Simon Loueckhote

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Simon Loueckhote
Parlementaire français
Naissance 7 mai 1957
Décès {{{décès}}}
Mandat Sénateur
Début du mandat 1992
Fin du mandat {{{fin du mandat}}}
Circonscription Nouvelle-Calédonie
Groupe parlementaire RPR (1992-2002)
UMP (2002- )
Ve République

Simon Loueckhote est né le 7 mai 1957 à Nouméa (Nouvelle-Calédonie) mais originaire de l'île d'Ouvéa. Instituteur, c'est un sénateur UMP de la Nouvelle-Calédonie. Il est également membre du Congrès de la Nouvelle-Calédonie, conseiller de l’Assemblée de la province des Îles Loyauté. Kanak anti-indépendantiste, c'est un ancien membre du RPCR dont il fut le tête de liste dans les Îles Loyauté lors de toutes les élections provinciales depuis 1989, il a également été le président du Congrès, l'assemblée délibérante du territoire, au nom de ce parti de 1989 à 1995 et de 1998 à 2004. Fidèle de l'ancien leader de ce parti et ancien député Jacques Lafleur, il a suivi ce dernier dans sa dissidence du RPCR en prenant la présidence du tout nouveau Rassemblement pour la Calédonie (RPC). Lors des débats sur le corps électoral gelés (portant sur une proposition de loi constitutionnelle, finalement adoptée fin février 2007, prévoyant de limiter le corps électoral pour les élections provinciales aux seules personnes pouvant justifier d'une durée de résidence remontant à 1998 au moins sur le Territoire), il a, à l'instar des députés Jacques Lafleur et Pierre Frogier, fortement milité contre le vote de cette révision de la constitution. Celle-ci faite, il a alors démissionné de l'UMP.

Bien que jusqu'ici engagé politiquement dans les Îles Loyauté, dont il est toujours un élu de l'assemblée de province, et dans l'île d'Ouvéa, dont il fut conseiller municipal de 1983 à 2001, il a décidé de se présenter dans le chef-lieu du territoire, Nouméa, lors des élections municipales de 2008. Lui et sa liste baptisée « Nouméa, la diversité en mouvement » s'est ainsi positionné en troisième position au 1er tour le 9 mars 2008 avec 12,53 %, se qualifiant donc pour le second tour au cours duquel il réunit 17,47 % des suffrages exprimés et gagne 4 élus sur 53[1]. Il décide toutefois de ne pas bénéficier lui-même de son siège, démissionnant immédiatement du conseil municipal, et fonde, à partir de sa liste et de plusieurs membres du RPC, un nouveau parti, le Mouvement de la diversité qui, tout en se positionnant contre l'indépendance et à droite de l'échiquier politique, veut défendre le multiculturalisme dans la société et les institutions néo-calédoniennes[2]. Il rompt ainsi définitivement avec Jacques Lafleur, qui ne l'avait pas soutenu lors des municipales.

Sommaire

[modifier] Carrière politique

[modifier] Divers

[modifier] Sources

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes