Général

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Le terme général désigne un rang élevé dans une organisation hiérarchisée.

Sommaire

[modifier] Militaire

Dans le domaine militaire, général est un grade pour un officier général s'inscrivant au sommet de la hiérarchie militaire, après les officiers supérieurs (commandant/major, colonel), les officiers subalternes (lieutenant, capitaine), les sous-officiers et les militaires du rang.

Le général commande une unité plus large qu'un régiment : brigade, division, corps d'armée ou armée. L'usage veut que le grade ait le nom de l'unité : général de brigade, général de division, général de corps d'armée ou général d'armée. Dans la plupart des pays, ces différents grades sont représentés par le nombres d'étoiles portées sur le képi, la casquette ou les manchettes, éventuellement le casque en campagne.

Au Canada, le grade de général a pour abréviation « Gén ».

[modifier] Belgique

En Belgique, les quatre grades d'officiers généraux sont les suivants :

  • Général de brigade : 1 étoile (abréviation : Gen Bde)
  • Général-major : 2 étoiles (abréviation : Gen Maj)
  • Lieutenant-général : 3 étoiles (abréviation : Lt Gen)
  • Général : 4 étoiles (abréviation : Gen)

Les grades sont identiques dans l'armée de l'air (même si les insignes diffèrent). Dans le service médical, il n'existe que les deux premiers grades d'officiers généraux (avec des insignes différents).

[modifier] France

En France, chaque rang correspond à un certain nombre d'étoiles. Les signes distinctifs des grades sont :

  • brigade : 2 étoiles ;
  • division : 3 étoiles ;
  • corps d'armée : 4 étoiles ;
  • armée : 5 étoiles.
  • maréchal : 7 étoiles (il s'agit d'une dignité accordée généralement à un général ayant commandé en chef devant l'ennemi. Il y a quelques exceptions)
  • Il ne semble n'y avoir jamais eu de 6 étoiles.

Le terme " général " date du XVe siècle. Il est d’abord employé par opposition au terme "officiers particuliers" qui désigne les propriétaires d’unités.

  • Brigadier : les premiers brigadiers de cavalerie ont été nommés le 8 juin 1657, onze ans avant ceux d’infanterie. Ils ne sont pas officiers généraux, mais ont le pas sur les autres colonels des régiments qui forment brigade avec le leur. Leur attribut particulier est une étoile (règlement de 1776). La Révolution les fait disparaitre.
  • Général de brigade : créés au XVIe siècle ils sont appelés maréchal de camp sous l’Ancien Régime puis sous la Restauration et la Monarchie de Juillet
  • Général de division : créés en 1621, ils sont appelés lieutenant général sous l’ Ancien Régime puis sous la Restauration et la Monarchie de Juillet. Cependant, il semble avoir existé de l’an 9 à l’an 12 pour désigner les commandants de corps d’armée. Jusqu’en 1914, ce grade est le plus élevé de la hiérarchie et permet d’accéder aux fonctions de commandants de corps d’armée et d’armée.
  • Général en chef (GENECHEF): Sous la Révolution, il s’agit du grade le plus élevé d’officier général. Depuis, c’est une charge en temps de guerre (on dit plutôt : commandant en chef).
  • Général de corps d’armée : la première mention de ce grade, qui n’est encore qu’une fonction, apparait dans la notice sur les uniformes du 17 mars 1921. Le grade est créé en 1939.
  • Général d’armée : mêmes éléments que ci dessus

Sources: Pierre Carles - Essai sur l’histoire des grades dans l’infanterie in : Infanterie, 1989 (16) : 11-16 ; (17) : 17-27.

Bien qu'officiellement il n'existe que deux grades dans le corps des officiers généraux, celui de général de brigade et celui de général de division, ensuite les généraux de division sont « élevés au rang et appellation » de généraux de corps d'armée puis d'armée, depuis un décret du 6 juin 1939[1],[2]

Le Premier Empire, en France, a utilisé le grade de généralissime. Voir la liste des généraux de la Révolution et du Premier Empire.

[modifier] Suisse

Icône de détail Article détaillé : Général de l'armée suisse.

En Suisse, un Général est nommé uniquement en cas de guerre. Si tel est le cas, c'est le commandant de corps, c'est-à-dire le chef de l'armée qui est nommé. En temps normal, le commandant de corps est l'officier qui se trouve à la tête de l'armée suisse. Le Général de l'armée suisse en temps de guerre doit être élu par l'Assemblée fédérale.

[modifier] Financier

Sous l'Ancien Régime on nommait général des finances la personne en charge d'une généralité.

[modifier] Religieux

[modifier] Ordres monastiques

Le dirigeant d'un ordre religieux est parfois qualifié de général de son ordre.

[modifier] Vie paroissiale

Sous l'Ancien Régime l'assemblée paroissiale était parfois appelée le « général de la paroisse ».

[modifier] Notes et références

  1. Ministère de la Défense, service historique, « Les grades dans l'armée française »
  2. Ministère de la Défense, « Les grades de l'armée de terre, les officers généraux »
wikt:

Voir « général » sur le Wiktionnaire.