Ollioules

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Ollioules
Pays	France
Région	Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département	Var
Arrondissement	Toulon
Canton	Ollioules
Code Insee	83090
Code postal	83190
Maire Mandat en cours	Robert Beneventi
Intercommunalité	Communauté d'agglomération Toulon Provence Méditerranée
Coordonnées géographiques	43° 07′ 59″ Nord 5° 51′ 00″ Est / 43.133, 5.850
Altitudes	moyenne : 50 m minimale : 0 m maximale : 520 m
Superficie	1 989 ha = 19,89 km²
Population sans doubles comptes	13 400 hab. (2005)
Densité	673 hab./km²
Gentilé	Ollioulais, Ollioulaises
Site	www.ollioules.com

Ollioules (en occitan provençal: Oliulas [uˈliwlɔ] selon la norme classique ou Ouliéulo [uˈliwlɔ] selon la norme mistralienne) est une commune française, située juste à l'ouest de Toulon dans le département du Var en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont appelés les Ollioulais.

Sommaire

1 Histoire
- 1.1 Origines
- 1.2 Démographie
2 Blasonnement et devise
3 Situation
- 3.1 Municipalités limitrophes
4 Voir aussi

[modifier] Histoire

[modifier] Origines

Le territoire d'Ollioules est fréquenté par l'homme depuis la Préhistoire, en particulier durant la période néolithique. Plus tard, ce terroir est occupé par la tribu celto-ligure des Camatulici, qui appartiennent à la confédération des Salyens (Salluvii). Ils construisent sur la colline de la Courtine un vaste oppidum, dont subsistent d'importants vestiges partiellement fouillés, et entretiennent des relations commerciales avec le comptoir grec de Tauroeis (Le Brusc, commune de Six-Fours-les-Plages). Il n'y a pas de ville gallo-romaine, mais des fermes et villas dispersées sur le terroir agricole.

C'est au Moyen Âge qu'Ollioules apparaît à proprement parler. À partir de la fin du X^e siècle, elle fait partie des possessions des vicomtes de Marseille, qui ne tarderont pas à y établir un château féodal autour duquel se constituera le castrum initial. Aux XIII^e et XIV^e siècles, la ville construit des remparts et développe son commerce, le bourg agricole devenant progressivement une opulente ville marchande favorisée par les franchises obtenues des comtes de Provence. C'est également au XIV^e siècle que la ville passe en coseigneurie aux Vintimille et aux Simiane, deux puissantes familles de la noblesse provençale.

L'âge d'or d'Ollioules se situe entre le XV^e siècle et la fin du règne de Louis XIV. Durant cette période, la superficie de la ville triple et une riche bourgeoisie se développe, ce qui se traduit aujourd'hui encore dans l'architecture du centre ancien. En 1520, les habitants rachètent pour une somme importante l'essentiel des droits seigneuriaux. On y cultive l'olivier, les agrumes (citronniers et orangers), les fruits et légumes, mais aussi le safran, le câprier et déjà les fleurs.

Durement éprouvée par les aléas climatiques et la peste de Marseille, délaissée par ses élites au profit de Toulon et d'Aix-en-Provence, privée de son port par la séparation en 1688 de Sanary (aujourd'hui Sanary-sur-Mer), la ville est le théâtre en 1793 de violents combats entre coalisés et troupes républicaines venues assiéger Toulon. La ville est occupée et l'état-major républicain s'y installe en septembre, sous le commandement de Jean-François Carteaux. Par un heureux concours de circonstances, le jeune Napoléon Bonaparte est appelé à diriger l'artillerie et fera à Ollioules la démonstration de son talent militaire.

Au XIX^e siècle, une nouvelle période de prospérité apparaît avec la culture de la fleur. Considéré un temps comme la capitale des fleurs. D'abord essentiellement constituée d'immortelle commune, la production se diversifie bientôt et, grâce à l'arrivée du chemin de fer sous le Second Empire, les fleurs sont expédiées dans toute l'Europe.

Aujourd'hui, Ollioules est une petite ville de plus de 13 000 habitants qui a su préserver son caractère provençal. Les labels « village fleuri », « ville de métiers d’arts » et « plus beaux détours » lui ont été décernés.

Les Anches pour les instruments à vent sont réputées comme les meilleures par les plus grands musiciens mondiaux.

|}== Liste des seigneurs d'Ollioules ==

1 Les Marseilles:

( à compléter)

2 Les Marseilles-Signes ou Marseille-Evenos:

-Guilaume Ier de Signes, seigneur de ce lieu, il devient seigneur d'Ollioules par la dot de son épouse Cécile fille du vicomte Bertrand de Marseille (ci-dessus).
-GuillaumeII (fils du précédent), coseigneur d'Olioules et d'Evenos.
-Guillaume III (fils du précédent), coseigneur d'Ollioules et d'Evenos
-Bertrand III de Marseille-Signes(fils du précédent), coseigneur d'Ollioules et d'Evenos , Viguier de Marseille en 1286 et d'Avignon en 1300, vice sénéchal de Provence de 1292 à 1294 et de 1313 à 1315.Il lègue son nom, titres et seigneurie à son petit-neveu Bertrand de Vintimille ( fils de Boniface II et de Philippine de Sabran), petit-fils de part son père de Manuel de Vintimille et de Sibylle de Marseille-Signes (soeur de Bertrand III de Signes) mais à la seul condition qu'il relève le nom de Marseille , ce qu'il fit.

3 Les Marseille-Vintimille:

-Bertrand Ier de Marseilles-Vintimilles (petit-neveu du précédent), seigneur d'Ollioules et segneur d'Evenos.
-BertrandII (fils du précédent), seigneur d'Ollioules et seigneur d'Evenos et seigneur de Saint-Marcel et de Varages.+1352
-BertrandIII (fils du précédent), baron d'Ollioules et seigneur d'Evenos et de Saint-Marcel et de Varages
-Bertrand IV (fils du précédent), baron d'Ollioules et seigneur d'Evenos et de Saint-Marcel et de Varages
-Bertrand V (fils du précédent), baron d'Ollioules et seigneur d'Evenes et seigneur du Revest et seigneur de Cabriés et seigneur de Vitroles et seigneur de Ventabren et seigneur de Trebillane et seigneur de La Val-d'Ardene, comte de Vintimille et gouverneur de Toulon (titre de comte de Vintimile à vérifier)

Les Vintimille des comtes de Marseille:

-Bertrand VI (fils du précédent), baron d'Ollioules et seigneur d'Evenes et seigneur du Revest et seigneur de Cabriés et seigneur de Vitroles et seigneur de Ventabren et seigneur de Trebillane et seigneur de La Val-d'Ardene.
-Bertrand VII (fils du précédent), baron d'Ollioules et seigneur d'Evenes et seigneur du Revest.
-Gaspard Ier (fils du précédent), Baron d'Ollioules et seigneur d'Evenos.
-Philibert (fils du précédent), Baron d'Ollioules
-Gaspard II (fils du précédent), Baron d'Ollioules +19/04/1585
-Magdelon (fils du précédent), Baron d'Ollioules et de Tourves, Viguier de Marseille, Premier Consul d'Aix .
-François (fils du précédent), Baron d'Ollioules, Seigneur de Saint- Nazaire et Roquefeuil et de Seillon.
-Pierre François Hyacinthe (fils du précédent), Baron d'Ollioules, Seigneur de Saint- Nazaire et Roquefeuil et de Seillon.+1727
-Anne, la soeur de ce dernier lui succède jusqu'en 1752 où sa sucession des titres est retirée par édit de Paris en faveur de son petit cousin au 5ème degrè le marquis du Luc et des Arcs: Jean-Baptiste-Félix-Hubert de Vintimille du Luc.

Les Vintmille du Luc:

Jean-Baptiste-Félix-Hubert (petit cousin au 5ème d'Anne de Vintimille des comtes de Marseille)
Charles-Emmanuel-Marie-Magdelon (fils du précédent)
Charles-Félix-Réné(fils du précédent), ce dernier a 3 filles qui ne lui succéderont pas

Les (de) Baurès

Bertrand VIII "d'Ollioules-Evenos" (descendant à la 24è génération de BertrandIII de Marseille-Vintimille), donc par ce lien descendant à la 14è génération d'un cousin au 10è degrès du Baron Pierre François Hyacinthe et descendant à la 11è génération d'un cousin au 12è degrès de Charles-Félix-Réné de Vintimille du Luc), Baron d'Ollioules-Evenos (ou Baron d'Ollioules , seigneur d'Evenos), seigneur de saint-Nazaire-les-ollioulais, de Pourcieux dit "Roquefeuil" et de Seillon, coseigneur de Bandol. Frère de Nicolas Guy Laurent, vicomte de Solies seigneur de Méounes; cousin germain de Céline Barbara de Baurès, comtesse de Seis-Four; cousin de Florien Muglioni de Fieschi, seigneur du Beausset.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
(Source : Cassini^[1] et INSEE^[2])

1793	1800	1806	1821	1831	1836	1841	1846	1851
1 814	2 591	2 878	3 096	3 132	3 026	3 012	3 142	3 258

1856	1861	1866	1872	1876	1881	1886	1891	1896
3 305	3 360	3 348	3 357	3 456	3 480	3 708	3 816	3 966

1901	1906	1911	1921	1926	1931	1936	1946	1954
4 006	4 060	4 201	4 173	4 573	4 749	5 326	5 562	5 891

1962	1968	1975	1982	1990	1999	2005	-	-
6 959	7 803	8 786	9 242	10 398	12 198	13 400	-	-
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

[modifier] Blasonnement et devise

Le blason de la ville d'Ollioules

D'argent, à un olivier arraché de sinople.

Ces armes ont été enregistrées au Grand Armorial de France sous Louis XIV. On ignore à quelle époque elles remontent, mais il semble qu'elles étaient déjà en usage au XV^e siècle. Ce sont des armes parlantes issues du nom latin de la ville, Oliva.

La devise est "Fidelis Legi semper Oliva" ("Ollioules, toujours fidèle à la loi"), avec la variante "Fidelis Regis semper Oliva" ("Ollioules toujours fidèle au Roi ") qui fut en particulier utilisée sous la Restauration.

[modifier] Situation

Dans le Var à 7 km à l'ouest de Toulon et à l'est de Sanary (5 km) et de Marseille (57 km).

[modifier] Municipalités limitrophes

		Évenos
	Sanary	N	Toulon
		O Ollioules E
		S
		La Seyne-sur-Mer, Six-Fours-les-Plages
Enclave: {{{enclave}}}

[modifier] Voir aussi

Le centre ancien d'Ollioules. Les fontaines. Église Saint-Laurent. Vestiges du château féodal. Les célèbres gorges. Les métiers d'arts. Vue panoramique sur la mer du gros cerveau. Théâtre national de Châteauvallon, le nougat Jonquier.