Alois Brunner

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Alois Brunner est un criminel de guerre nazi né le 8 avril 1912 à Rohrbrunn en Autriche.

Sommaire

[modifier] Le Troisième Reich

En 1931, à l'âge de 19 ans, il rejoint le parti nazi. Il est devenu l'un des acteurs de la solution finale aux côtés d'Adolf Eichmann.

Il a notamment été l'instigateur des faits suivants:

Il fut également impliqué dans les rafles de Berlin et dans la déportation des enfants d'Izieu.

[modifier] L'exil en Syrie

Il est parti ensuite en Syrie vers l'année 1954, où il fut embauché comme conseiller du gouvernement. Il aida la Syrie à mettre en place des techniques de torture dans les prisons syriennes[réf. nécessaire]. Cette même année, il fut une première fois condamné à mort par contumace en France.

Il fut traqué sans relâche par Simon Wiesenthal, mais trouva refuge à Damas où il serait connu sous le nom de « Dr. Georg Fischer » ou bien Ali Mohammed. L'Allemagne et d'autres pays ont réclamé sans succès son extradition. En août 1987, Interpol lança un mandat d'arrêt international à son encontre. En 1995, le procureur de l'Allemagne annonça une récompense de 333 000 dollars pour toute information qui permettrait son arrestation.

Brunner perdit un œil et plusieurs doigts en recevant des lettres piégées qui lui furent adressées par les services secrets israéliens, le Mossad. En décembre 1999, les rumeurs refirent surface et firent état de son décès en 1996. Mais des journalistes allemands qui avaient fait un séjour en Syrie ont affirmé qu'il était toujours vivant et qu'il vivait à l'hôtel Méridien de Damas.

Le 2 mars 2001, il fut condamné à nouveau en France par contumace pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité. La peine prononcée fut la condamnation à vie.

Il est probablement mort en Syrie.

En juillet 2007, le ministère de la Justice autrichien annonce sur son site qu'une récompense de 50 000 euros est promise à toute personne qui fournirait des informations pouvant conduire à localiser ou capturer Aloïs Brunner et Aribert Heim [1].

[modifier] Notes et références

  1. (en) Avis de recherche sur le site du ministère autrichien de la justice, juillet 2007.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes