Ahmad Shamlou

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Ahmad Shamlou (12 décembre 1925 - 24 juillet 2000) (en persan : احمد شاملو)est un des grands poètes iraniens du XXe siècle. Contemporain - entre autres de Sohrab Sepehri, Forough Farrokhzad et Nima Yushij, ce dernier l'ayant beaucoup inspiré. Sa poésie est complexe. Elle utilise pourtant des images simples, qui contribuent grandement à l'intensité de ses poèmes. Il utilise généralement des images traditionnelles, familières à son audience iranienne à travers les travaux de Hafez et de Omar Khayyam. Il a mélangé les images abstraites et concrètes d'une façon inédite dans la poésie perse, ce qui a désarçonné certains amateurs d'une poésie persane plus traditionnelle.

Shamlou a traduit beaucoup d'œuvres depuis l'allemand et le français en persan, ses propres œuvres ont elles aussi été traduites. Il a écrit également plusieurs pièces de théâtre et édité les travaux des poètes classiques persans les plus importants, en particulier Hafez. Son œuvre en six volumes Ketab-e Koucheh ("Le livre de la ruelle") est une contribution majeure à la compréhension des croyances et de la langue du folklore persan.

A part sa passion première qu'était la poésie, Shamlou a eu de nombreuses autres activités dont le journalisme, l'écriture d'histoires pour enfants, de scénarii et de nouvelles.

Sommaire

[modifier] Biographie

Ahmad Shamlou est né à Téhéran et a passé son enfance dans différentes villes d'Iran. Son père étant officier dans l'armée, le petit Ahmad et sa famille durent le suivre et déménager souvent d'une ville à l'autre.
Après la naissance d'Ahmad, sa famille habitera Rasht, Semirom, Isfahan, Abadeh et Shiraz. À partir de 1932, il est scolarisé à Khash, Zahedan puis Mashhad. Ses études secondaires entamées en 1939 se déroulent à Birjand, Mashhad et Téhéran. En 1943 il tente de finir le secondaire à Gorgan, Torkaman-sahra puis Orumieh, il n'obtiendra finalement pas de diplôme secondaire.

Il commence le métier de journaliste.

[modifier] Deux poèmes de Shamlou

Aujourd’hui, le poème est l’arme du peuple
Car les poètes sont les branches de la forêt du peuple
Ce ne sont plus les jasmins et les jacinthes du patio de n’importe qui


S’il n’y a pas d’amour
Il n y a jamais un être
qui ait le courage d’un tel voyage
Pourtant,
Toi, mon coeur bohème
N’oublie pas que nous avons respecté l’amour, toi et moi-
N’oublie pas,
que nous,
toi et moi,
nous avons respecté l’homme
soit il était le chef d’œuvre de Dieu
soit il n’était pas


Traduits par Mahshid Moshiri
Référence: Dictionnaire des poètes renommés persans: À partir de l'apparition du persan dari jusqu'à nos jours. Téhéran, Aryan-Tarjoman, 2007

[modifier] Bibliographie

  • Les chansons oubliées
  • Ghatnameh
  • Ahanhaa va Ehsas
  • Havaye taze
  • Baghe ayneh
  • Les moments et les toujours
  • Ayda dans le miroir
  • Ayda: Derakht va Khanjar va khatereh
  • Ghoghnous dar baran
  • Marsiehaaye Khak
  • Shekoftan dar meh
  • Ebrahin dans le feu
  • Deshneh dar dis
  • Taranehaaye koochake ghorbat
  • Madayehe bi-seleh
  • Dar aastaaneh
  • Hadiseh bighararieh mahaan

[modifier] Références

Rouzegar-e Gharibist Nazanin, 2003, ISBN 964-6974-49-X