106e régiment d'infanterie de ligne

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106eRégiment d'Infanterie
Période 1766
Pays France France
Branche Armée de terre
Type régiment d'infanterie
Rôle infanterie
Devise Toujours debout
Inscriptions sur l'emblème BIBERACH 1796
GÊNES 1800
Wagram 1809
MALOJAROSLAWETZ 1812
LES EPARGES 1915
L'Aisne 1917
MONTDIDIER 1918
MONT D'ORIGNY 1918
Anniversaire Saint-Maurice
Guerres Première Guerre mondiale
Batailles Chemin des Dames
Décorations 1914-1918 : 4 citations à l'ordre de l'Armée et une à l'ordre de la division, fourragère aux couleurs de la Médaille militaire.
insigne de béret d'infanterie
insigne de béret d'infanterie


Le 106e Régiment d'Infanterie de Ligne (106e R.I) ancien "Régiment du Cap" 1766, est formé le 17 août 1772. Il est parmi de nombreux régiments de la Monarchie qui avaient pour mission de servir sur les bateaux et dans les colonies. Tous ces régiments ont été dotés en 1791 d'un numéro dans l'ordre de bataille de l'infanterie de ligne... alors qu'ils peuvent historiquement être considérés comme les "ancêtres" des régiments d'Infanterie de marine. (voir 107e R.I.). Il s'illustra pendant le première guerre mondiale aux Eparges avec son frère d'arme le 132 e Régiment d'Infanterie de Reims

Sommaire

[modifier] Création et différentes dénominations

[modifier] Chefs de corps

  • 1914 : Colonel Collignon

[modifier] Drapeau

[modifier] Historique des garnisons, combats et batailles du 106e régiment d'infanterie de ligne

[modifier] De 1871 à 1914

Epernay 1911
Epernay 1911

L’armée a une double mission : veiller sur la défense des frontières, la défense extérieure et maintenir l’ordre à l’intérieur.

Le 19 janvier 1911, le vignoble de la vallée de la Marne est en état de siège, lors de la lutte des « cossiers » (vignerons en patois Champenois) contre les négociants et les importations de vins en fraude.

Le 31e Régiment de Dragons, en garnison à Épernay, et des éléments de renfort de quatre autres régiments, dont un bataillon du 106e et un bataillon du 132e, interdisent les accès d'Épernay et, montant la garde à la gare et chez des négociants, se répartissent entre Damery, Venteuil, Cumières, Ay et Hautvillers.[1]

[modifier] Première Guerre mondiale

Garnison à Châlons sur Marne.

  • Au cours de l'automne 1914, les régiments du 6e Corps d'Armée se rapprochent de la crête des Eparges, prennent un tour de 3 fois 3 jours : repos à l’arrière, seconde ligne puis première ligne. Au repos dans les villages de Belrupt, Sommedieue, Mont sous les-côtes, ..., en seconde ligne généralement sur la Tranchée de Calonne, ils tiennent les premières lignes dans les ruines des villages de Trésauvaux et des Eparges, dans les bois sur le versant nord-est de la crête des Eparges (ravin de la Fragaoule, dit "ravin de la Mort") ou dans les prés et vergers sur le flanc nord-Ouest de la crête.

[modifier] 1915

Ces positions sont le théâtre d’une des luttes les plus meurtrières et les plus pénibles de toute la guerre. L’ennemi s’acharne pour la possession de la crête, les attaques et les contre-attaques, les combats corps à corps et à la grenade, sous un bombardement d’obus de tous calibres et sous l’écrasement des torpilles se renouvellent opiniâtres, sans arrêt, pendant une période de 5 mois dans les conditions les plus pénibles.

La 33e division de réserve allemande avait organisé une grande redoute bastionnée et entourée de deux lignes de tranchées. Pendant l’hiver, les régiments du 6e corps d'armée lancent des attaques ponctuelles contre les positions allemandes. Le Génie intervient pour creuser une bonne douzaine de sapes sur tout le flanc nord de la crête des Eparges, pour permettre d'approcher, la tranchée allemande qui parcours toute la crête d’Est en Ouest et d'installer des fourneaux de mine. Le 6e Corps du général Herr tenait, dans la vallée, le village des Eparges et, depuis le 9 février, le village de Saint-Remy. S'il s'emparait de la colline, il menacerait les positions de Von Strantz dans la forêt de la Montagne et, par suite, dans l'angle de Saint-Mihiel.


Monument du 106e RI, au point A, Crête des Eparges
Monument du 106e RI, au point A, Crête des Eparges

Du 17 au 21 février 1915, violents combats aux Eparges. Sur ordre du Général Dubail, l'attaque commence le 17 février. Quatre mines de 1500 kilos sautent; l'attaque française est lancée par les sapes de l’Ouest que l'on a fait exploser. Après une importante préparation d'artillerie, les éléments de la 12e Division d’Infanterie s’engagent. Le 106e Régiment d'Infanterie part à l’assaut du bastion Ouest de la crête (point A) et conquiert facilement les tranchées allemandes inoccupées. Deux bataillons du 132e RI marchent en échelon à gauche du 106e. le 106e monte l'arme à la bretelle et enlève la crête ; l'ennemi contre-attaque à la grenade.

En riposte, l'état-major allemand décide de reprendre les positions concédées. Entre le 18 et le 21 février, attaques et contre-attaques se succèdent sous un bombardement permanent et d'une violence inouïe.

Le 18, dès le matin, nos unités avancées sont prises sous une pluie d'obus de gros calibre qui les harcèle pendant plus de 3 heures. Fortement éprouvées, ayant perdu presque tous leurs officiers et plus du tiers de leurs effectifs, elles ne peuvent supporter le choc de la contre attaque allemande qui se déclenche à 8 heures et doivent se replier sur nos positions de départ. Le jour même, à 15 heures, l'attaque est renouvelée par les 2 compagnies les moins éprouvées du 2e Bataillon soutenues par le 3e Bataillon et une compagnie du 132e. Les tranchées boches sont reprises et cette fois, nous devions les garder définitivement. En vain, les obus criblent le terrain jour et nuit, en vain, l'ennemi lance de furieux assauts, 4 dans la journée du 19, un cinquième le 20.....[2]

Le 20 février au matin, un bataillon du 106e (à droite), un bataillon du 67e (au centre), et un bataillon du 132e (à gauche), après une très rapide préparation d'artillerie, s'élançaient sur les tranchées allemandes et s'en emparaient. Au centre, le 67e dépassait même la fameuse crête et dévalait sur les pentes qui descendent vers Combres. Les Allemands qui, pendant la nuit, avaient massé, dans cette région des forces importantes, se lancèrent aussitôt à la contre-attaque et rejetèrent nos troupes sur leurs positions de départ. Le 67e, descendant vers Combres, est pris entre des barrages et, décimé, se replie ; Seul le bataillon du 132e put se maintenir, pendant quelques heures, dans un petit bois qu'il avait réussi à conquérir. Des deux côtés l'artillerie entra alors en action et, jusqu'à la tombée de la nuit, arrosa copieusement les fantassins, qui organisaient les positions qu'ils occupaient.

...un sixième enfin le 21. Mais nos soldats se maintiennent stoïquement sur la position. Le 22, les 2e et 3e Bataillons, qui ont beaucoup souffert, vont prendre à Rebrupt un repos bien gagné. Ce succès a été chèrement acheté : 300 tués, dont 8 Officiers. 300 disparus et plus de 1000 blessés.[3]

Au cours de ces rudes journées du 17 au 21 février, nos troupes n'avaient pu s'emparer de leur objectifs. Les Bavarois ont perdu 2 000 hommes tués, blessés ou prisonniers, mais Von Strantz a décidé de tenir coûte que coûte; il fait creuser des abris-cavernes ainsi que des galeries boi­sées, à 8 mètres sous terre.


ORDRE DU CORPS D'ARMÉE N° 60

« Le 27 février, dans une opération brillante, la 24e Brigade a enlevé de haute lutte une partie importante de la position des Éparges. L'ennemi avait accumulé sur cette hauteur escarpée, des travaux considérables. Depuis 4 mois, avec une science avisée, le Capitaine du Génie Gunther dirigeait par la sape et par la mine les travaux de siège régulier qui devaient ouvrir la voie à notre infanterie. Le jour de l'attaque, après une quadruple explosion de nos fourneaux de mines et une remarquable préparation par l'artillerie, le brave 106e Régiment d'infanterie, dans un élan magnifique, escalada les pentes abruptes et couronna toute la partie ouest de la position. Au même moment, le 132e R.I. aborda crânement la partie ouest des Éparges et s'y installa. Le 19 février, l'attaque fut poursuivie sur tout le front.Au cours de cette bataille de 4 jours, pendant lesquels l'ennemi nous disputa le terrain avec la dernière âpreté, nos troupes furent soumises à un bombardement formidable. Elles conservèrent néanmoins les positions conquises. Elles repoussèrent deux contre attaques furieuses, firent éprouver des pertes sévères à l'ennemi, lui enlevèrent 700 mètres de tranchées, lui prirent 2 mitrailleuses, 2 minenwerfer et firent 175 prisonniers.Le 106e, le 132e, le 67e Bataillon Haguenin), la compagnie du Génie qui prirent la tête dans la colonne d'assaut ont noblement soutenu le renom de la vaillance du 6e Corps d'Armée et montré une fois de plus quel succès naît de la fraternité des armes et de l'union des cœurs.Le Général, commandant le 6e Corps d'Armée, adresse ses félicitations à ces braves troupes. Il salue pieusement la glorieuse mémoire de ceux qui sont morts pour le pays.Il félicite les Colonels Barjonet, commandant le 106e R.I. et Bacquet, commandant le 132e R.I. qui ont magnifiquement conduit leurs régiments au feu . »' Signé : Général Herr.

ORDRE N° 137 DE LA Ire ARMÉE DU 7 MARS 1915

« Est cité à la I ère Armée, le 106e Régiment d'infanterie. A enlevé brillamment la pointe ouest d'une crête transformée par l'ennemi en véritable forteresse. Ayant dû l'évacuer à la suite d'un bombardement d'artillerie lourde des plus violents et ininterrompu pendant douze heures, s'en est emparé de nouveau par une vigoureuse contre-attaque à la baïonnette, résistant ensuite victorieusement à une série de contre-attaques ennemies » Signé : Général Roques. [4]

A partir du 22 février, la bataille s'apaise. Les Français aménagent leurs positions, reconstruisent les tranchées que les bombardements ont bouleversées dans l'optique des futures offensives : l'objectif étant la prise du plateau dans sa totalité.

Les attaques françaises sont relancées en mars 1915, sous le commandement du général Herr qui obtient de Joffre des renforts en hommes et en matériels. Au mois de mars sur les parties Centre et Est de la crête, attaque par les sapes sur le point D et plus à l’est sur le point X. La 12e Divi­sion se heurte, du 18 au 20 mars, à des défenses formidables que l'ennemi ne lâche qu'en partie et après une âpre résistance.[5]

Le 19, après avoir brisé deux contre-attaques ennemies, nous reprenons à 16 heures l'assaut de la deuxième ligne. Un violent barrage d'artillerie lourde nous arrête et nous inflige des pertes sé­rieuses. Le jour suivant, nous faisons quelques légers progrès et nous maîtrisons toutes les réactions allemandes. Alors, la situation reste sta­tionnaire aux Eparges jusqu'au 27 mars. Le 6°Corps avait perdu, dans ces cinq jours de combats, 7 officiers et 630 hommes. [6]


au Point C, Crête des Eparges
au Point C, Crête des Eparges

Le 5 avril, par un temps exécrable, la 12e DI du Général Paulinier, sans relève envisagée, poursuit la mission de reprise des Eparges, entamée depuis le 5 janvier. La 24e brigade du Colonel Gramat, encadrée, doit attaquer la hauteur des Éparges par régiments accolés. Le 106e à droite. se lance à l’assaut de la crête. Le 106e RI doit s’emparer du mamelon C à droite, et le 132e RI du point X à gauche. Trois bataillons ont été placés en réserve sur Rupt en Woëvre et la Tranchée de Calonne.Malgré la boue, les Français s’emparent du point C mais n’empêchent pas les renforts ennemis d’arriver au point X. En soirée, les Français tiennent la crête, mais le 6 avril au matin, les Allemands les submergent et reprennent le point C. Avec l’aide de l’artillerie, les Français sont de retour sur le point C en fin de journée avec d’importantes pertes de part et d’autre. Le mauvais temps ayant empêché les réglages d’artillerie, la plaine de la Woëvre transformée en marécage, force est de constater qu’au soir du 6 avril, « la manœuvre en tenaille » a échoué. Les Eparges restent donc le seul point d’ancrage de l’effort destiné à briser le front ennemi. [7]

Au 106, c'est le 1 er Bataillon, sous les ordres du Commandant Bestagne, qui a l'honneur de mener l'attaque. Les mouvements de mise en place s'exécutent péniblement car, depuis le matin, une pluie continue a détrempé le sol et les boyaux et tranchées ne sont plus que ruisseaux de boue liquide dans laquelle on s'enfonce jusqu'aux genoux.

A 16 heures, fin de la préparation d'artillerie, toute la ligne d'attaque débouche avec le plus bel élan. Nos 2 compagnies de tête atteignent leurs objectifs, mais sont arrêtées par un barrage intense d'artillerie de gros calibre. Le 6 au matin, les Allemands lancent une violente contre �attaque. Surpris par la violence du choc, submergés par le nombre et paralysés dans leur défense, car les fusils et mitrailleuses encrassés par la boue ne fonctionnent plus, les hommes du 1 er Bataillon doivent lâcher le terrain conquis.

Une nouvelle attaque lancée vers 16 heures après préparation d'artillerie nous le rend bientôt avec une quinzaine de prisonniers (le lieutenant-colonel Barjonet qui commande le régiment a été blessé à la jambe mais refuse de se laisser évacuer et conserve son commandement).

L'ennemi n'encaissa pas ce nouvel échec sans protester par des violents bombardements et des attaques rageuses pour nous arracher notre gain. Celles-ci, lancées dans la journée du 7 et dans la nuit du 10, furent repoussées et après quelques fluctuations amenées par un repli momentané de quelques éléments, toutes les positions conquises furent maintenues. .[8]

Ensuite stabilisation du front et occupation d'un secteur vers le bois Loclont et Trésauvaux. A cette longue et terrible période de combat succède une occupation d’un secteur calme (Bois Loclont – Bois du Bouchot) en alternance avec le 132e

[modifier] Entre-deux-guerres

[modifier] Seconde Guerre mondiale

[modifier] De 1945 à nos jours

[modifier] Faits d'arme faisant particulièrement honneur au régiment

fourragère aux couleurs de la médaille militaire
fourragère aux couleurs de la médaille militaire

.

  • 1915 : Hauts de Meuse (Les Eparges, Tranchée de Calonne), Champagne (Souain, Ferme des Wacques)
  • 1916 : Champagne (Aubérive), Verdun ( Damloup, Tavannes), la Somme ( Bois Madame, Bouchavesnes)
  • 1917 : Chemin des Dames (Soupir, Bois des Bovettes, Ostel, Ferme Froidmont), Alsace.
  • 1918 : Montdidier, Mesnil-St-Georges, Lorraine, Santerre, Mont d’Origny.

[modifier] Drapeau

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions[9]:

[modifier] Décorations

  • 1914-1918 :
Sa cravate est décorée de la Croix de Guerre 1914-1918 avec 4 citations à l'ordre de l'Armée et une à l'ordre de la division, le port de la fourragère aux couleurs de la Médaille militaire.

[modifier] Traditions et uniformes

[modifier] Insigne

[modifier] Devise

Toujours debout

[modifier] Personnages célèbres ayant servi au 106e

Maurice Genevoix, Né en 1890, Maurice Genevoix est un brillant étudiant qui intègre l’Ecole Normale Supérieure de la rue d’Ulm à Paris en 1911. A peine diplômé, la guerre éclate. Il rejoint le 106e bataillon d’infanterie de Chalons sur Marne, en tant que sous-lieutenant. Entre septembre 1914 et avril 1915, son régiment participe aux attaques de la tranchée de « Calonne » et de la butte des « Eparges » . Le 25 avril 1915, il est atteint de trois balles, deux au bras et une à la poitrine. Après un long séjour en hôpital il est réformé car invalide… il vivra jusqu’en 1980, après avoir connu une brillante carrière d’écrivain qui l’a notamment amené à rejoindre les bancs de l’Académie française.

De son expérience Maurice Genevoix a publié 5 ouvrages qui reprennent dans un ordre chronologique la vie qu’il a menée avec les soldats dont il avait le commandement : Sous Verdun, en avril 1916, Nuits de Guerre, en décembre 1916, Au seuil des guitounes, en septembre 1918, La Boue, en février 1921, et Les Eparges, en septembre 1921. Tous ces écrits ont été réunis et légèrement remanié sous le titre général « Ceux de 14 » en 1949.

[modifier] Voir aussi :

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens externes

  • Sites

[10]Ceux du 106e RI dans la Grande Guerre

[11]Les Eparges février – avril 1915 récit du Général Mordacq

[12]Le 72e RI, Avril 1915

[13]Le 58e RI- Les Vauclusiens dans la guerre, les Eparges le 18/05/15

[14]Aux combattants de la crête des Eparges

[modifier] Notes et Références

  1. Champagne, un siécle d'histoire sociale, CGT Caves Vignes, Liszek Slava, Monteuil, VO Editions, 1995, 221 p
  2. Historique du 106e régiment d'infanterie, Lieutenant Bonnet,sed,sd
  3. Historique du 106e régiment d'infanterie, Lieutenant Bonnet,sed,sd
  4. Historique du 106e régiment d'infanterie, Lieutenant Bonnet,sed,sd
  5. Histoire illustrée de la guerre 1914, Gabriel Hanotaux de l’Académie Française. Edition française illustrée, Paris. 1922 vol 13. p.212-213
  6. La grande guerre vécue - racontée - illustrée par les combattants. Librairie Aristide Quillet 1922. vol 1 p.183
  7. Les grandes heures de 1915 – la guerre des tranchées, Général Mordacq, PLON, 1939
  8. Historique du 106e régiment d'infanterie, Lieutenant Bonnet,sed,sd
  9. Service Historique de la Défense, Décision N° 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007
  10. référence, citation ou lien
  11. référence, citation ou lien
  12. référence, citation ou lien
  13. référence, citation ou lien
  14. référence, citation ou lien

[modifier] bibliographie

  • Ceux de 14 (Sous Verdun, Nuits de Guerre, La Boue, Les Eparges,) Maurice Genevoix Editions Flammarion, Paris, 1949
  • Lettres d'un soldat, Eugène-Emmanuel LEMERCIER, Bernard Giovanangeli Editeur.

L'auteur, sergent au 106e RI sera porté disparu le 6 avril 1915 aux Eparges.

  • De Mars à Eros, Poèmes de Guerre 1914-1918, Roger RIOU, édité en 1964.

La préface est de Maurice Genevoix et dans sa dédicace l'auteur dédie ses lignes à ses camarades du 106. Les périodes décrites vont de 1915 à 1918.