Ali Belhadj

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Ali Belhadj (arabe: علي بن الحاج\بلحاج) est le co-fondateur avec Abassi Madani du Front Islamique du Salut.

Ali Belhadj est né à Tunis en 1956 au sein d'une famille de réfugiés algériens. Ses parents sont originaires de la wilaya de Béchar, dans le sud-ouest algérien[1]. Résident dans la commune de Kouba, il prêchait dans les mosquées Sunna à Bab El-Oued et Ibn Badis à Ben Omar la révolte et la prise d'arme contre le système[réf. nécessaire]. Proche de Mustafa Bouyali, il est arrêté une première fois en 1984. Après un discours où il appelait les militants du FIS à s'armer, l'armée l'emprisonne en 1991, puis il est relâché par le président Abdelaziz Bouteflika, pour être réincarcéré quelque temps après pour propos dangereux faisant l'apologie du terrorisme[réf. nécessaire]. Le 7 mars 2006, il est libéré grâce à l'amnistie.

[modifier] Actualité

Le 24/07/2007, M. Belhadj se rend en kabylie alors que l'armée poursuit depuis plus de dix jours la traque d'une centaine d'islamistes armés, réfugiés dans le massif forestier de Yakouren, dans l'Akfadou, parmi lesquels se trouverait son fils, Abdel-Qahar, 20 ans. Ce dernier avait disparu mystérieusement en octobre 2006 du domicile familial à Alger et aurait rejoint les maquis islamistes. Ali Benhadj se serait rendu dans la région de Yakouren pour s'enquérir de la santé de son fils, blessé lors de l'opération de l'armée, et qui ferait partie de la dizaine d'islamistes qui se sont rendus aux militaires.[2]

[modifier] Notes et références

  1. Benjamin Stora, Histoire de l'Algérie depuis l'indépendance, p.107
  2. Accès direct à toute l'information sur Lalibre.be, le site du journal La Libre Belgique
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