Anglo American

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Logo de Anglo American plc
Repères historiques
Dates clés : 1917 : Création
Personnages clés : Mark Moody-Stuart, Président du conseil
Anthony Trahar, PDG
Cynthia Carroll, directrice générale
Fiche d’identité
Forme juridique : Société à capital ouvert (LSE : AAL)
Siège social : Londres
Activité(s) : Mine
Produit(s) : Or
Platine
Diamants
charbon
Minéraux
métaux ferreux
métaux industriels
Effectif : 209 000
Site corporatif : www.angloamerican.co.uk
Données financières
Chiffre d’affaires : 35,674 milliards USD (2007)
Consultez la documentation du modèle

Anglo American plc (LSE : AAL) est un holding britannique principalement actif dans la production et la transformation minière. Fondé en Afrique du Sud comme un entreprise minière, il se diversifie depuis quelques années.

Sommaire

[modifier] Description

Son siège social est à Londres.

[modifier] Historique

Elle est issue du Anglo American Corporation fondé en 1917 par Sir Ernest Oppenheimer. Le nom rappelle les pays d'où le financement initial provenait. En 1999, après la fusion avec Minorco, elle se renomme Anglo American. Les opérations minières sur l'or font maintenant partie du spin off AngloGold, qui fusionne plus tard avec Ashanti Goldfields Corporation pour devenir AngloGold Ashanti.

En juin 2005, elle est dénoncé par Human Rights Watch pour des atrocités commises au Congo-Kinshasa. [1]

[modifier] Filiales

Le groupe possède Tarmac (G.-B.), Copebras (Brésil) et Mondi. Il est aussi propriétaire à 45% de De Beers. [2]

Le groupe s'est séparé en juillet 2007 de sa division papier et emballage, et a réduit en octobre 2007 sa participation dans sa filiale de production d'or Anglogold Ashanti à 17,3% contre 41,6% auparavant.

[modifier] Controverses

Le groupe Anglo American a été vivement critiqué en août 2007 par l'ONG britannique War on Want pour son dossier peu reluisant en droits humains. Selon un rapport de l'ONG, Anglo American serait coupable d'évictions massives aux Phillipines et en Afrique du Sud et de pratiques environnementalement destructices au Ghana et au Mali.[3]

Le holding britannique a aussi été critiqué par divers groupes environnementaux pour son rôle dans le développement de Pebble Mine, en Alaska. Selon les opposants du projet, le complexe minier risque de grandement impacter l'environnement de la région de Bristol Bay en bloquant le frayage de la plus grande population restante de saumons rouges au monde.[4]

[modifier] Liens externes

[modifier] Source

  1. Human Rights Watch, D.R. Congo: Gold Fuels Massive Human Rights Atrocities, Leading international corporations established links to warlords, 2 juin 2005
  2. (en) Annonce
  3. Anglo American: The Alternative Report
  4. Alaskans Weigh the Cost of Gold. Consulté le 2007-12-27