Rapeman

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Rapeman était un groupe de noise rock originaire des États-Unis, fondé en 1987 et dissout en 1989. Ses membres étaient Steve Albini (ancien membre de Big Black), David Wm. Sims (ancien membre de Scratch Acid) à la basse, et Rey Washam (ancien membre de Scratch Acid et Big Boys) à la batterie.

Le nom de Rapeman provenait d'un manga qui contenait de nombreuses scènes de viols de femmes clairement dessinées en détail. Albini était fasciné par l'acceptation de ce genre de scènes dans la culture populaire japonaise.

Les représentations de Rapeman furent souvent la cible de protestataires qui imaginaient que le groupe ironisait ou même encourageait au viol et à la violence contre les femmes. Albini a décrié ces critiques[1] en les qualifiant de stupides, et arguant du fait que l'idéologie punk allait souvent dans le sens du féminisme.

Le style du jeu était quelquefois une reminiscence du plus tradtionnel noise punk (comme sur Up Beat), d'autres fois comme un art rock singulier; le son de Rapeman donna sa marque de reconnaissance au style de guitare d'Albini

Le groupe s'est dissout pour des raisons personnelles, mais pas, comme selon certaines rumeurs l'affirmaient, suite à une dispute à propos de leur nom. Albini lança sa carrière de producteur et joua de la basse avec Flour avant de former Shellac. Sims se réunit avec l'ancien chanteur de Scratch Acid Davis Yow pour former The Jesus Lizard.

Sommaire

[modifier] Discographie

Tous les disques sont parus chez Touch and Go Records aux États-unis, Blast First! au Royaume-Uni et AuGoGo en Australie sauf mention contraire. Rapeman quitta Blast First! in 1990 après qu'Albini eut une dispute avec le label à propos de la parution d'un disque de Big Black. Touch and Go commença à distribuer au Royaume-Uni en 1992 et republia les disques de Rapeman.

[modifier] Albums/EPs

[modifier] Singles

  • Hated Chinee b/w Marmoset 7" (1988)
  • Inki's Butt Crack b/w Song Number One (Sub Pop Singles Club 7")

[modifier] Source/Référence

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Rapeman ».
  1. *Albini évoque la problématique des noms de Big Black et Rapeman
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