Yaël André
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Yaël André est une cinéaste belge née à Bruxelles en 1967. En 1989, elle passe une année sabbatique à Berlin pendant la chute du mur. En 1990, Yaël André est licenciée en philosophie par l'ULB. Puis, elle passe les examens d'entrée à l'INSAS où elle est reçue, mais, en 1991, elle repart à Berlin où elle devient programmatrice de cinéma belge et spécialiste du documentaire est-allemand.
Pour son cinéma, elle se sert de l’improvisation qu’elle maîtrise parfaitement. Elle utilise la vie avec ses caprices et joies inattendues. Elle invente un mode de production original : le film par souscription, ce qui lui donne une indépendance certaine, mais des moyens réduits car la centaine de producteurs qui soutiennent ses projets sont aussi désargentés qu'elle.
J'avais vu une série de films qui se ressemblaient tous, des courts métrages calibrés d'avance avec toujours une chute finale, une longueur standard. Ayant envie de procéder autrement, je ne voulais pas de cela. J'avais envie de ne pas savoir ce que j'ai envie de faire, un peu comme lorsqu'on voyage et qu'on ne sait pas où l'on va arriver. (Yaël André)
[modifier] Filmographie
- La poésie du verre d'eau (1991)
- Sida et nutrition (1995) (travail de commande)
- Histoires d'amour (1998), 56 minutes. Une œuvre simple et sensible qui réconcilie avec le Cinéma et l'Univers.
- Les filles en orange (2003) avec Boris Lehman, 30 minutes. Film poétique influencé par Jacques Tati et Jacques Demy. Tourné e.a. dans Saint-Gilles et Ixelles (Bruxelles)
- Portrait d’une rue avec ses habitants (2006), tourné à Schaerbeek (Bruxelles)
- Chats errants (Zones temporaires d'inutilité) (2007), 52 minutes, vidéo. Visite guidée en compagnie de « dames à chats » dans des terrains vagues de banlieues d’Europe. Yaël André réussit son film comme une petite machine de guerre joyeuse et efficace qui s'attaque à ce qui, dans notre quotidien, s'accommode trop facilement de cette idée de contrôle et des dispositifs qui en résultent.[1]
