Kostroma
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Kostroma | ||
Кострома | ||
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Pays | ||
Région économique | Centre | |
District fédéral | Central | |
Sujet fédéral | Oblast de Kostroma | |
Code OKATO | 34401 | |
Maire | Irina Pereverzeva | |
Gouverneur | {{{gouverneur}}} | |
Fondation | 1152 | |
Statut de ville | 1719 | |
Ancien(s) nom(s) | ||
Population | 273 400 hab. (2007) | |
Densité | 1 892 hab./km2 | |
Gentilé | ||
Coordonnées | ||
Altitude | 104 m | |
Superficie | 144,5 km2 | |
Cours d'eau | {{{cours_d'eau}}} | |
Fuseau horaire | UTC+3 (heure d'été : +4) |
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Indicatif téléphonique | (+7) 4942 | |
Site officiel | www.kostroma.ru | |
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Liste des villes de Russie |
Kostroma (en russe : Кострома) en russe) est une ville de Russie, située au confluent de la Volga et de la Kostroma, 65 km à l'est de Iaroslavl et 300 km au nord-est de Moscou. Elle est le centre administratif de l'oblast de Kostroma. La cité comptait 273 400 habitants en 2007.
Kostroma fait partie de l'anneau d'or de Russie, constitué par plusieurs villes princières, situées autour de la capitale russe et qui possèdent de superbes ensembles architecturaux.
Sommaire |
[modifier] Histoire
[modifier] Kostroma sous les Riourikides
Les premières chroniques faisant référence à la ville datent de 1213, mais les historiens pensent qu'elle a pu être fondée par le prince Iouri Dolgorouki plus d'un demi-siècle plus tôt en 1152. Elle doit son apparition à sa position stratégique défensive contre les assaillants venus de l'Est (Tatars et Mongols). Ainsi, comme d'autres villes de Russie de l'est, Kostroma a été mise à sac par les Mongols en 1238. Construite à l'origine en bois, les habitations ont été détruites par les incendies, quant aux édifices actuels, ils datent du XIXe siècle. À l'origine, elle était la ville centre d'une petite principauté dirigée par le Prince Vasily « le Buveur », un des plus jeunes frères du célèbre Alexandre Nevski. Même en héritant du titre de grand duc en 1271, Vasily ne quitta pas la ville pour la cité princière Vladimir. Ses descendants gouvernèrent à Kostroma pendant plus d'un demi-siècle, avant que la ville ne soit rachetée par Ivan Ier de Moscou.
Comme beaucoup de villes du nord de la Moskova, Kostroma servait de lieu de retraite pour les grands ducs qui souhaitaient se protéger des ennemis qui assiégèrent Moscou en 1382, 1408 et 1433. En 1375, la ville fut pillée par les pirates de Novgorod (les ushkuiniki). Au XVIe siècle, la ville doit sa prospérité et sa croissance économique aux relations commerciales établies avec les marchands anglais et néerlandais (la Compagnie de Moscovia) par le port du Nord d'Arkhangelsk.
Boris Godounov reconstruit en pierre les monastères de l'Epiphanie et Ipatiev. Les constructions furent achevées juste au moment où la ville allait être témoin de certains des événements les plus sombres de l'Interrègne.
Kostroma fut ravagée par deux fois par les Polanes. Elle résista à six mois de siège et finit par les expulser du monastère Ipatiev. Lors de ces événements, un paysan héroïque du nom d'Ivan Soussanine se distingua et devint le symbole de la résistance de la ville face aux envahisseurs étrangers ; plusieurs monuments lui furent dédiés.
Le futur tsar Michail Romanov vécut dans ce monastère. Il n'y avait à Kostroma qu'une ambassade de Moscou offerte par la couronne russe en 1612.
[modifier] Kostroma sous les Romanov
Les Tsars Romanov ont toujours donné à Kostroma une place de choix. En effet, le monastère Ipatiev accueillit nombre d'entre eux, en particulier, Nicolas II, le dernier tsar de Russie.
Le monastère a été fondé au début du XIVe siècle par un prince tatare, l'ancêtre de la famille Godounov. Les tsars Romanov ont reconstruit la magnifique cathédrale de la Trinité en 1652 ; ses fresques et icônes sont d'une grande beauté. Dans le monastère, la maison de bois de Mikhail Romanov est restée préservée.
De nombreuses charpentes en bois des structures des murs du monastère viennent des lointaines région de l'oblast de Kostroma.
En 1773, Kostroma fut ravagée par un grand incendie. Par la suite, la ville fut reconstruite avec des rues qui convergent de façon radiale vers un même point à proximité du fleuve. D'après une légende, on dit que l'impératrice Catherine laissa tomber son éventail sur la carte de la ville et qu'elle demanda aux architectes de suivre son dessin. On trouve encore des vestiges urbanistiques préservés datant du XVIIIe siècle.
Il existe à Kostroma quelques bâtiments élégants de style néoclassique. Parmi ces derniers, on trouve le palais du gouverneur, une tour de guet, une rotonde sur une digue de la Volga et un marché central bordé d'arcades avec une église marchande dans le centre.
[modifier] Population
1811 | 1840 | 1863 | 1897 | 1914 | 1926 |
---|---|---|---|---|---|
10 100 | 13 500 | 21 400 | 41 400 | 68 700 | 72 300 |
1939 | 1956 | 1959 | 1962 | 1967 | 1970 |
121 300 | 156 000 | 172 000 | 189 000 | 209 000 | 223 000 |
1973 | 1979 | 1989 | 1998 | 2002 | 2007 |
236 000 | 254 700 | 278 400 | 289 400 | 278 750 | 273 400 |
[modifier] Patrimoine
L'église de la Résurrection (1652) est un magnifique exemple de l'art russe du XVIIe siècle. Construite entre 1559 et 1565, la Cathédrale de l'Epiphanie à cinq bulbes fut le premier édifice en pierre de la ville ; il y a plusieurs années, ses fresques médiévales furent détruites par un incendie. La cathédrale abrite le vestige le plus précieux de la ville : une icône byzantine du Xe siècle, appelée Notre Dame de Saint-Théodore (en russe : Федоровская Богоматерь).
Mikhaïl Romanov fut béni par sa mère avec cet icône avant de partir pour Moscou, afin de réclamer le trône de Russie. On raconte que juste avant les événements révolutionnaires, l'icône noircit à tel point que l'image était devenue pratiquement invisible. Ce fut interprété comme un mauvais présage pour la dynastie des Romanov.
Le monastère Ipatievsky resta intact avec ses murs du XVIe siècle, ses tours, son clocher et sa cathédrale du XVIIe siècle.
À part les monastères, la plupart des églises de la ville ont été reconstruites ou démolies pendant l'ère soviétique. La seule église de la ville à avoir survécu depuis l'âge d'or du XVIIe siècle est l'église de la Résurrection sur les Plaines (en russe : церковь Воскресения на Дебре). Selon la légende, l'église fut réalisée sur la demande d'un riche marchand, qui avait commandé en Angleterre dix tonneaux de teinture. À la place, il reçut dix tonneaux d'or. Il considéra cet or non gagné honnêtement comme un cadeau maléfique donné par le démon, aussi il décida de le consacrer à la construction d'une magnifique église, aussi somptueuse à l'intérieur qu'à l'extérieur. Deux autres églises du XVIIe siècle, à l'architecture plus conventionnelle, peuvent être vues sur la rive opposée de la Volga.
Parmi les vestiges de la règle de Godounov, on peut recommander de visiter une église semblable avec une toiture en forme de tente dans le village de Krasnoe sur la Volga (autrefois le domaine du frère Boris Godounov).
[modifier] Jumelages
- Durham (ville) (Angleterre)
- Durham (Caroline du Nord) (États-Unis)
- Toyama (Japon)
- Hyvinkää (Finlande)
[modifier] Photos
[modifier] Liens externes
[modifier] Source
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