Mur de la peste

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Mur de la peste
Mur de la peste

Le Mur de la Peste a été édifié dans les Monts de Vaucluse afin de protéger le Comtat Venaissin lors de l'épidémie de peste qui frappa Marseille et une partie de la Provence (1720-1722).

S'étirant sur 27 kilomètres, il est bâti en pierres sèches. Le long de ce mur, des guérites en pierres sèches accueillaient des gardes.

Sommaire

[modifier] Histoire

En mai 1720, la peste arrive à Marseille à bord du navire Grand Saint Antoine. Décimant la cité phocéenne, la contagion atteint la Provence, notamment la région d'Apt, en septembre.

En mars 1721, pour limiter la propagation de la maladie que les restrictions de circulation ne parviennent pas à contenir, le Roi de France, les territoires pontificaux d'Avignon et du Comtat Venaissin décident de se protéger par une ligne sanitaire matérialisée par un mur de pierres sèches entre la Durance et le Mont Ventoux, et gardé jour et nuit par les troupes françaises et papales empêchant tout passage. Les habitants sont ainsi réquisitionnés pour son édification, le mur doit empêcher toute relation entre le Comtat Venaissin et le Dauphiné encore épargné.

À partir de 1723, le mur n'a plus d'utilité sanitaire, et on réutilise les pierres pour d'autres constructions.

Depuis 1986, une campagne de restauration et de valorisation est en place par l'intermédiaire de l'association "Pierre sèche en Vaucluse". On peut voir le mur entre Cabrières-d'Avignon et Lagnes, ainsi qu'à Murs. Aujourd'hui, près de 6kms ont été restaurés.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens internes

[modifier] Liens extérieurs