelles Alsace et Franche-Comté).

Voulant ménager sa frontière septentrionale assez vulnérable (La province romaine de Narbonnaise commençant à la hauteur de Genève), Rome salue, en 59 avant notre ère, l'accession par César au consulat.

Celui-ci, entre en guerre conter Arioviste, en protégeant les peuples gaulois, faisant jouer la fibre anti-germanique, accentuant dans Guerre des Gaules un danger touchant le gaule entière.

Arioviste est battu en 58 av.n.è., lors de la première campagne de César. Il s'enfuit en Germanie, abandonnant ses femmes et ses filles aux romains, puis meurt peu après^[1].

[modifier] Source primaire

• Jules César : Commentaires sur la Guerre des Gaules, livres I et V, 30.

[modifier] Bibliographie

• Christian Goudineau, César et la Gaule, Errance, Paris, 1990
• Christian Goudineau, « César et la Guerre des Gaules », in J. César, Guerre des Gaules, Imprimerie nationale, Paris, 1994

[modifier] Notes