Sylvie Robineau

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Sylvie Robineau est une femme politique néo-calédonienne, née le 23 mai 1956 à Dakar (Sénégal).

Sommaire

[modifier] Une carrière d'éducatrice spécialisée et de conseillère d'orientation

Ayant suivi une formation d'éducatrice spécialisée et de psychologue, elle a travaillé tout d'abord comme directrice des ressources humaines dans le privé, elle a ensuite passé le concours pour devenir conseillère d'orientation-psychologue et entre suite à cela dans la fonction publique, notamment dans les services de gestion des hommes et de formation à l'Établissement territorial de formation professionnelle des Adultes (ETFPA), au Greta de Nouvelle-Calédonie et enfin directrice du Groupement d'intérêt public (GIP) Mission Formation Cadres Avenir (mission qui a succédé en 2000 à la mission 400 Cadres et visant à former des cadres néo-calédoniens).

[modifier] Carrière politique

Elle ne se lance qu'assez tardivement, et de manière plutôt discrète, dans la politique locale. Elle est ainsi en 2001 3e sur la liste Nouméa, c'est capital« e », emmenée par Sonia Lagarde, la n°2 du petit parti anti-indépendantiste d'opposition à Jacques Lafleur Alliance, lors des municipales de 2001 à Nouméa. Cette liste réussit alors une assez bonne percée dans un fief traditionnellement acquis au RPCR et à son maire Jean Lèques (qui est d'ailleurs réélu dès le 1er tour) : avec 22,6 %, la liste obtient 5 sièges sur 49 et constitue ainsi la première force d'opposition au conseil municipal. Sylvie Robineau fut donc à partir de 2001 conseillère municipale du chef-lieu de la Nouvelle-Calédonie. Elle démissionne de son siège toutefois le 19 mars 2004 lorsqu'elle rejoint l'Avenir ensemble pour les élections provinciales du 9 mai 2004. Onzième sur la liste de Province Sud emmenée par Marie-Noëlle Thémereau, elle est alors élue à la fois à l'Assemblée de la Province Sud et au Congrès. Elle est alors de 2004 à 2007 membre de la commission permanente, présidente du groupe Avenir ensemble et de la commission du Travail et de la Formation professionnelle au Congrès.

Suite aux législatives de 2007 qui voient la victoire dans les deux circonscriptions des candidats du Rassemblement-UMP, et suite à la signature d'un « accord-cadre de majorité » entre les deux anciens partis antagonistes d'opposition à l'indépendance (l'Avenir ensemble et le RPCR), elle est choisie comme 7e de la liste commune Avenir ensemble-Rassemblement-UMP menée par Harold Martin pour former un nouveau gouvernement. Elle est ainsi à la fois élue dans le 1er gouvernement Martin élu le 9 août 2007 (et démissionnaire immédiatement suite à la démission globale de l'ensemble de la liste FLNKS) et dans le 2e gouvernement Martin élu le 21 août 2007 et où elle est chargée depuis le 24 août des secteurs de la Santé, des Affaires sociales, de la Solidarité et du Handicap. Elle a immédiatement été confrontée à la grève des médecins urgentistes du CHT Gaston-Bourret, commencées le 24 juillet et terminée fin septembre, au sujet de leur statut et de leurs conditions de travail dans un service manquant cruellement de locaux et d'effectifs. À cette grève a succédé celle des cadres hospitaliers en novembre 2007. Sinon, elle a surtout hérité du dossier de la construction du « médipôle » à Koutio, dans la banlieue nouméenne, ainsi que de celui du handicap (des « journées du handicap » ont d'ailleurs été organisées en novembre 2007).

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens internes

[modifier] Liens externes