Ambrières-les-Vallées

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Ambrières-les-Vallées
Carte de localisation de Ambrières-les-Vallées
Pays France France
Région Pays de la Loire
Département Mayenne
Arrondissement Arrondissement de Mayenne
Canton Canton d'Ambrières-les-Vallées
Code Insee 53003
Code postal 53300
Maire
Mandat en cours
Dominique Collet
2001-2008
Intercommunalité Communauté de communes du Bocage Mayennais
Latitude
Longitude
48° 24′ 11″ Nord
         0° 37′ 46″ Ouest
/ 48.4030555556, -0.629444444444
Altitude 95 m (mini) – 162 m (maxi)
Superficie 38,78 km²
Population sans
doubles comptes
2 903 hab.
(1999)
Densité 74 hab./km²

Ambrières-les-Vallées est une commune française, située dans le département de la Mayenne et la région Pays de la Loire.

Son ancien nom est Ambrières jusqu'en 1910, puis Ambrières-le-Grand jusqu'en 1972. La commune absorbe Cigné et la Haie-Traversaine en 1972. La Haie-Traversaine redevient commune en 1986.

Sommaire

[modifier] Géographie

C'est un ravissant chef-lieu de canton que l'on découvre à 115 m d'altitude. à 42 km de Laval et 11 km de Mayenne. Ville-porte du Parc naturel régional Normandie-Maine et "Station Verte". Il doit son nom à sa position à proximité du confluent de la Varenne, de la Mayenne et de la Colmont, rivières entre lesquelles il s'est peu à peu développé.

[modifier] Histoire

Armoiries : D'argent au sautoir de gueules engrêlé de sable.
Armoiries : D'argent au sautoir de gueules engrêlé de sable.

[modifier] Féodalité

Ambreras en 1080, G. de Ambarils en 1128, Ambieras en 1135, son histoire commence vers 1049. À cette lointaine époque, Guillaume le Conquérant venait de prendre Lassay. Pour répondre aux attaques d'Henri Ier, roi de France et de Geoffroy Martel, comte d'Anjou et principal instigateur de la Ligue, il décida de bâtir une forteresse, sur le territoire du baron de Mayenne qui prenait parti pour son adversaire. L'actuel Hôtel-de-Ville est élevé sur l'emplacement de cette place forte (1049-1066) assise sur un rocher escarpé et inaccessible du côté de la Varenne et bénéficiant du retranchement naturel de deux vallées et de leurs cours d'eau. Ce château est à l'origine de la ville qui se trouvait à la frontière du Maine et en avant-poste de la Normandie. Les guerres féodales terminées, les habitants ont été s'agglomérer près de l'église, sur l'autre rive de la Varenne et c'est là qu'Ambrières prendra réellement son extension.

[modifier] du XVIe au XVIIIe siècle

Vers la fin du XVIIe siècle, c'était toujours une ville murée ; les vestiges des remparts limitent encore, face à la rivière, la place du château. Le 26 juillet 1698, Anne Leclerc, qui était veuve de Pierre Drouet, juge général de la baronnie d'Ambrières légua "tous ses meubles, tous ses acquets, et la tierce partie de ses propres" pour la fondation d'un hôpital "ou il y aura des personnes qui instruiront les jeunes enfants".

[modifier] Époque révolutionnaire

Sous la tourmente révolutionnaire, Ambrières fut souvent le théâtre d'opérations menées par Louis de Frotté. Ce dernier, fort d'une armée qui a compté jusqu'à 4 000 hommes recrutés pour la plupart dans la région, étendait son action jusqu'à Domfront, Juvigny-sous-Andaine, Pré-en-Pail, Villaines-la-Juhel, Gorron et Mayenne. Sanctionnés par des mesures cruelles, les Chouans se rebellèrent. Le 9 mars 1799, à 21 heures, quinze à dix-huit hommes pénètrent dans la ville, massacrant le corps de garde, saissent le commandant de la garde nationale, tuent sous ses yeux ceux dont ils avaient décrétés la mort et l'égorgent le dernier. On emmenait les familles suspectes en prison à Laval ou à Rochefort-sur-Loire et les administrateurs du canton n'osaient plus exercer leurs fonctions. Maîtres de la ville de juillet 1799 à février 1800, les Chouans de Frotté se faisaient payer régulièrement les fermages des biens nationaux sans oublier d'opérer des réquisitions et d'exiger une contribution de 300 francs de toutes les familles qui avaient un fils enrôlé dans la garde mobile. En 1799, la division royaliste d'Ambrières était sous les ordres du baron de Commarque, chef d'état-major dans l'armée de Frotté ; on le fusilla avec son chef à Verneuil.

[modifier] Histoire locale

Le 13 février 1866, la localité subit les assauts d'une épidémie de choléra qui fit dix-neuf victimes en quelques jours. Soignés par les sœurs d'Évron, les malades reçurent la visite de Mgr Wicart et du préfet de la Mayenne. Le fléau se termina, avec une procession en l'honneur de saint Roch, le 28 février 1866.

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
mars 2001 M. Dominique Collet Divers droite Conseiller général
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
1962 1968 1975 1982 1990 1999
2249 2383 2561 2679 2841 2903
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

[modifier] Économie

[modifier] Personnages célèbres

[modifier] Monuments et lieux touristiques

[modifier] Jumelages

[modifier] Références

[modifier] Voir aussi

[modifier] Notes et références


[modifier] Liens externes