Sept sommets secondaires

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Les sept sommets secondaires (en anglais, Seven Second Summits) sont les secondes montagnes les plus élevées de chacun des sept continents. Tous ces sommets sont des monts bien différenciés, et non des pics secondaires des montagnes les plus élevées.

Sommaire

[modifier] Définitions

La définition des limites d'un « continent » reste sujet à caution parmi les alpinistes cherchant à escalader toutes ces montagnes et ainsi compléter le défi. C'est la même situation que pour les sept sommets les plus élevés du monde.

[modifier] Les listes Bass et Messner

La liste des sept sommets secondaires suit celle des sept sommets, de Richard Bass[1], qui choisit le mont le plus élevé d'Australie, le mont Kosciuszko (2 228 m) comme le sommet le plus élevé du continent australien. Reinhold Messner crée une autre liste remplaçant Kosciuszko avec la pyramide Carstensz (Puncak Jaya) d'Indonésie, haute de 4 884 m.

Selon la liste de Bass, le mont Townsend est le second sommet le plus élevé d'Australie, à 2 209 m. Messner, quant à lui, choisit le Puncak Trikora en Indonésie, haut de 4 730 m.

Les deux listes choisissent l'Elbrouz comme le plus haut sommet d'Europe ; le Dykh-Tau (5 205 m) en est alors le second. Ceux qui considèrent le mont Blanc comme le pic le plus élevé d'Europe choisiront le mont Rose (4 364 m) en seconde place.

Les sept sommets secondaires
Bass Messner Sommet Élévation m Continent Pays
X X Mont Kenya 5 199 Afrique Kenya
X X Mont Tyree 4 852 Antarctique revendiqué par le Chili
X Puncak Trikora 4 730 Continent australien Indonésie
X Mont Townsend 2 209 Continent australien Australie
X X K2 8 614 Asie Pakistan, Chine
X X Dykh-Tau 5 205 Europe Russie
X X Mont Logan 5 959 Amérique du Nord Canada
X X Ojos del Salado 6 893 Amérique du Sud Argentine, Chili

[modifier] Difficulté

L'auteur et alpiniste Jon Krakauer écrit dans Into Thin Air[2] que c'est un plus grand défi d'essayer d'escalader les seconds plus hauts monts de chaque continent que les premiers. C'est vrai dans le cas de presque tous les continents. En Asie, le K2 (8 611 m) demande plus d'expérience en alpinisme que l'Everest (8 848 m). Le sommet du mont Kenya (5 199 m) est une escalade sur roche, tandis que le Kilimandjaro (5 895 m) ne requiert pas d'expérience particulière, ne présentant pas de difficulté technique. En Amérique du Nord, le mont Logan est généralement considéré comme plus difficile que le mont McKinley. En Amérique du Sud, atteindre le sommet de l'Ojos del Salado implique de grimper pendant une courte période de temps, tandis que l'Aconcagua ne demande qu'une longue marche[3]. En Europe, le Dykh-Tau est beaucoup plus difficile que l'Elbrouz[4]. En Australie le mont Townsend est considéré comme plus difficile à grimper que le mont Kosciuszko, quoique les deux restent assez faciles[5].

[modifier] Sources

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article en anglais intitulé « Seven Second Summits ».

  1. (en) Dick Bass, Frank Wells, Rick Ridgeway, Seven Summits, Warner Brooks, 1986, (ISBN 0446513121)
  2. (en) Jon Krakauer, Into Thin Air, Villard, 1997, (ISBN 0385492081)
  3. (en) John Biggar, The Andes: A Guide for Climbers, (ISBN 0953608727)
  4. (en) Bender, Classic Climbs of the Caucasus
  5. (en) Snowy Mountains Walks, Geehi Bushwalking Club, (ISBN 0959965149)
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