Agäw

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Les populations Agäw sont les populations historiquement dominantes des hautes terres de l'Éthiopie du Nord, en particulier autour du lac Tana.

Les langues Agäw ne sont cependant plus parlées que par de petits groupes. Elles ont été largement recouverte par le développement de l'Amharique et dans une moindre mesure du Tigrinya (des langues sémitiques), qu'elles ont influencées. Elles appartiennent au groupe des Langues couchitiques, elles-même cousines des Langues sémitiques au sein du groupe des langues afro-asiatiques.

Les Agäw sont cités avec certitude pour la première fois dans une inscription du IVe siècle du roi axoumite Ezana. Ils ont dominé une série de petites principautés ou royaumes en dehors du contrôle impérial Éthiopien,et ce jusqu'au XVIIe siècle. Les Agäws n'ont jamais eu d'unité religieuse, politique ou linguistique.

Certains étaient Juifs. Leurs descendants sont les actuels Beta Israel ou Falashas. Ils ont cessé de parler Agäw entre le XIXe et le XXe siècle selon les régions. Cependant, « une langue Agäw, le quarennia était encore parlé par [...] les 2 000 Beta Israel très isolés de la région de Quara [...], de même que par leurs voisins, également d'origine Agäw[1]» lors de leur émigration vers Israël en 1992. Elle est aujourd'hui en voie d'être remplacée par l'Hébreu.

Beaucoup étaient chrétiens.

D'autres enfin étaient païens, ou pratiquaient des synchrétismes pagano-Judaïques, comme les Kamantes.

[modifier] Principaux sous-groupes

Les Agäw du Nord sont connus comme les Bilen, autour de Keren, en Érythrée.

Les Agäw de l'Ouest sont connus comme les Qemant ou Kamante, autour de Gondar

Les Agäw de l'Est sont connus comme les Kamir, autour de Sokota

Les Agäw du Sud sont connus comme les Awngi, autour de Dangila

[modifier] Liens

[modifier] Notes et références

  1. Les enfants de la reine de Saba, P.31