Ligne Charmes - Rambervillers

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Ligne Charmes - Rambervillers
Ligne 163
[[Image:{{{photo}}}|center|{{{largeur photo}}}|{{{légende photo}}}]]
[[Image:{{{carte}}}|center|{{{largeur carte}}}|Ligne Charmes - Rambervillers]]
{{{plan}}}
Longueur : 28 km
Mise en service : 16 septembre 1871
Écartement : normal
Nombre de voies : voie unique
Pente maximale : {{{pente maximale}}} ‰
Propriétaire : Compagnie du chemin de fer
de Rambervillers à Charmes
Exploitant : Est
Électrification : non électrifiée
Signalisation : ?
Types de trafic : déposée
Lignes affluentes : Lignes Blainville-Damelevières - Lure et Mont-sur-Meurthe - Bruyères
Principales gares : Charmes, Rambervillers

La ligne 163 (numérotations Est et SNCF) constituait la première desserte de Rambervillers.

Sommaire

[modifier] Chronologie

[modifier] Historique

Vers la fin des années 1860, un groupe constitué d'industriels de la métallurgie et de forestiers originaire de Rambervillers constitue la Compagnie du chemin de fer de Rambervillers à Charmes afin de relier leur ville à la ligne 16 reliant Nancy et Épinal. Ayant obtenu la concession de la ligne, la compagnie confie son exploitation à la compagnie de l'Est. En 1870, suite à la guerre franco-prussienne, le service est interrompu et reprend à l'automne 1871.

Une fois la ville de Rambervillers reliée à Bruyères (1902) puis à Rambervillers (1911) par la ligne 237 desservant la vallée de la Mortagne, la ligne 16³ perd une grande partie de son intérêt. En 1914, trois allers-retours omnibus quotidiens circulent sur la ligne.

Le 1er janvier 1934, l'exploitation est affermée par l'Est à la Compagnie des chemins de fer secondaires du Nord-Est. Le service se restreint à deux allers-retours omnibus et à un train de marchandises quotidiens. Néanmoins, dès 1935, le trafic voyageurs est reporté sur route, le trafic marchandises disparaît en 1939, sauf sur le tronçon Charmes – La Verrerie-de-Portieux, conservé jusqu'en 1962 pour la desserte de la verrerie, en tant qu'embranchement particulier de la gare de Charmes.

[modifier] Compléments

La ligne 16³ est totalement déferrée, mais la plate-forme est encore largement visible par endroits, où elle fait office de chemin forestier. Seuls les bâtiments des gares de la Verrerie-de-Portieux, Rehaincourt et le passage à niveau-halte de Portieux témoignent de son existence.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens externes

[modifier] Bibliographie

  • André GIBERT et José BANAUDO : Trains oubliés – Volume 1 : L'Alsace-Lorraine, l'Est. Éditions du Cabri, 1981, pp. 69 et 70.
  • André SCHONTZ, Arsène FELTEN et Marcel GOURLOT : Le Chemin de fer en Lorraine. Éditions Serpenoise, 1999, pp. 96 et 97.
  • Didier LEROY : Le Temps des Omnibus. Éditions du Cabri, 2005, pp. 218 sqq. et passim.