Reyrieux

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Reyrieux
Pays
drapeau de la France
     France
Région Rhône-Alpes
Département Ain
Arrondissement Bourg-en-Bresse
Canton Reyrieux (chef-lieu)
Code Insee 01322
Code postal 01600
Maire
Mandat en cours
Charles Berthaud
2001-2008
Intercommunalité Communauté de communes Saône Vallée
Coordonnées
géographiques
45° 56′ 00″ Nord
         4° 49′ 00″ Est
/ 45.9333, 4.8167
Altitudes moyenne : 198 m
minimale : 163 m
maximale : 297 m
Superficie 1 569 ha = 15,69 km²
Population sans
doubles comptes
3 722 hab.
(1999)
Densité 237 hab./km²
Carte de localisation de Reyrieux

Reyrieux est une commune française, située dans le département de l'Ain et la région Rhône-Alpes. Reyrieux est un chef-lieu de canton et ses habitants sont appelés les Talançonnais.

Sommaire

[modifier] Géographie

Reyrieux était, jusqu'à 1900, par la superficie, la seconde commune du canton de Trévoux, juste derrière Saint-André-de-Corcy. Elle a perdu le 16 février 1900 les 474 hectares de Toussieux devenue commune et se retrouve de la sorte au cinquième rang. Pour la population, elle arrive nettement au troisième rang après Trévoux et Jassans-Riottier en 1975.

Comme ses voisines Massieux, Parcieux et Trévoux, elle juxtapose la plaine alluviale de la Saône (en l'occurrence le remblaiement de la rive convexe d'un large méandre) avec les pentes mollement adoucies de la côtière.

Son village est à mi-pente, mais le territoire communal ne s'arrête pas à la lisière du plateau dombiste, car il englobe un assez vaste secteur autour de l'ancienne paroisse de Pouilleux devenue simple hameau. Cette partie est drainée par le ruisseau de Vignoles affluent du Morbier, donc sous affluent du Formans. Un autre ruisseau, la Talançonne, issu de la Côtière, s'en va directement à la Saône. Reyrieux est d'ailleurs un pays très riche en sources, résurgences des eaux du plateau.

On note comme limites, à l'ouest Trévoux, au sud la Saône et la commune de Parcieux, à l'est Civrieux et Rancé, au nord Toussieux, Sainte-Euphémie et Saint-Didier-de-Formans.

La route départementale RP12 sillonne la partie basse du village, aux abords du hameau de Port-Bernalin ou s'est fixée de tout temps l'activité industrielle. La voie ferrée Sathonay-Trévoux aujourd'hui supprimée, passe en dessous du village à une altitude moyenne de 171 mètres. A mi-pente, la départementale 4 F Neuville-Trévoux, serpente à travers le vieux village, du Trève d'Ars à Balmont, ou elle rejoint la départementale 6 venue de Villars-les-Dombes et la départementale 4 venue de Meximieux par Saint-André-de-Corcy.

[modifier] Histoire

Appelé respectivement «Romeuh», «Rameuh», «Ramirou» «Rareuh», «Raria», «Rariaco», «Reyriaco», «Rayreu», «Rairieu», dans le passé, cette paroisse apparaît pour la première fois dans une charte de 981.

En 984, son église faisait déjà partie des possessions de l’Église de Lyon.

Un guichard de Reyrieux est mentionné en 1096 comme bienfaiteur d’un prieuré. En 1186, Étienne II de Villars donnait à l’Abbaye de l'Île Barbe ce qu’il possédait à Reyrieux. Il laissait une fille, Agnés, qui, mariée à Etienne de Thoire fonda ainsi la Maison de Thoire – Villars.

En 1226, il y avait à Reyrieux un clos de Villars et un Mas appelé Saint Martin. Un Jean de Veyssieux est cité dans un acte à cette date : il cède à Guichard de Frans, Chevalier, diverses terres, curtils et possessions à Reyrieux.

À la fin du XIVe siècle, Humbert II de Thoire – Villars affranchit les « mainmortables » de Reyrieux, dont les biens étaient soustraits au droit de mutation (NB : Les habitants de Reyrieux étaient « mainmorte » et de « serve condition »).

En 1402, le dernier Thoire – Villars, Humbert II, vends ses terres de Dombes à Louis II de Bourbon. C’est le début de la Principauté des Dombes.

Une dérivation du ruisseau « talençon », qui a donné son nom aux habitants du village, à fait tourner des moulins pendant plusieurs siècles (voir moulins) il a été d’une grande utilité pour l’irrigation des prés, faite à certaines périodes de l’année et à « heures réglementées »

Le Château de Robillon, Hameau de Balmont, possédé de 1672 à 1780 par Cadet de Garnerans, était le siège de la haute Cour de Justice des Dombes. Le mur d’enceinte date de 1772.

Le Château de la Brosse, est érigé en 1735 par le Duc du Maine, Souverain des Dombes, en faveur de Jérôme Duplessis, Ecuyer, Maître des Requêtes au Parlement de Trévoux. En 1770 il appartient à la famille Bellet de Tavermont qui le fit démolir en 1872 pour faire place au château actuel.

Déjà, au XIIe siècle, les hameaux étaient dénommés :

  • Coste du Chateauvieux
  • Mas Martin
  • Mas de Veyssieux
  • Mas de Provinger
  • Mas du bray

Au XVIIIe siècle, d’autres hameaux sont cités :

  • Balmont
  • Les Bruyères
  • La Grotte
  • Cornu
  • Herbevache
  • Pollieu
  • La Roche
  • Les Sables
  • Saint Sorlin (ou il y avait une chapelle)

Au XIIIe siècle, Reyrieux était traversé par deux routes de grande communication :


Elles étaient sillonnées par des diligences. À Balmont (non loin du chemin du clos), il y avait un relais de poste avec une auberge et un forgeron. En 1750, l’auberge servit de repaire au célèbre brigand Mandrin (il aurait caché un butin au pied de l’un des chênes dans la montée de Balmont ….. Ceci explique peut être la soudaine richesse de quelques familles !!!).

Toussieux fut un hameau de Reyrieux jusqu’en 1900.

Au dessus du coteau de Balmont, commence la Plaine des Bruyères, théâtre en l’an 198 d’une terrible bataille entre Septime Sévère et le Proconsul Albinius. Il y aurait eu 300 000 combattants.

Au plein moment de la révolution agricole du XIXe siècle siècle, vers 1850, Reyrieux demeurait une importante communauté rurale (céréales, vignobles, chanvre, noyers). Trois moulins à blé, un pressoir à huile fonctionnaient sur le ruisseau de Talençon. En 1859, on redécouvrait la source ferrugino-sulfureuse jadis exploitée par les Romains; un peu plus tard, on devait élever un Hôtel des Eaux.

Cinquante ans plus tard, à la veille de la Grande Guerre, la vie agricole demeurait l'essentiel de l'activité, avec l'apparition du colza, du maïs, le recul du chanvre et le développement de l'élevage comme partout en Dombes. Le marché hebdomadaire du jeudi était très animé; la bourgade qui avait conservé ses activités artisanales et son commerce de détail, possédait déjà de nombreuses résidences bourgeoises ou les familles de la bourgeoisie lyonnaise venaient passer la belle saison.

Jusqu'aux abords de 1960, Reyrieux restait un gros village calme, un peu "vieillot", puis est venu une sorte de mouvement d'urbanisation remontant de Lyon, avec l'implantation de nouvelles entreprises dans la plaine alluviale.

En 1986, Reyrieux est devenu le chef-lieu du 43éme canton du département de l'Ain.

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
juin 1995 Charles Berthaud
janvier 1982 mai 1995 Louis-Antoine Duriat
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
(Source : INSEE[1])
1786 1806 1868 1951 1962 1968 1975 1982 1990 1999
820 664 1262 1705 1162 1262 1536 2380 3057 3722
Nombre retenu à partir de 1786 : population sans doubles comptes

[modifier] Éducation et culture

Il comporte deux écoles maternelles, trois écoles primaires, un collège et 2 gymnases.

Reyrieux a aussi trois écoles primaires et deux écoles maternelles mais aucun Lycée.

Il y a un centre de perfectionnement en cuisine et patisserie qui reçoit des élèves japonais de l'école TSUJI d'Osaka. Ils restent 6 mois au chateau Escoffier avant de faire des stages dans des établissements en France.

[modifier] Lieux et monuments

Eglise Saint Pierre style neo-roman Batie vers 1870.

Croix du XV éme siecle devant l'église.

Chateaux de Chateauvieux , de la Brosse, Escoffier ou de Garnerans.

[modifier] Personnalités liées à la commune

[modifier] Voir aussi

[modifier] Notes et références

  1. Reyrieux sur le site de l'Insee

[modifier] Notes et références


[modifier] Liens externes