Discuter:Usine AZF de Toulouse

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[modifier] AZF

En fait AZF ne désigne pas une usine, mais une société, Azote et fertilisants de France, qui possédait plusieurs usines, dont l'usine d'Empalot dans la commune de Toulouse, et actuellement seulement une marque. L'article devrait s'appeler Usine AZF de Toulouse ou pour être plus précis Usine Grande Paroisse de Toulouse. Historiquement, cette usine a été fondée en 1924 par l'ONIA (Office national industriel de l'azote), puis elle est passé dans le giron d'APC (Azote et produits chimiques), filiale d'EMC (Entreprise minière et chimique), autre groupe public qui exploitait les mines de potasse d'Alsace, puis d'AZF qui appartenait au groupe CDF-Chimie (Charbonnage de France), groupe qui s'est appelé un temps Orkem avant d'être repris par Elf-Aquitaine. Elf a finalement fusionné AZF avec la SCGP (Société chimique de la Grande Paroisse) sous le nom de Grande Paroisse, AZF ne subsistant plus que comme marque commerciale. Enfin avec la fusion Elf-Total, la Grande Paroisse et ses usines se sont retouvées dans le groupe Total, donc privatisées. Spedona 15 jun 2005 à 15:37 (CEST)

Fais donc, fais donc ;)
-- AlNo 15 jun 2005 à 17:16 (CEST)

[modifier] Fusion

Article à fusionner avec Catastrophe de l'usine AZF de Toulouse. -- Pso 11 août 2006 à 06:43 (CEST)

Non, pas d'accord, l'usine c'est l'usine - enfin c'était ^^ - la catastrophe c'est la cata ! Hbbk 11 août 2006 à 11:04 (CEST)

Je me suis permis d'apporter quelques précisions au texte initial. Bien cordialement, Bastien31000

[modifier] Production d'eau lourde

J'ai trouvé par hasard cette info dans l'article sur l'eau lourde:

"La France a produit de l'eau lourde dans des proportions très faibles entre 1958 et 1963. La première usine productrice fut celle de l'ONIA (Office National des Industries de l'Azote) à Toulouse, en place de la fameuse AZF. Des quantités de 2 à 3 tonnes d'eau lourde par an ont été produites sur ce site toulousain que les allemands avait sélectionné en 1943 en construisant une grande enceinte souterraine au centre du site industriel en prévision d'une production dès fin 1944 qui n'eut jamais lieu. La production fut poursuivie sur le site frère de Mazingarbe (Pas de Calais) jusqu'en 1971. Le principal client était le Commissariat à l'énergie atomique pour ses besoins expérimentaux et pour la centrale nucléaire expérimentale des Monts d'Arrée à Brennilis arrêtée et en cours de déconstruction aujourd'hui. Une partie de cette production fut stockée au sud de Toulouse dans l'ancien camp militaire de Clairfont en bordure de Garonne (un des sites toulousains de Véolia actuellement)."

http://fr.wikipedia.org/wiki/Eau_lourde

Ce serait intéréssant de rajouter ces infos. Qu'en pensez vous?

bobodu81

Attention cet ajout a été fait par 193.251.56.200 (d · c · b) qui a fait de nombreux ajouts suspects sur les articles Usine AZF de Toulouse, catastrophe de l'usine AZF de Toulouse et AZF (groupe terroriste). Il soutient une thèse qui n'est pas sourcée ni documentée. Il s'est fait réverté et nettoyé de nombreuses fois. Il faudrait plutôt vérifié que l'ajout dans l'article Eau lourde ne soit pas une bêtise et qu'il existe une source vérifiable sinon c'est poubelle. --Pinpin 8 septembre 2007 à 10:06 (CEST)

Il est parfaitement exact que l'ONIA produisit de l'eau lourde entre 1958 et 1963. Il en est fait état dans l'ouvrage de référence de Jean-Claude Bordes "de l'ONIA à Grande Paroisse" en page 73. Voici ce qu'il écrit:

L'eau Lourde Dès 1958, l'usine exploite une unité pilote de fabrication d'eau lourde en partenariat avec le Commissariat à l'Energie Atomique (CEA) et la société Air Liquide. L'ONIA s'interesse à ce projet car il met en œuvre de grandes quantités d'hydrogène, dont l'usine dispose pour sa synthèse, et qui vont permettre d'extraire le deutérium recherché. Cette unité pilote fonctionnera jusqu'en 1963 et fournira 2 à 3 tonnes d'eau lourde par an au CEA

Partant de cette info, bien réelle, 193.251.56.200 extrapole pour crédibiliser ses thèses. J'ai interrogé plusieurs "anciens" de l'usine, hier encore 28 septembre 2007, à l'occasion bien triste des obsèques de Françoise Paillas, l'épouse de Georges le contremaître du hangar 221 qui a explosé. Les anciens donc sont formels: il n'y avait plus de stockage d'eau lourde depuis l'arrêt de sa production en 1963. Bientôt 193.251.56.200 va nous trouver une centrale nucléaire sous la basilique Saint Sernin ! Bien cordialement, Bastien31000

Nous avons un problème (encore un): Une tentative de désinformation caractérisée, à moins que je ne me trompe... Au chapitre "histoire et situation", j'avais mentionné cet été la date d'une explosion qui s'était produite le 21 septembre 1781 et quelqu'un l'a transformée en "21 septembre 2001". Ceci me parait assez grave (voire suspect) d'autant que mes sources telles que les Archives Municipales de Toulouse, la revue Archistra etc sont incontestables. L'information fut aussi publiée le 22 septembre 2004 par le Midi Libre. Je rectifie donc pour revenir à la date initialement citée, n'en déplaise aux aigrefins. Bien Cordialement, Bastien31000