Amr ben Koulthoum

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'Amr ben Koulthoum (arabe : تحرير عمرو بن كلثوم) était un poète arabe de la période pré-islamique, et aurait vécu de 450 à 600 après J.-C..

Sommaire

[modifier] Biographie

Abou 'Abbad 'Amr ben Koulthoum serait né vers 450 dans la tribu des Taghlib. Il descendrait du poète El Mouhalhil de par sa mère Laïla.

Il a passé une grande partie de sa vie en guerre, comme par exemple durant la guerre d'El Basous. Il s'est opposé au poète El Harith Ben Hilliza durant un différent plaidé devant le roi de Hira, 'Amr ben Hind. Mais le roi donne raison à son rival, qui s'exprime de façon plus flatteuse.

Le poète a de nouveau affaire au roi, plus tard : le monarque, très vaniteux, tente d'humilier la mère du poète ; 'Amr ben Koulthoum tue alors le roi, et entame alors une vie d'errance. Capturé, il arrive à être libéré pour s'éteindre en 600 après J.-C.

[modifier] Extrait

Voilà la fin de la mu'allaqât, qui montre la fierté du poète et la force de sa déclaration, traduite par Jean-Jacques Schmidt

Tu peux forcer les autres à s'avilir, mais pas nous
Nous avons si bien empli la terre qu'elle n'est pas assez
Grande pour nous contenir, et l'eau de la mer
Nous l'avons couverte de nos navires
Devant nos fils à peine sevrés, les plus grands monarques
se prosternent.

Traduction de Pierre Larcher (v. 99-101):

Si jamais roi inflige humiliation aux gens,

Nous refusons d'admettre qu'on nous puisse abaisser!


La terre avons emplie, à nous la rendre étroite:

Nous couvrirons, de nos vaisseaux, l'eau de la mer!


Et l'un de nos fils vient-il à être sevré

Que les tyrans s'abattent devant lui prosternés!

[modifier] Référence

  • Les Mou'allaqât, poèsie arabe pré-islamique, Paris, Seghers (1978).
  • Les Mu'allaqât, Les Sept poèmes pré-islamiques, préfacés par André Miquel, traduits et commentés par Pierre Larcher, Éditions Les immémoriaux / Fata Morgana (2000).

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