Économie de Rhône-Alpes

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L'économie rhônalpine est une des plus dynamiques de France, dans beaucoup de domaines :

Sommaire

[modifier] L'agriculture, les matières premières et l'énergie

  • production de vin, notamment les AOC Beaujolais, Côtes-du-Rhône et Savoie,
  • fromages dans les régions montagneuses,
  • fruits dans la vallée du Rhône

Le secteur primaire occupe 4,9 p. 100 des actifs régionaux (France : 6,8 p. 100), pour 3,5 p. 100 du produit intérieur brut (PIB) régional. Il continue sa régression, notamment dans certaines zones de montagne, et ne parvient pas à assurer aux agriculteurs des revenus suffisants, puisque leurs revenus sont inférieurs d’un quart au revenu moyen national. Néanmoins, la région demeure une grande région agricole. Ce secteur se répartit équitablement entre cultures et élevage. Ce dernier est diversifié : l’Ain, les Alpes et le Rhône élèvent 1,2 million de bovins (7e rang national) et produisent 15,5 millions d’hectolitres de lait (5e rang national) ; dans la Drôme et dans l’Ardèche, on produit surtout des porcins et des ovins, tandis que la Bresse est célèbre pour ses volailles. Les cultures produites dans l’Ain et sur la rive gauche du Rhône sont surtout des céréales, et notamment du maïs (700 000 t, 5e rang national). En revanche, au sud (Drôme, Ardèche), on cultive dans la vallée du Rhône des fruits et des légumes (région de Valence en particulier). La Région est le premier producteur d’abricots, le second producteur de pêches, de framboises, de noix, de cerises et de tomates de conserve. Avec la production laitière, le vin est la deuxième production la plus importante de la Région. Les coteaux du Beaujolais (vin dont la vente d’une partie de la production en primeur au mois de novembre est toujours très médiatique) et les Côtes du Rhône fournissent 3,6 millions d’hectolitres annuels (voir vins des Côtes du Rhône). Le vignoble permet à la Région d’être le quatrième producteur de vins. Le vignoble en AOC couvre 42 454 ha et produit 2 347 hl par an soit 10 p. 100 de la production nationale. Les ressources du sous-sol sont exploitées aux Bois Noirs (uranium), à Hauterive (sel), à Hostun (kaolin), à Bois Feuillet (fluorine) et à Largentière (plomb, zinc, argent). Des centrales hydroélectriques équipent l’Isère (trois centrales), l’Arc (cinq centrales), le Drac et la Romanche (deux centrales), la Loire (deux centrales) et bien sûr le Rhône (neuf centrales). Une centrale thermique est implantée au sud de Lyon, et quatre centrales nucléaires sont installées le long du Rhône à Saint-Vulbas (Bugey), à Saint-Maurice, à Cruas et à Pierrelate-Tricastin. Une filière éolienne est par ailleurs en cours de développement dans la vallée du Rhône. Ces multiples centrales permettent à la région Rhône-Alpes d’être la première région productrice d’électricité de France avec 100 milliards de kilowattheures, malgré l'échec de la filière surrégénérateur (Creys-Malville).

[modifier] L'agro-alimentaire

La région a de nombreuses PME transformant les produits de la région (salaisons, fromageries, découpe de viandes, biscuiteries...) qui peuvent s'appuyer sur des pôles de recherche développement comme Alimentec à Bourg-en-Bresse.

[modifier] Industries & Recherche

Principalement textile, mécanique, pharmaceutique et chimique, autour de Lyon, de Saint-Étienne, dans l'Ain et en Savoie.

L'industrie des compresseurs et pompes à gaz/vide est particulièrement bien représentée en totalisant plus de 40% de l'activité nationale dans ce domaine[1]. Les principales applications sont centrées sur la réfrigeration/climatisation, l'automobile, la microélectronique, le transport de gaz et les procédés industriels. Avec des sociétés comme Tecumseh, Danfoss et Alcatel Vacuum Technology le secteur contribue largement aux résultats de la région à l'export.

L'industrie du Froid est elle aussi bien représentée par des ensembliers comme la CIAT (Culoz), des fabricants de composants comme Frigabohn (échangeurs thermiques).

L'agglomération de Saint-Étienne possédé un pôle de recherche dans le design important.

Quant à l'agglomération grenobloise, elle est spécialisée en électronique et microtechnologies :

  • Le Polygone Scientifique de Grenoble compose quant à lui, le domaine de la recherche (toujours en nanotechnologie, microelectronique...). Il s'étend sur plusieurs hectares dans l'intra-muros de la Ville de Grenoble. On y trouve des centres prestigieux tels que le CEA, le CNRS, l'EMBL, Minatec. Pour finir, d'autres siège nationaux de grandes entreprises sont présent à Grenoble, notamment au quartier d'affaire Europole.

Entre Grenoble et Valence, le Pays du Sud-Grésivaudan accueille également des entreprises industrielles de secteurs d'activité tels que : plasturgie, agroalimentaire, bois (énergie, transformation), emballage, mécanique et connectique, équipement électrique.

Le sud de la région n'est pas en reste, puisqu'à Pierrelatte est installé une des plus importante usine d'enrichissement d'uranium au monde.

[modifier] Références

  1. Etude du Sessi, Ministère de l'industrie Janv. 2008 [1]

[modifier] L'industrie pharmaceutique et biotechnologique en Rhône Alpes

[modifier] Services

Traditionnellement représentés par la banque et les assurances à Lyon, les services se sont développés également dans le secteur du transport grâce à une situation privilégiée (vallée du Rhône, Savoie) et des infrastructures importantes (TGV, aéroports, autoroutes, tunnels alpins).

[modifier] Tourisme

Rhône-Alpes concentre la majeure partie des stations de ski et des stations thermales de France.

  • thermalisme.

Voir Tourisme en Pays de Savoie, pour les départements de la Savoie et de la Haute-Savoie