André Boniface Louis Riquetti de Mirabeau

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Caricature anonyme de Mirabeau-Tonneau
Caricature anonyme de Mirabeau-Tonneau

André Boniface Louis Riquetti, vicomte de Mirabeau, dit "Mirabeau-Tonneau", né à Paris, le 30 novembre 1754, mort à Fribourg-en-Brisgau, Allemagne, le 15 septembre 1795.

Fils de Victor Riquetti, marquis de Mirabeau et de Marie-Geneviève de Vassan, frère cadet d' Honoré Gabriel Riqueti, comte de Mirabeau.

Sommaire

[modifier] Sous la Révolution

André Boniface Louis Riquetti, vicomte de Mirabeau était presque aussi débauché que son frère aîné, son embonpoint et son ivrognerie lui vaut le surnom de "Mirabeau-Tonneau". Rapidement conscient de n’être que l’ombre de son frère Mirabeau-Tonnerre, le malheureux André Boniface constata : «Dans une autre famille, je passerai pour un mauvais sujet et un homme d’esprit, dans la mienne je suis un sot et un honnête homme ».

Écrivain possédant de l'esprit, auteur d'innombrables bons mots, il fut aussi le collaborateur du journal les Actes des Apôtres.

Ardent défenseur de la monarchie à l'Assemblée constituante où il fut envoyé siéger par les nobles de la sénéchaussée de Limoges. Quand il vint lui soumettre un projet de discours, son père le marquis de Mirabeau lui jeta comme une gifle à travers la figure : «Quand on a un frère comme le vôtre aux États Généraux et qu’on est vous, on laisse parler son frère et l’on garde le silence ».

En 1790, le vicomte réside au château de Polangis, situé sur le territoire du hameau dit La Branche-du-Pont-de-Saint-Maur. Il encourage les habitants à se séparer de Saint-Maur, commune à laquelle ils sont rattachés. Ceux-ci, dirigés par Edmée Lheureux, marchand de bois, proclament leur commune indépendante[1].

Son parti étant minoritaire à l'Assemblée constituante, il donne sa démission de député en juin 1790 et émigre en Allemagne. Il s'installle en pays de Bade où il meurt d'apoplexie.

[modifier] Notes et références de l'article

[modifier] Notes

  1. Bousquié, Georges, Voici Joinville, Bleu éditions, 1964

[modifier] Référence

[modifier] Liens et documents externes

  • André Pagès, « L'Autre Mirabeau », Académie des Sciences et des Lettres de Montpellier, conférence n° 3812.
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