Antoine Dénériaz

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Antoine Dénériaz, né le 6 mars 1976 à Bonneville en Haute-Savoie, est un skieur alpin français, spécialiste de la descente.

Sommaire

[modifier] Débuts

Il accède à l'équipe de France en 1997 prenant le flambeau à la tête de cette équipe en descente, s'entraînant aux côtés de deux grands champions que sont Luc Alphand (vainqueur de la coupe du monde 1997) et Jean-Luc Crétier (champion olympique en 1998). Il réalise son premier coup d'éclat en 1998 dans la descente de Val d'Isère où il sera tout proche d'un podium (quatrième). Malheureusement il faudra attendre quatre années pour le revoir sur le devant de la scène, en effet en 2002, Antoine remporte sa toute première victoire en coupe du monde en Italie à Val Gardena, intégrant par la même la liste restreinte des meilleurs descendeurs du monde, succès qu'il confirme à Lillehammer quelques semaines plus tard. Il ré-édite l'année suivante son exploit à Val Gardena en s'imposant de nouveau en descente.

[modifier] Le tournant

Arrive 2005, Antoine décide de faire des championnats du monde son objectif, mais le 7 janvier 2005 lors d'une séance d'entraînement à Chamonix, il se blesse gravement au genou (déchirure du ligament croisé antérieur du genou gauche), l'écartant du même coup des pistes pour six longs mois, cependant il confie en souriant à son directeur d'équipe : Puisque je ne serai pas champion du monde, je serai champion olympique.[1].

[modifier] Objectif : devenir champion olympique

Après cette longue convalescence, Antoine Deneriaz revient donc sur les pistes en juillet 2005 avec la ferme intention de réussir un grand coup aux JO de Turin de 2006, malgré des premiers résultats décevants voire catastrophiques (comme en témoigne sa 34e place dans la descente de Wengen trois semaines avant la compétition olympique), Deneriaz continue de croire en ses chances. Au JO, lors des entraînements à Turin qui déterminent l'ordre des départs, il réalise le meilleur temps ce qui lui permet de partir le dernier, après tous les favoris. Le dimanche 12 février 2006, avant de s'élancer, il est donc le dernier skieur à pouvoir empêcher Michael Walchhofer de remporter le titre olympique. Il s'élance alors pour sans doute la plus belle course de sa carrière, la plus réussie, devançant l'Autrichien à tous les chronos intermédiaires et réalisant le meilleur temps sur la ligne d'arrivée. Il devient ainsi champion olympique de descente, rejoignant dans l'histoire du ski alpin français, les autres médaillés d'or olympique de descente Henri Oreiller, Jean Vuarnet, Jean-Claude Killy et Jean-Luc Crétier.

Voir la descente

[modifier] L'après-JO

Auréolé de son titre olympique, Antoine est attendu sur toutes les descentes, à commencer par celle d'Aare (première descente deux semaines après les JO) mais il est victime d'une violente et spectaculaire chute qui le contraint de s'éloigner de nouveau des pistes pour plusieurs semaines. Il revient pour la saison 2007 avec de nouveaux objectifs dont celui de défendre à chaque course son statut olympique et celui de s'imposer aux championnats du monde qui se déroule à Aare, mais son début de saison laisse à désirer, bien qu'effectuant une bonne entrée en super G, il rate complètement ses deux premières descentes, très loin de son niveau olympique. Le 5 décembre 2007 il annonce sa retraite sportive à 31 ans.[2]

[modifier] Palmarès

[modifier] Jeux Olympiques d'hiver

[modifier] Coupe du Monde

  • Meilleur classement au Général : 20e en 2004.
  • 3 victoires en course (3 en descente).

[modifier] Saison par saison

(état au 2 novembre 2006)

[modifier] Références

  1. Article de Match
  2. L'EQUIPE.FR Ski alpin - Retraite - Dénériaz préfère arrêter

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

[modifier] Lien externe