Joseph Boussinesq

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Joseph Boussinesq
Joseph Boussinesq

Joseph Valentin Boussinesq, né à Saint-André-de-Sangonis (Hérault) le 13 mars 1842 et mort à Paris le 19 février 1929, est un hydraulicien et mathématicien français.

Après son baccalauréat ès sciences en 1860 à Montpellier, il obtient la licence ès sciences mathématiques dans cette même ville en juillet 1861 puis en 1867 le doctorat ès sciences devant la faculté des sciences de Paris grace à une thèse intitulé « Étude sur la propagation de la chaleur dans les milieux homogènes ». Tout d'abord professeur de mathématiques aux collèges d'Agde (1862-1865), Vigan (1865) et Gap (1866 à 1872), il est ensuite professeur de calcul différentiel et intégral à la faculté des sciences de Lille et à l'Institut Industriel du Nord de 1872 à 1886, où il fait la connaissance d'un autre professeur, Alfred-Aimé Flamant. Il obtient ensuite la chaire de mécanique de la Faculté des sciences de Paris, puis la chaire de physique mathématique (1896), en succédant à Henri Poincaré. Il prend sa retraite en 1918. En 1901, il est fait officier de la Légion d'honneur.

Il reçoit en 1871 le prix Poncelet, décerné par l'Académie des sciences pour l'ensemble de ses travaux. En 1886, celle-ci l'élit membre de la section de mécanique.

Il a donné son nom à l'approximation de Boussinesq, ainsi définie : « Il faut savoir que dans la plupart des mouvements provoqués par la chaleur sur nos fluides pesants, les volumes ou les densités se conservent à très peu près, quoique la variation correspondante du poids de l'unité de volume soit justement la cause des phénomènes qu'il s'agit d'analyser . De là résulte la possibilité de négliger les variations de la densité, là où elles ne sont pas multipliées par la gravité g, tout en conservant, dans les calculs, leur produit par celle-ci. »

[modifier] Publications

[modifier] Liens externes


Précédé par Joseph Boussinesq Suivi par
Henri Poincaré
Chaire de physique mathématique et calcul des probabilités de la Faculté des sciences de Paris
Émile Borel