2e division de cavalerie (France)

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2e Division de Cavalerie
Période
Pays France France
Branche Armée de Terre
Type Division de Cavalerie
Rôle Cavalerie
Guerres Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale

Sommaire

[modifier] Les chefs de la 2e division de cavalerie

Printemps 1815: général de division Hippolyte-Marie-Guillaume de Rosnyvinen, Comte de Piré

[modifier] 1er Empire

[modifier] Les Cent-Jours

[modifier] Composition

Au printemps 1815 commandée par le général de division Hippolyte-Marie-Guillaume de Rosnyvinen, Comte de Piré.

[modifier] La Première Guerre mondiale

La 2e division de cavalerie est mobilisée en août 1914, dans la région de Paris (20e région).

[modifier] Composition

[modifier] A la mobilisation d'août 1914

[modifier] Changement au cours de la Première Guerre mondiale

[modifier] 1914

Combats de Gosselming et de Saint-Georges.

[modifier] 1915

  • En février : éléments engagées dans les combats de Norroy et du signal de Xon (autres éléments en secteur).
  • 3 – 20 mars : Eléments en secteur vers Badonviller, à la disposition de la 71e D.I.
  • 20 mars – 12 juillet : Occupation d'un secteur entre la Vezouse et la voie ferrée d'Avricourt.
  • 12 juillet – 1er septembre : Mouvement de rocade et occupation d'un secteur entre le Sânon et Bezange-la-Grande.
  • 19 septembre – 8 octobre : tenue prête, vers Dampierre-le-Château, à intervenir dans la 2e Bataille de Champagne ; non engagée.
  • 12 octobre : occupation d'un secteur vers Burnhaupt-le-Haut et Leimbach.

[modifier] 1916

  • 1er – 22 juin - Mouvement de rocade et occupation d'un secteur entre la frontière suisse et Fulleren.
  • Du 9 août au 3 septembre, Bataille de la Somme : éléments à pied engagés dans le secteur de Lihons.
  • 2 décembre 1916 – 29 janvier 1917 : Occupation d'un secteur vers Condé-sur-Aisne et Venizel.

[modifier] 1917

  • 29 janvier – 7 avril : Regroupement vers Provins ; repos.
  • 7 – 18 avril – Mouvement vers la région d'Epernay, puis vers celle de Fismes.

Tenue prête, vers Ventelay, à intervenir, en vue de la poursuite dans la 2e Bataille de l'Aisne : non engagée.

  • 12 avril - 5 mai : éléments à pied engagés vers les Cavaliers de Courcy.
  • 3 mai – 25 août – Mouvement vers le front et occupation (avec des éléments des 4e et 7e et des éléments territoriaux) d'un secteur entre la ferme des Marquises et les abords est de Reims.
  • 25 octobre-26 décembre: occupation (avec des éléments des 4e et 6e, et de la 31eD.I.) d'un secteur entre la ferme des Marquises et les abords est de Reims

[modifier] 1918

  • 16 avril – 1er mai : Engagée dans la 3e bataille des Flandres: Combats des monts des Flandres.
  • 1er - 6 juin : engagée dans la 3e Bataille de l'Aisne : Défense des lisières est de la forêt de Villers-Cotterêts.
  • 12 – 20 juillet : Tenue prête à intervenir dans le 2e Bataille de la Marne (quelques éléments engagés).
  • 8 août : Engagée dans la 3e bataille de Picardie vers Montdidier, combat de Bus.
  • 27 août – 2 septembre : Tenue prête, près de Roye, à intervenir dans l'offensive en cours ; non engagée.
  • 18 septembre – 3 octobre: Mouvement vers Proven et Rousbrugge-Haringhe.
  • 28 septembre, engagée dans la bataille des crêtes et de Flandres: attaque de Passchendaele.
  • 14 – 20 octobre – Engagée dans la poursuite : Prise d'Ardoye, de Pitthem, de Grouwenboom et de Vynckt.
  • 10 – 11 novembre – Tenue prête à intervenir dans la bataille de l'Escaut ; non engagée.

[modifier] L'entre-deux-guerres

[modifier] La Seconde Guerre mondiale

Composition au moment de la mobilisation :

La division devient la 2e Division Légère de Cavalerie, la 4e brigade cavalerie devient elle le noyaux de la 4e Division Légère de Cavalerie.

Le 10 mai 1940, elle fait partie, avec la 5e Division Légère de Cavalerie, de la 2e armée du général Huntziger. Elle entre en Belgique à huit heures en suivant l'itinéraire Virton - Arlon, et rencontre les premières troupes allemandes une heure plus tard. Néanmoins, dès le 12, devant la pression allemande, la division rentre en France, et le lendemain, elle est placée en réserve d'armée au sein du groupement Roucaud, elle sert alors de flanc garde à l'action sur Stonne. Le 23 mai, elle est retiré du front, puis est mise à disposition de la 7e armée et part pour Senlis. Sa 12e brigade légère motorisée parcourt 380 kilomètres en 28 heures, et est jetée immédiatement dans les combats pour la Somme. Les jours suivants, elle appuye entre autres la 4e Division Cuirassée de Réserve, puis la 1st Armored Division britannique. La 3e brigade de cavalerie, elle, ne rejoint que le 31 mai, et est alors placée en réserve du 9eCorps d'Armée. Toujours en ligne le 5 juin, la 12e BLMo est sévèrement attaquée par la 5e Panzerdivision, et subit de lourdes pertes. Finalement, le 12 juin, elle finit encerclée avec la 5e DLC, à Saint-Valéry-en-Caux, dos à la mer. À court de munition et sans moyens d'évacuation, les deux division doivent capituler devant la 7e panzerdivision d'Erwin Rommel. Ce dernier rend les honneurs aux cavaliers français et laisse son sabre au général Chamoine qui comnande le groupement, suite à la mort du général Berniquet, la veille ; les deux division ne totalisent alors plus que 1500 combattants.

[modifier] L'après Seconde Guerre mondiale