Antik Batik
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Antik Batik est une marque de prêt à porter parisienne. D’inspiration très ethnique, elle s’adresse à celles qui rêvent de parcourir les cinq continents avec un look authentique et chic.
[modifier] Biographie
Antik Batik a été fondée par Gabriella Cortese, née à Turin, en Italie, et aujourd’hui installée à Paris. Après avoir appris à broder et à coudre, elle débute des études de lettres. A 18 ans, elle arrive à Paris pour apprendre le français, cherche à gagner un peu d’argent et se retrouve danseuse au « Crazy Horse Saloon ». Elle y apprend la sensualité des corps, habillés de voiles ou de la seule lumière. Si elle n’apprécie guère cette image fantasmée de la femme qui plaît aux hommes, elle ne regrette rien et mettra plus tard dans sa lingerie sexy des réminiscences de cette période.
Elle parcourt les cinq continents à la découverte de mille et une cultures, puis se pose un temps en Indonésie. De retour en France en 1992, des souvenirs plein la tête et les valises, elle réalise ses premiers dessins et se lance dans la création de paréos en batik (technique d’impression de la soie) dont elle européanise les imprimés, commercialisés sous le nom d'Antik Batik.
[modifier] Les créations
Au début, Antik Batik ne diffuse que des accessoires (écharpes, sacs, ceintures, sandalettes). Avec la découverte de l’Inde et de son artisanat, cette créatrice commence à dessiner des vêtements. En 1994, sa première collection propose des tuniques brodées, des kaftans qui évoquent un ailleurs à la mode, mais sans cet exotisme importable dès que les vacances sont terminées.
L’Inde l’émeut et l’éblouit. Les indiens possèdent tous les talents : la teinture artisanale, les broderies fines... Chez Antik Batik, tout est fait main. On retrouve toujours des jeux de contraste entre l’opaque les broderies, la soie, les étamines de laine, le velours, les perles et les paillettes vieillies à l’acide donnant l’illusion de vêtements retrouvés dans les malles aux trésors de lointains voyageurs. Elle dessine ses modèles, choisit les cotons et les soies, harmonise elle-même les couleurs, imagine les broderies. En 2000, Gabriella décline ses collections femme (vêtements et accessoires) pour l’enfant. C’est l’une des premières créatrices à avoir donné aux petites filles le plaisir d’être habillées comme « maman ». En 2005, en association avec Dim, elle crée sa première ligne de lingerie.
Si l’Inde reste un port d’attache, l’inspiration de Gabriella Cortese est vagabonde. Pour sa mode baladeuse et rêveuse, elle sillonne aussi bien les steppes, les Balkans ou la Scandinavie. Les images sont volées aussi bien dans une exposition londonienne sur les samouraïs, que dans une rue d’Ukraine. Elles émanent encore de souvenirs de Klimt ou de morceaux de tissus récupérés sur des marchés italiens. Cette même année, elle dessine également pour l’enseigne André une ligne de chaussures et de sacs. La créatrice est toujours partante pour dessiner une poupée frimousse pour l’Unicef ou pour donner un coup de main à l’Unesco en faveur des Touaregs du Mali. Lors du festival international du film en mai 2007, pour la deuxième année consécutive, elle s’installera à Cannes avec un « vestiaire » pour habiller les personnalités et s’étonnera encore une fois de l’engouement pour ses créations.
