Mouvement pour la démocratie et la justice au Tchad

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Le Mouvement pour la démocratie et la justice au Tchad est un mouvement d'opposition armée au régime du président Idriss Déby.

Fondé en 1998 par Youssouf Togoimi, le MDJT a été dirigé, après la mort de son fondateur, par Hassan Mardigué. Après quatre ans à la tête du mouvement, ce dernier semble avoir rejoint le camp du président Déby ^{[réf. nécessaire]}. Le MDJT continue sa lutte armée, avec Choua Dazi à sa tête.

Le MDJT semble avoir connu, comme nombre de mouvements armés, une histoire chaotique. Il a signé un accord de cessez-le-feu avec le gouvernement tchadien en 2002. En 2004, il a arrêté des membres du GSPC (proches d'Al-Qaida) pour les remettre aux autorités libyennes (voir la note d'Amnesty International).

Il fait partie de l'alliance UFC, qui n'a plus de réelle existence mais qui n'a pas été dissoute. L'Union des Forces pour le Changement était également composé du Conseil Démocratique Révolutionnaire (CDR), Front Démocratique Populaire (FDP), Front Populaire pour la Renaissance Nationale (FPRN), Mouvement pour la Démocratie et le Développement (MDD) et le Mouvement pour l'Unité et la République (MUR).