J'ai serré la main du diable (film)

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J'ai serré la main du diable (Shake Hands with the Devil en version originale) est un film canadien réalisé par Roger Spottiswoode et mettant en vedette Roy Dupuis. Tiré du livre du même nom écrit par le lieutenant-général Roméo Dallaire, ce film raconte comment l'auteur, commandant des forces de la Mission des Nations unies pour l'assistance au Rwanda (MINUAR), a vécu les événements entourant le génocide au Rwanda en 1994.

Sommaire

[modifier] Résumé

Ce qui suit dévoile des moments clés de l’intrigue.

Le général Roméo Dallaire (Roy Dupuis) est envoyé en octobre 1993 comme commandant des Forces de la MIssion d’assistance des Nations Unies Au Rwanda (MINUAR) afin, entre autres, d’aider ce pays à maintenir la fragile paix entre les forces du Front patriotique rwandais (FPR) et les Forces armées rwandaises (FAR). Suite à la mort du président (dictateur) du Rwanda Juvénal Habyarimana dans un « accident » d’avion dans la nuit du 6 au 7 avril 1994, les branches extrémistes gouvernementales Hutu procèdent, à l’aide notamment du groupuscule Interahamwe (« Ceux qui attaquent ensemble »), à l’élimination systématique des Tutsi et des Hutu modérés du Rwanda.

À la tête de faibles effectifs légèrement armés, Dallaire a comme ordres de ne pas intervenir et d'utiliser la force qu'en cas de légitime défense. En 100 jours, près de 800 000 personnes sont tuées.

[modifier] Analyse

Le film débute dans le bureau d'une femme, probablement une médecin ou psychologue, où Roméo Dallaire est assis, silencieux. Il se remémore les événements qu'il a vécus au Rwanda. Ceux-ci sont présentés en ordre chronologiques, entrecoupés de séquences dans le bureau de l'intervenante où Dallaire les analyse mentalement, très amer. Le recul amène des doutes et des regrets concernant les gestes qu'il a ou n'a pas posés.

Les scènes dans le bureau se distinguent au niveau visuel de celles du Rwanda par une certaine "froideur" (diminution du rouge et augmentation du bleu des images).

Le film se termine sur un changement d'attitude de Roméo Dallaire, passant de la réminiscence à l'action en frappant le bureau de la femme et en demandant de l'aide pour vivre.

[modifier] Prix et nominations

Le film a reçu 12 nominations au Prix Génie 2007. Il a remporté la catégorie "Meilleure chanson originale" avec "Kaya" de Valanga Khoza et David Hirschfelder.

[modifier] Traduction

La traduction française du film comporte des lacunes au niveau de la synchronisation du texte ainsi que la qualité du français. Plusieurs québécismes sont utilisés, notamment en ce qui concerne les jurons.

[modifier] Liens internes

[modifier] Liens externes

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