René Duvillier

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

René Duvillier (3 avril 1919, Oyonnax (Ain) - 5 septembre 2002, Paris) est un peintre français de la nouvelle École de Paris.

[modifier] Biographie

René Duvillier (Capture d'écran d'une vidéo de l'Encyclopédie audiovisuelle de l'art contemporain).
René Duvillier (Capture d'écran d'une vidéo de l'Encyclopédie audiovisuelle de l'art contemporain).

Études à l'École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris (atelier de Charles Guérin, élève de Gustave Moreau). Duvillier s'affirme néanmoins autodidacte.

  • 1939-1945 Cinq années de captivité.

Duvillier est déporté en Ukraine puis en Pologne pour plusieurs tentatives d'évasion et pour faits de résistance.

  • 1945 Installation à Paris.
  • 1952 Rencontre déterminante avec Charles Estienne, critique influent qui tentait de réconcilier abstraction gestuelle et automatisme surréaliste. Celui-ci l'intègre au groupe "Peintres de la nouvelle École de Paris" qu'il montre à la Galerie de Babylone. C'est ainsi que Duvillier fait la connaissance de Degottex, Hartung, Lapicque, Poliakoff.

Duvillier est très soutenu par la critique auquel le lie une grande complicité intellectuelle. Et toutes les expositions collectives organisées par Charles Estienne font alors figure d'événement.

  • 1954-1955 René Duvillier, invité en Bretagne, découvre la mer : " J'ai trouvé le mouvement et le geste, ce fut un choc épouvantable " explique le peintre. Duvillier peint une série de toile polychromes (noir, violet, bleu) sur la mer ainsi que la série des Chevaux de mer, encres de couleur sur papier. Il travaille désormais sur des séries.
  • 1955 Charles Estienne avec André Breton et Benjamin Péret présentent sa première exposition personnelle à Paris à la Galerie l'Etoile scellée.
  • 1966 Contacts avec des scientifiques (CERN, École de chimie, Faculté de Genève). Duvillier découvre une étonnante similitudes entre certaines de ses œuvres et des photos de phénomènes physiques et cosmiques.
  • Après 1986, Duvillier ne se consacre plus qu'à ses séries avec leurs variations.

[modifier] Expositions

  • 1957-1958 Série de monochromes.
  • 1959-1960 Les Tourbillons sur papier, monochromes violet, bleu indigo, carmin.
  • Exposition individuelle à la Maison des Princes à Pérouges.

" Antagonismes " Musée des arts décoratifs, Paris.

  • 1961 Série des Traverses, des vents, des orages :
  • 1962 Série Les javelots et la mer
  • 1963 Série Les diables de mer, les luminaires.
  • 1964-1965 Séjour de Duvillier à New York.

Exposition personnelle à la Gallery Byron, New York, texte de J. Alvard.

  • 1967 Séries "Les regards" à la suite d'un choc ressenti par la rencontre de son propre regard avec le regard de l'autre. " L'œil me donne la dimension du tragique " (RD).

Exposition au Pavillon français, Exposition Universelle de Montréal.

« Duvillier , peintre cénesthésique», "De la mer au regard, peintures de 1954 à 1967", Eurogalerie, Montreux, Suisse

  • 1967-1968

" Une aventure de l'art abstrait ", Musée Galliera, Paris. Exposition Collective, " Trois ans d'Art vivant 1965-1968 ", Fondation Maeght, Saint-Paul-de-Vence. " Peintures françaises contemporaines ", Musée de Belgrade, Prague, Bucarest, Varsovie, Zagreb.

  • 1969 Deux expositions personnelles :

" De l'Homme au Cosmos ", Palais des Congrès, Vienne. " Approche des Planètes ", Maxigalerie Roger et Gallet, Paris.

  • 1970-1971 " Le noyau, 18 sensations internes ", Galerie Armand Zerbib, Paris.

" Trois tendances de l'art français contemporain ", (CNAC), Hanovre, Munich, Cologne, Mons, Anvers, Bruxelles, Dublin, Lisbonne, Porto, Milan, Florence. " Ensemble des peintures de Duvillier ", Palais des expositions, Genève.

  • 1972

" Parcours, Peintures de 1954 à 197l ", ARC, musée d'Art moderne de la Ville de Paris (Suzanne Pagé). Texte de Michel Ragon.

  • 1973

Jusqu'en 1975 Duvillier travaille à la série Jouissance de l'espace. " Le Nuagisme même ", Musée des Beaux-Arts, Lyon. " Espace lyrique depuis 45 ", CAC Abbaye de Beaulieu.

  • 1975

" Jouissance de l'espace, 50 plaisirs de faire ", Galerie Beno d'Incelli, Paris et Galerie Soleil, Georges Bongers, Paris.

  • 1976

Série Le caché et l'exhibé. " Peintures sur papier ". Galerie Soleil, Georges Bongers, Paris. " Collections d'art abstrait au Musée des Beaux-Arts de Nantes ", musée du Havre et musée de Quimper.

  • 1977-1979

Les retours de mer.

  • 1980-1981

Jusqu'en 1982 les Dieux et les Titans. Les collections permanentes, musée d'Art moderne de la ville de Paris. " Autour d'une collection 1945-1980 ", Donation G. Bonnefoi et les amis de Beaulieu, CAC Abbaye de Beaulieu. " Paris-Paris, 1937-1957 ", Centre Georges Pompidou, Paris. " L'abstraction lyrique ", Hommage à Michel Ragon, CRAC, Château du Tremblaye.

  • 1983-1984-1985 Le cycle des Danaïdes.

Commande d'une tapisserie qui sera exécutée en 1987 par l'atelier de Gisèle Brivet-Glandin, Aubusson.

  • 1989

Rétrospective au musée de Morlaix (catalogue).

[modifier] Lien externe