Ahmed Djenadi

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Ahmed Djenadi (1957--) est un animateur de télévision, réalisateur et cinéaste algérien. Il est un des principaux réalisateurs de films kabyles et animateurs de l'audiovisuel kabyle.

[modifier] Biographie

Il fait des études commerciales, et obtient son brevet de maitrise des techniques comptables en 1974 (l'équivalent du baccalauréat). Il suit ensuite des cours par correspondance dans un institut Français à Lyon pendant quatre ans sanctionné par le diplôme de CED (diplôme d'expert comptable). Il n'a pu se présenter à Lyon à l’époque pour passer les examens à cause de la fameuse autorisation de sortie de l'époque (1978) imposée par le régime algérien de Boumédiène. Il occupe ensuite les fonctions de comptable, chef comptable, directeur-financier et ensuite directeur-général d'une entreprise dans le secteur du Bâtiment jusqu'en 1984, lorsqu'il opte pour une fonction libérale toujours dans le même secteur.

Il fait ses débuts dans la télévision en 1980 alors que la « super 8 » fait son apparition en Algérie. Il y réalise alors de nombreux reportages et, en 2001, en partance pour la France, il rencontre à l’aéroport Abane Ramdane de Béjaïa l'animateur kabyle Mohand Taferka, qui l'invite alors à la radio Berbère. Son passage à la radio est suivi de la télévision Berbère Télévision (BRTV) le jour même. Il est ensuite rapidement intégré à l'équipe de BRTV, pour devenir un des animateurs clés de la « chaîne amazigh » (berbère) basée en France. Il y anime hebdomadairement une émission intitulée Tamurt-iw, qui jusqu'à la fin 2006, compte en son actif 483 émissions et reportages. Il a entre autre fait interviewé plusieurs personnalités kabyles dont l'ex-chef du gouvernement algérien Ahmed Ouyahia et quelques figures du mouvement national citoyen, dit des Arouchs, dont Belaïd Abrika et Ali Gherbi.

En 2006, il réalise le premier feuilleton d'expression kabyle intitulé Aaziz aken yebghu yili (« L’Être cher ») avec ses propres moyens et ceux de quelques sponsors comme de Cristor de Bordj-Bou-Arreridj, EPB de Béjaïa, et la Sovac d'Alger. En 2007, il crée une nouvelle série de dix numéros intitulé Ussan Nni. Une autre production est en chantier et dont le titre est assez révélateur Asirem ou « espoir » qui a été écrit par sa fille Hafsa Djenadi agée de 21 ans,et étudiante en quatrième année à l'université.

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens externes