Álvaro Noboa

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Álvaro Noboa (né le 1er novembre 1950 à Guayaquil) est un homme d'affaire propriétaire de plus de 110 entreprises[1] et un homme politique équatorien. Il est l’un des fils et héritier de Luis Noboa Naranjo[2], devenu l’homme le plus riche du pays[1] après avoir créé un véritable empire dans le commerce de la banane.

En 1998, il est le candidat à l'élection présidentielle, soutenu par le PRE (Parti roldosiste équatorien - droite populiste).

Il se présente une seconde fois en 2002 avec sa propre formation politique, le Parti rénovateur institutionnel de l'action nationale.

Lors de sa troisième participation, il arrive en tête au premier tour du scrutin présidentiel, lors des élections générales le 15 octobre 2006[1] après avoir effectué une remontée spectaculaire dans les sondages au cours des semaines précédentes.

Le 26 novembre 2006, il affronte au second tour Rafael Correa, économiste de gauche et allié du président vénézuélien Hugo Chavez.

Partisan du libéralisme économique, proche de la politique des États-Unis, il mène campagne en distribuant cadeaux et argent lors de ses tournées. Dans son programme, il promet la construction de 300 000 logements pour les défavorisés.

Se présentant comme le « candidat de Dieu, une Bible dans la main et l'autre bras tendu dans la direction de ses ennemis » et accusant son rival d’être « un communiste, ami des terroristes et de Cuba, financé par Hugo Chavez », il annonce que, s’il est élu, il rompra immédiatement toutes relations diplomatiques avec Cuba et le Venezuela.

Après dépouillement de 97,29% des bulletins de vote, il est battu au second tour de l'élection présidentielle avec 42,96% des suffrages (2 592 639 voix) contre 57,04% des suffrages (3 442 184 voix) pour son adversaire.[3]

[modifier] Références

  1. abc Alvaro Noboa, favori inattendu de la présidentielle équatorienne, Le Figaro du 17.10.06
  2. Slippery Situation - Forbes du 03.17.03
  3. http://www.latinreporters.com/equateurpol29112006.html L'Equateur vire à gauche: "révolution" de Rafael Correa et reflux des Etats-Unis

[modifier] Lien externe