Punk

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Punks londoniens
Punks londoniens

Le punk est un mouvement culturel contestataire comprenant un genre musical apparu en 1976-1977 aux États-Unis avec les Ramones puis au Royaume-Uni avec les Sex Pistols, avant de se répandre dans le reste du monde. Le mouvement punk exprime une révolte contre les valeurs établies, qui privilégie l'expression brute et spontanée. Le punk est porteur d'une volonté de « tabula rasa » mais aussi d'un renouveau musical et culturel, l'émergence d'une nouvelle énergie, synonyme d'une liberté de création maximum (labels indépendants, Do It Yourself, fanzines, mode, graphisme).

Ce mot viendrait de punk, mot anglais signifiant sans valeur, il est accepté avec ironie par les punks puisqu'ils rejettent les « valeurs établies ». Dans les années 1950, a punk, représentait la petite amie masculine qui attendait le prisonnier à sa sortie. Le « mouvement punk » est associé au nihilisme, au mouvement Dada, au mouvement anarchiste et au mouvement alternatif (squat, labels indépendants, anti-militarisme, anticonformisme, végétarisme, féminisme, mouvement autonome, etc).

Le mouvement punk a un genre musical associé, le punk rock, comportant de nombreux sous-genres, non exclusifs dont la pop punk, l'anarcho-punk, le punk hardcore et le ska-punk.

Sommaire

[modifier] Naissance du punk (1976-1984)

Punk
Origines
stylistiques
Rock 'n' Roll • Rockabilly • Garage • Psychédélique • Pub rock • Glam rock • Protopunk
Origines
culturelles
Milieu des années 1970 aux États-Unis, Australie & Royaume-Uni
Instruments
typiques
Voix • Guitare • Basse • Batterie
Popularité Underground avec quelques succès internationaux pour le pop punk et le ska punk
Formes dérivées
Genres
dérivés
Emo - New Wave - Post-punk - Rock alternatif
Genres
associés
Anarcho-punk -Anti-folk - Chicano punk - Crustcore - Death rock - Deathcountry - Folk punk - Funkcore - Garage punk - Horror punk - Jazz punk - Oi! - Psychobilly - Pop punk - Rock hardcore - Ska punk
Scènes
régionales
Punk belge
Punk français
Voir aussi

Ephéméride - DIY - Précurseurs du punk - Première vague punk - Seconde vague punk - Films punk - Mode punk - Philosophie • Idéologie

Portail du Punk • Le projet Punk

[modifier] Historique

À l'origine aux États-Unis, le mot punk décrit la musique basée sur des guitares électriques des groupes « Garage » des 60's tels The Sonics, The Seeds, The 13th Floor Elevators et des groupes de Detroit, The Stooges et MC5. Ce qui est maintenant appelé 60's punk ou protopunk pour éviter une confusion.Le mot punk aurait été utilisé la première fois par Lester Bangs (critique rock) pour qualifier la musique des motors city five (MC5).

Les influences du punk-rock sont aussi des groupes de glam rock tels que The New York Dolls, mais aussi les groupes de rock britannique comme The Who, The Kinks première manière et les artistes de l'avant-garde new wave new-yorkaise (Patti Smith, Suicide, Television) et The Heartbreakers avec Johnny Thunders et Jerry Nolan. On constate un fort désir de retourner à la spontanéité et la simplicité du rock primitif et un rejet de ce que les punks ont perçu comme prétentieux, mercantile et pompeux dans l'arena rock des années 1970, engendrant les formes grandiloquentes du heavy metal et du rock progressif. Par contraste, le punk a délibérément renforcé la simplicité de ses mélodies, refusant toute démonstration ostentatoire de virtuosité et engageant n'importe qui à former son propre groupe dans sa cave ou son garage. Les paroles ont apporté une nouvelle radicalité d'expression dans les sujets politiques et sociaux, traitant souvent de l'ennui urbain et du chômage. Les thèmes sexuels étaient abordés de façon crue et ne se limitaient plus à l'amour sublimé qui était chanté ailleurs ou aux métaphores suggestives (et souvent transparentes, d'ailleurs) qui avaient cours dans le rock (puis la pop) et qui avaient suscité à l'origine de vives polémiques.

Aux États-Unis, les Ramones ont posé, à partir de 1974, les jalons du punk américain dans une version qui reste alors très rock'n'roll et parfois considérée comme les prémices du pop-punk. The Germs, formés autour de Pat Smear, ont sorti en 1977 leur single Forming/Sexboy (live), souvent considéré comme le tout premier disque punk de Los Angeles. Richard Hell est un autre jalon important, tant pour l'image (t-shirt déchiré) que pour le son avec son titre Blank Generation. À New York, le magazine Punk est fondé en 1976 par le dessinateur John Holmstrom, Ged Dunn et Legs McNeil.

Au Royaume-Uni, certains ont pu écrire que des groupes traditionnellement rattachés au courant « pub rock », l'équivalent des garage bands américains au milieu des années 1970, pourraient représenter les prémices de l'explosion punk britannique de 1976-77, en raison de l'énergie de leur musique et de leur vitesse d'exécution ; parmi eux : Doctor Feelgood ou le très controversé Eddie and the Hot Rods.

Même si le premier groupe punk britannique[1] ayant sorti un disque fut The Damned dont le premier single vinyle parut confidentiellement durant l'été 1976 (son titre phare étant New Rose), les véritables débuts du mouvement ont été les premiers concerts des Sex Pistols au Roxy Club et au 100 Club de Londres et l'interview du groupe dans une émission de large audience. Le passage des Sex Pistols et du Bromley Contingent à la télévision a suscité un véritable engouement mais aussi une très vive hostilité (aboutissant à l'interdiction de la plupart de leurs concerts), qui fut l'un des engrais essentiels du phénomène. À partir de là le punk, médiatisé, a enflammé une partie de la jeunesse.

La scène punk londonienne influence notablement la chanteuse allemande Nina Hagen en particulier dans son album Unbehagen, sorti en 1979.

En France, les pionniers du mouvement furent le « petit cercle d'initiés » qui se créa autour d'Élodie Lauten. Revenant du CBGB à New York, où elle avait entendu Patti Smith « miauler » d'étranges poèmes rock toutes les nuits, elle fit découvrir à ceux qui allaient former Angel Face et European Son (et plus tard, Métal Urbain), à Alain Pacadis et à Patrick Eudeline (qui décida alors de former le premier line-up d'Asphalt Jungle), cette vague explosive qui commençait à envahir la planète.

De son côté, Marc Zermati, qui avait depuis plusieurs mois ouvert une boutique, l'Open Market, rue des Lombards (dans les Halles), où se côtoyaient Iggy Pop, les Flaming Groovies et Doctor Feelgood lorsqu'ils passaient à Paris, mais aussi Pacadis et Yves Adrien, organisa, en août 1976, le premier festival punk à Mont-de-Marsan. The Damned clôturèrent les deux journées de délires. Au même moment, Philippe Bone, passant l'été à Londres, ramenait en France le premier single de ce groupe « vinylisé » paru chez un petit label indépendant qui venait juste d'en presser quelques exemplaires. C'est ainsi que New Rose, sur la face A de ce disque, retentit pour la première fois dans un lieu public en France, au Gibus club.

[modifier] Culture punk

L'expression punk reste associée aujourd'hui à la période 1976-1980, incarnée par les Sex Pistols, The Clash, The Damned, Buzzcocks, X-Ray Spex, The Ramones, Strychnine et Stalag en France, entre autres et à une nouvelle forme d'énergie, d'esthétique et de radicalité prenant le pas sur la contestation hippie de la décennie précédente.

En Angleterre, Malcolm McLaren, le manager des Sex Pistols était vu comme l'initiateur machiavélique et secret du mouvement. On note aussi l'influence du mouvement situationniste et du mouvement Dada dans l'esthétique et l'activisme punk, dominés par une économie de moyens et un sens aigu de l'auto-dérision. Ces courants ont marqué l'avant-garde du mouvement punk britannique, avec les Sex Pistols et leurs « satellites » : le Bromley Contingent (leur cercle rapproché), la boutique Sex de Malcolm McLaren et de la styliste Vivienne Westwood, Jordan, « créature » travaillant pour eux, The Flowers Of Romance, etc. Le couple McLaren-Westwood a su habilement faire des Sex Pistols, dont ils se chargeaient de confectionner les tenues, leurs ambassadeurs les plus médiatiques, posant ainsi les fondations de l'apparence punk telle qu'elle reste ancrée dans la culture populaire.

Dans d'autres domaines artistiques, le graphiste Jamie Reid, proche des situationnistes, avait précédemment travaillé dans les revues Suburban Press et King Mob. Les pochettes de disques, dans les mains des graphistes punks, servent d'instrument de détournement des valeurs sociales et de la culture populaire comme la pochette du disque des Dead Kennedys Bedtime for Democracy.

Pourtant la petite histoire a surtout gardé du punk des symboles : les épingles à nourrice utilisées comme bijoux, les coupes de cheveux extrêmes et colorées comme la Crête Iroquoise (mohawk en anglais), le piercing (souvent avec des épingles à nourrice), le tatouage et la réappropriation « artistique » des vêtements de masse. Après le punk pauvre est apparu le « punk chic », recyclage commercial et industriel de ce qui en 1977 s'inventait dans la rue.

Au-delà du nihilisme prétendu ou affiché, le punk est un mouvement assez largement créatif et solidaire, un mouvement qui en profondeur semble avoir posé les bases de différentes alternatives sociales et économiques, qui ont parfois réussi à durer.

La scène punk s'est exportée mondialement, a créé une scène propre avec ses labels (Rough Trade, Factory, New Rose, Bondage Records, Folklore de la zone mondiale...) et concerts alternatifs autogérés. Les groupes punk alternatifs comme Bérurier Noir ou Crass ont imposé des places de concert moins chères, les Travellers ont inventé des modes de vie alternatifs, le mouvement des squats alternatifs est également issu de l'autonomie active voulue et animée par l'esprit originel du mouvement, qui cherche d'abord à vivre autrement et remet en question le mode de vie bourgeois traditionnel.

La vague punk a vu naître également une presse underground et parallèle, les fanzines créés par des amateurs. Aux États-Unis parmi les plus connus : Maximum Rock'n'Roll et Flipside, au Royaume-Uni Sniffin' Glue, en France New wave (réapparu en 2004), On est pas des Sauvages, Hello Happy Taxpayers, etc. Chaque scène locale a eu au moins son fanzine édité avec des informations, un graphisme différent, des entrevues avec les groupes locaux ou en tournée. Le magazine Factsheet Five a énuméré et chroniqué les milliers de publications underground des années 1980 et années 1990. Les groupies de punks sont souvent très violentes, prêtes à faire n'importe quoi pour être vues de leurs stars.

[modifier] Influences & postérité

Depuis son apparition à la fin des années 1970, le punk côtoie et échange avec d'autres cultures underground comme le reggae, notamment grâce à Don Letts (le "punky reggae party" de Bob Marley et Lee Perry) ou le ska, pour donner naissance à des groupes comme The Specials, Madness ou The Selecter.

Par ailleurs, il inspire très fortement, de par ses convictions, des groupes « hybrides », à la frontière du hard rock et du punk tel Motörhead, Nashville Pussy

Le punk a eu une influence durable sur toute la musique contestataire, dans la continuité de la culture underground des seventies qui subsiste un peu partout aux États-Unis, au Royaume-Uni, en France et bien ailleurs.

À noter que c'est dans l'émission de Guillaume Durand Campus d'octobre 2005 qu'on a pu voir à la télévision française sans doute les premières images d'une vidéo de Métal Urbain, près de 30 ans après.

[modifier] Le renouveau du punk rock aux États-Unis (depuis 1994)

La vague punk originelle s'est essoufflée assez rapidement : même si de nombreux groupes nés à cette époque ont continué à créer et à jouer, à l'instar des Ramones, d'autres ont eu une existence assez brève, de quelques mois ou quelques années. Une scène rock indépendante n'en a pas moins continué à exister, aidée par la multiplication des stations de radio. Néanmoins le devant la scène médiatique rock aux États-Unis a été occupé tout au long des années 1980 par les groupes de métal. La scène punk underground a, pour sa part, été dominée par le punk hardcore, à la suite de groupes comme Black Flag (formé en 1976), Bad Brains (formé en 1977) et Minor Threat (formé en 1980). Le centre de gravité s'était déplacé du Royaume-Uni et de la côte ouest des États-Unis, à la côte est, notamment Washington, D.C. (mais aussi New York).

Une scène punk rock dynamique mais plus modeste et très underground a survécu, comptant en son sein un certain nombre de groupes formés au tournant des années 1980, souvent originaires de la région de San Francisco comme les Dead Kennedys, les Descendents, NOFX, Pennywise, Flipper. San Francisco où se situe le 924 Gilman Street Project, salle de spectacle accueillant la scène punk californienne et ayant vu démarrer ou jouer de grands noms du punk rock californien tels que Rancid, Operation Ivy, The Offspring ou encore Green Day. Le travail de groupes comme Sonic Youth sur la côte est des États-Unis cherche aussi à faire perdurer le punk.

La reconnaissance du grunge à partir de la seconde moitié des années 1980 et notamment de Mudhoney puis Nirvana et sa très grande popularité à la suite de la sortie de l'album Nevermind a relancé le mouvement punk et son économie délabrée.

Le punk rock a connu une renaissance médiatique depuis le milieu des années 1990 avec des groupes américains comme Green Day, Rancid, Blink-182, The Offspring et NOFX. L'underground punk subsiste à l'ombre de groupes qui peuvent connaître une réussite commerciale.

Les groupes apparus à partir de cette époque sont très divers, mais composent tous avec un mélange d'influences issues à la fois du punk de '77, du hardcore, du pop-punk des Ramones et des Descendents, du métal et du grunge. En effet, leurs membres sont nés entre, au plus tôt, dans la seconde moitié des années 1960 et, au plus tard, au début des années 1980 et ont donc été bercés par tous ces genres de musique.

En parallèle du succès commercial de certains groupes de punk rock dans la seconde moitié des années 1990 et du début du XXIe siècle, la scène dans son ensemble connaissait déjà un regain de vitalité très sensible depuis le début de la décennie et a vu percer ou naître de nombreux groupes à forte éthique, marqués par leurs engagements politiques ou tentant de faire évoluer le genre tout en restant fidèles à son histoire et ses traditions, qu'il s'agisse par exemple de Lagwagon, No Use For A Name, Pennywise ou Millencolin concernant le skate punk du milieu des annéess 1990 ; de Propagandhi, Anti-Flag, Dillinger Four ou Strike Anywhere et leur attitude ultra-politisée ; des Lawrence Arms et leurs textes inventifs, drôles, touchants, contestataires et bourrés de références ; d'Against Me! et leur mélange de punk et de folk ; du punk aux influences celtiques des Dropkick Murphys ou de Flogging Molly ; de l'old-school des vétérans de The Exploited ou des Casualties ; du pop-punk proche des Ramones des Briefs ou de Teenage Bottlerocket ; du gypsy punk de Gogol Bordello et son chanteur charismatique Eugene Hütz ; ou encore de groupes comme Hot Water Music ou Jawbreaker.

On peut aussi citer les expérimentations qui ont été faites aux frontières du punk et de l'indie par Bear vs. Shark, Ted Leo ou bien Blake Schwarzenbach, fondateur de Jets to Brazil après la séparation de Jawbreaker.

Cette tendance au renouveau se poursuit avec l'émergence de groupes jeunes comme A Wilhelm Scream ou No Trigger concernant le punkcore mélodique, Latterman, ou le nouveau groupe de hardcore de Dan Yemin, Paint It Black. Sans oublier la vigueur de maints groupes vétérans : NOFX, Bad Religion (dont les deux derniers albums avec le retour de Mr. Brett sont les meilleurs en dix ans), la réunion de Lifetime, ALL/The Descendents, la carrière de Jello Biafra, Social Distortion (Sex, Love And Rock 'N' Roll), etc.

De nouvelles scènes locales dynamiques ont émergé et viennent s'ajouter aux scènes traditionnelles des années 1980 que sont San Francisco (Bay Area) ou encore la scène SoCal autour de Los Angeles, qui demeurent deux centres ultra-dynamiques, ou le punk hardcore de la côte est :

En dehors des États-Unis, l'une des scènes nationales les plus populaires a longtemps été celle du punk rock suédois avec Millencolin, les Satanic Surfers, No Fun At All, The Hives ou Venerea. Au Canada, Winnipeg se distingue avec Propagandhi, Comeback Kid ou The Weakerthans et le Québec avec Ripcordz, Fifth Hour Hero ou The Sainte Catherines.

Cela vaut aussi pour le punk rock européen et notamment français où sortent de nombreux groupes qui ont suivi les traces de Burning Heads ou Seven Hate (entre autres) : Flying Donuts, The Pookies, Straightaway, les Betteraves qui ont ensuite formé Guerilla Poubelle ou Uncommonmenfrommars et Jetsex qui ont joué des séries de concerts aux États-Unis.

Le centre de gravité des labels s'est également déplacé : les maisons plus modestes ont su trouver leur place à côté de labels légendaires du milieu des années 1990 : Epitaph et Fat Wreck Chords (et dans une certaine mesure Burning Heart). Aujourd'hui, Jade Tree (Delaware), No Idea (Gainesville), Deep Elm (Caroline du Sud) ou Equal Vision (New York) contribuent au dynamisme de la scène, alors qu'Epitaph et Burning Heart se sont lancés dans une politique de diversification musicale.

L'initiative politique récente la plus marquante a sans doute été le collectif Punk Voter initié par Fat Mike de NOFX, couplé d'une tournée Rock Against Bush, incitant les jeunes à se rendre aux urnes lors des élections présidentielles américaines de 2004.

[modifier] Musique punk

La musique punk est caractérisée par un tempo très rapide, un rythme souvent binaire et l'utilisation de distorsion et de sons saturés. La plupart du temps, les chansons sont jouées en power-chords. La guitare jouant les accords et celle jouant la mélodie sont au même niveau sonore, c'est-à-dire qu'il n'existe pas de première ou deuxieme guitare, mais deux guitares au même niveau.

Voir aussi la Liste de groupes punk par ordre alphabétique

[modifier] Chronologie

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[modifier] Genres musicaux apparentés

Punk rock
Anarcho-punk • Anti-folk • Art punk • Cowpunk • Crust punk • Dance-punk • Death rock • Deathcountry • Digital Hardcore • Electro rock • Emo • Funkcore • Gaelic punk • Garage punk • Glam punk • Gothabilly • Horror punk • Jazz punk • Nazi punk • New wave • No wave • Noise rock • Oi! • Pop punk • Post-hardcore • Post-punk • Protopunk • Psychobilly • Punk blues • Punk celtique • Punk folk  • Punk hardcore • Punkcore mélodique • Queercore • Riot grrrl • Screamo • Ska punk • Skate punk • Street punk • Synthpunk • Taqwacore

On peut aussi y associer :

[modifier] Articles connexes

commons:Accueil

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur le Punk.

[modifier] Bibliographie

  • (fr) Génération Extrême - 1975-1982, du punk à la cold-wave, de Frédéric Thébault (Éditions : Camion Blanc) - 2005, ouvrage présentant un panorama des mouvements musicaux de l'époque, depuis l'explosion du mouvement punk.
  • (en) 1988, The New Wave Punk Rock Explosion, de Caroline Coon (Éditions : Omnibus Press) - 1977, premier ouvrage publié sur le mouvement punk britannique, en pleine période punk, par une journaliste elle-même devenue punk.
  • Nos années punk (Livre + Compil CD) 2003, de Christian Eudeline (Frère de Patrick, Rock-Critic et leader d'Asphalt Jungle) revient sur les premiers soubresauts de la scène française.
  • England's Dreaming, Les Sex Pistols et le punk, de Jon Savage, 2002, Éd. Allia : Publié en anglais en 1991. Ce livre présente, à travers l'histoire de son groupe le plus illustre, un historique très détaillé du mouvement punk et insiste particulièrement sur les différents aspects culturels qui le caractérise. Un discographie vient accompagner ce récit.
  • La Philosophie du Punk, de Craig O’Hara, Éd. Rytrut, 2003, d’après le mémoire de sociologie de 1992 de l’auteur, ayant contribué au fanzine américain Maximum Rock’n’Roll. Publié chez AK Press en 1995 et 1999, traduction française. Une étude de différents aspects du mouvement punk avec extraits d’interviews et commentaires, agrémentée de photos et d’iconographies.
  • Chansons d’Amour, de Crass, Éd. Rytrut, 2005. Anthologie définitive et officielle de Crass, recueil de toutes les paroles de leur répertoire plus d'autres slogans de chocs et d'accès de colère symbolique de ce collectif, souvent considéré comme précurseur du mouvement anarko-punk. Édition française du livre Love Songs publié au Royaume-Uni par Pomona en 2004. Avec les textes volontairement présentés non-chronologiquement de Penny Rimbaud, Eve Libertine, Gee Vaucher, Steve Ignorant, Joy de Vivre, Tones & Jeremy Ratter, Phil Free, Pete Wright, Annie Anxiety.
  • Action-Writing (manuel), de Sylvain Courtoux, 2006, Ed. Le Dernier Télégramme. Ce texte poétique samplé et déconstruit à la langue carnasière, influencé tout autant par Burroughs que les textualistes français comme Denis Roche est un des plus flagrants exemples d'une esthétique punk dans la littérature moderne (ici la poésie).

[modifier] Notes et références

  1. En ignorant Peter Hammill (vu que ce n'est pas un groupe) et l'album "Nadir's Big Chance". Bien qu'usuellement estampillé « rock progressif » à défaut de pouvoir être rangé dans une seule et unique catégorie Peter Hammill a, avec cet album unique dans sa carrière, été reconnu par certains comme précurseur et source d'influence du "punk" et en particulier par des noms tels que John Lydon des Sex Pistols (Cf. Coupures de presse attestant le label "punk" en 1975 au Royaume-Uni)