Architecture Belle Époque à Nice

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Entre 1850 et 1925, l'essor touristique de Nice est du à la noblesse et la bourgeoisie fortunée. On passe ainsi les mauvais jours sur la Riviera mais on la fuit dès les chaleurs estivales arrivées.

Pour certains la Belle Époque va de 1870 à 1914, mais pour Nice il est plus commode de l'étendre (comme le fait Michel Steve) de 1860 (date du Rattachement à la France) à 1914. Ainsi définie, ce fut une période où l'on construisit de nombreux bâtiments remarquabables souvent qualifiés de « palais » selon un usage local.

C'est durant cette période que sortit de terre le Quartier des Musiciens.

Ces palais vont utiliser les techniques de décoration de l'architecture nouvelle : parmi elles, le traitement des façades et des toitures.

Ainsi les simples balcons niçois vont évoluer vers des oriels.

Pour singulariser sa création, les architectes vont fabriquer un décor (limité au public de la rue) en faisant appel à des placages de reliefs en stuc, des colonnades, des cariatides, etc.

Un bâtiment avenue Maréchal Joffre
Un bâtiment avenue Maréchal Joffre
Parfois, le toit va déborder à la manière toscane avec des consoles servant de décoration.

Plus original encore, les angles du palais au carrefour des rues seront très souvent surmontés d'une coupole fièrement dressée, de forme sphérique ou souvent allongée. Elle est couverte d'ardoises, à la mode "hausmanienne" ou de tuiles vernissées rappelant l'habitude ligure de la région niçoise.

Le palais Cauvin (Palais Pauline), rue de Lépante
Le palais Cauvin (Palais Pauline), rue de Lépante

Sommaire

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

[modifier] Bibliographie

  • Michel Steve, L'Architecture Belle Époque [1860-1914] à Nice, 48 pages, 1995, Demaistre, Nice (6 rue Paul-Bounin), ISBN 2-84194-002-0

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