Islam en France

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L'islam est la seconde religion en France, après le catholicisme, et avant le protestantisme, le bouddhisme, le judaïsme et les chrétiens orthodoxes français.[1],[2].

Sommaire

[modifier] La population musulmane en France

[modifier] Une présence très ancienne

La présence des musulmans sur le territoire français est très ancienne. Les premiers musulmans arrivèrent en France à la suite de la conquête de l'Hispanie par les musulmans débutée en 711, et s'installèrent dans les environs de Toulouse et jusqu'en Bourgogne. Par la suite de nombreux réfugiés musulmans qui fuyaient la Reconquista espagnole, et plus tard, l'Inquisition, firent souche en Languedoc-Roussillon et dans le Pays basque français ainsi que dans le Béarn[3]. Plusieurs indices laissent entrevoir que des musulmans étaient établis à Montpellier au cours du XIIe siècle[4].

Une population significative d'esclaves musulmans fut également importée en Roussillon, Languedoc et Provence entre le XIIe et le XVe siècle et une partie de cette population, une fois affranchie, s'est fondue dans la société.[5]

[modifier] Une population issue de l'immigration

[modifier] Après la Première Guerre mondiale

La première grande période d'immigration d'Afrique du Nord se produit de 1920 à 1924, peu après la Première Guerre mondiale, durant laquelle ces populations, parfois qualifiées comme de « chair à canon », ont été mêlés au combat. L'estimation de la population musulmane dans les années 1920 doit se référer aux 120 000 Nord-Africains présents sur le sol métropolitain, dont 100 000 Algériens, 10 000 Marocains (le Maroc est sous le protectorat français depuis 1912) et 10 000 Tunisiens (la Tunisie est sous le protectorat français depuis 1881). La différence selon les nationalités s'explique par la différence de nature de la colonisation, beaucoup moins soucieuse de l'organisation traditionnelle en Algérie que dans les autres pays maghrébins. En 1936, la colonie nord-africaine est d'environ 200 000 personnes.

[modifier] Après la Seconde Guerre mondiale

L'autre grande période d'immigration débute dans les années 1950, avec les besoins en main-d'œuvre pour la reconstruction de la France ravagée par la guerre. Dans les années 1960, elle va s'accélérer avec la fin de la guerre d'Algérie. Cette immigration, en provenance d'Algérie et d'autres anciens protectorats ou colonies d'Afrique du Nord, est essentiellement masculine. Elle a été complétée par une immigration féminine liée aux lois existantes sur le regroupement familial.

À cette immigration économique s'ajoutent en 1961-1962 91 000 musulmans pro-français réfugiés d'Algérie. Il s'agit principalement de harkis, mais aussi d'autres musulmans d'Algérie qui ont choisi de rester français, notamment de militaires de carrière (l'actuel secrétaire d'État Hamlaoui Mékachéra et l'ancien maire-adjoint de Strasbourg Aziz Meliani par exemple) ou de fonctionnaires, dont certains ont poursuivi leur carrière en métropole, y compris dans le corps préfectoral (les préfets Chérif Mécheri, Roger Ben Mebarek et Madhi Hacène).

[modifier] Démographie des musulmans de France

En l'absence de chiffres officiels et fiables, des estimations très divergentes du nombre de musulmans ont été avancées. Les estimations les plus basses ont été publiées par Michèle Tribalat, démographe à l'INED, qui estime le nombre de musulmans vivant en France à 3,7 millions1. En 2003, le ministre de l'intérieur Nicolas Sarkozy estimait ce nombre entre 5 et 6 millions[6]. Si le chiffre qui fait désormais consensus chez les représentans des communautés religieuses et parmi les responsables gouvernementaux est de 5 millions, des estimations plus hautes ont été mises en avant. Ainsi Jean-Paul Gourévitch[7] estime ce chiffre "officiel" de 5 millions trop bas et parle d'environ 7 millions. Le Front national lui évoque le chiffre de 8 millions[8]. Plus de 35 % des musulmans sont originaires d'Algérie, 25 % du Maroc, 10 % de Tunisie (3 anciennes colonies françaises). Le nombre de Français convertis est estimé entre 30 000 et 70 000 selon les sources.

Il faut noter que toutes ces estimations concernent le nombre de musulmans "potentiels", c'est à dire dont une partie des ascendants directs sont issus d'un pays à majorité musulmane. Parmi ces "musulmans potentiels" sont donc incluses des personnes qui ne se décriraient pas comme musulmanes et qui sont peut-être d'une autre religion ou athées[9].

La population française musulmane a un taux de fécondité plus élevé - bien qu'en baisse - que le reste de la population française, respectivement 3,32 et 2 enfants par femme[10]. La démographie des musulmans en France et en Europe permet de dessiner un marché de la clientèle musulmane étendu. Récemment, l'Union européenne a déclaré vouloir créer une banque pour collecter une partie de l'épargne « voyageuse » des musulmans en France et en Europe, représentant environ un marché de 14 milliards d'euros.

[modifier] Perception des musulmans de France

Dans la perception populaire française, « arabe » et « musulman » sont souvent considérés comme synonymes. Cependant, les « Arabes » présents en France (en fait des berbères arabisés originaires d'Afrique du Nord), s’ils sont le plus souvent musulmans, peuvent aussi être chrétiens, agnostiques, etc. alors que des musulmans français peuvent avoir des origines non arabes : convertis, Turcs (environ 360 000[11]), Berbères (environ 2 millions[12]), Iraniens, Kurdes, Maliens, Sénégalais, Albanais etc.
Le nombre de Français convertis à l'islam est inconnu ; certaines enquêtes suggèrent que quelque 30 000 conversions ont eu lieu lors des dernières décennies ; certains revendiquent un nombre dix fois plus élevé.

L'État français ne reconnaît pas légalement les origines ethniques et religieuses (à l'exception du cas particulier des harkis) mais, devant la carence d'interlocuteurs privilégiés, dans les dernières années, les gouvernements successifs ont essayé d'organiser une représentation des musulmans français. Le ministre de l'Intérieur de l'époque, Nicolas Sarkozy, a créé en 2002 le Conseil national du culte musulman. Cette association, bien que reconnue formellement par le gouvernement, est toutefois une association à but non lucratif sans statut légal particulier. En 2004, elle était conduite par le recteur de la Mosquée de Paris, Dalil Boubakeur.[13]

La première génération de musulmans, aujourd'hui retraités, n'était pas perçue comme immigrante, ni par l'État, ni par les employeurs, ni par les musulmans eux-mêmes. Ces musulmans ont gardé de forts liens avec leurs pays, où leurs familles sont souvent restées vivre. Les chercheurs en sciences sociales considéraient alors l’islam comme un simple fait migratoire, de « transplantation »[14]. Cependant, en 1974, le gouvernement s'est prononcé en faveur du regroupement familial, et les enfants et les femmes ont pu venir vivre en France. Beaucoup d'entre eux ont demandé la nationalité française à cette époque.

La situation est différente pour la seconde génération, constituée de musulmans nés en France, et donc citoyens français par le droit du sol. Certains ont peu d'intérêt à connaître leur pays d'origine, avec lequel ils ont conservé peu d'attaches. Ils se ressentent comme immigrants, alors même qu'ils ont une connaissance très vague du pays de leurs ancêtres.

[modifier] Identités musulmanes en France

Olivier Roy indique que le fait d'être musulman n'est qu'un élément parmi d'autres de l'identité des immigrants de la première génération. Leur identification avec l'aire d'origine est beaucoup plus forte : ils sont tout d'abord Algériens, Marocains, Tunisiens d'autres s'identifient par leur culture ou leur langue Arabes, Berbères (Kabyles, Chleuhs, Rifains), etc. Ce n'est pas aussi vrai avec la seconde génération, qui bien souvent ne parle même pas la langue des parents. Cette observation, pourtant, n'est généralement pas valable dans le cas des certaines minorités comme les Turcs qui peuvent largement maintenir leurs liens culturels avec leur pays d'origine grâce au développement international des médias de leur pays.

[modifier] Convertis

En France, à peu près 30 000 personnes (70 000 selon d’autres estimations) se sont convertis à l’Islam .

D’après Stefano Allievi, c’est là un domaine peu exploité en sociologie religieuse car ce sont les « conceptions statiques de la religion »[15] qui sont généralement étudiées. Néanmoins, la conversion musulmane est un sujet exploité par plusieurs chercheurs : Stefano Allievi, Sarah Daynes, Mercedes Garcia-Arenal, du milieu des années 1980 jusqu’à aujourd’hui. Le rôle des convertis semble pouvoir devenir un enjeu important dans la configuration de l’islam européen, et cela à plusieurs titres. D’une part, ils sont des intermédiaires sociaux fondamentaux, car ils produisent une culture islamique européenne. D’autre part, le converti se repositionne par rapport à son environnement social et il exprime son acte en terme de choix.[16] Dans les études sur les convertis musulmans, on trouve un certain nombre de points récurrents. Il existe deux types de conversion, la « conversion rationnelle » et la « conversion relationnelle ».[17]

La conversion relationnelle est issue d’un ensemble de liens sociaux qui produisent ou même forcent un processus décisionnel de la pratique musulmane. Cette dernière se perçoit sous deux formes : la reconversion appelée aussi ré-islamisation[18] ou musulman « reborn ».[19] et la conversion par mariage.[20] Le reconverti est un individu d’origine non musulmane, qui est devenu musulman à l’âge adulte. Beaucoup d’individus découvrent l’islam à l’adolescence par la lecture du Coran. Ils veulent pouvoir faire la part des choses entre les messages négatifs véhiculés sur l'Islam dans les sociétés non musulmanes et l'Islam tel qu’il est dans le texte.[21] La conversion par mariage concerne les hommes avant le mariage qui veulent épouser une musulmane et les femmes avant ou après le mariage avec un musulman. En effet, selon le Coran, la femme musulmane ne peut s’unir qu’à un coreligionnaire, alors que l’homme musulman a pour interdiction d’épouser une femme n'appartenant pas aux gens du Livre (l'Islam, le Judaïsme, le Christianisme,le Nazaréisme). La conversion rationnelle concerne les individus issus d’une autre tradition religieuse ; les ouvrages ne mentionnent pas le cas d’anciens agnostiques ou athées. Elle est une conversion individuelle qui naît d’une recherche explicite d’un système de signification et de sens, elle a une origine intellectuelle, et répond à une soif de spiritualité et de mysticisme.[22] D’après différents récits, les convertis viennent à l’islam par la lecture du Coran, ils en font l’examen critique, formulent le désir de prendre le nom arabe choisi au moment de leur conversion comme nom d’État civil et ressentent fortement « l’islamophobie »[23]. Toutefois le changement de nom n'est pas une obligation lors de la conversion à l'Islam et très rares sont les cas de changement à l'Etat civil. La conversion à l'Islam étant possible seul, sans témoins (même si la présence de deux témoins est recommandée en Islam), il est extrêmement difficile de définir précisément le nombre de converti en France.

Aujourd'hui de nombreux convertis ont des enfants qui eux sont simplement français convertis qui ne sont répertoriés ni dans la catégorie "musulmans convertis" ni dans la catégorie "musulmans issus de l'immigration".

[modifier] Pratiques religieuses et organisations musulmanes

En France, plusieurs tendances co-existent (voir aussi les cinq piliers de l'islam) :

  • Certains pratiquent leur religion de la manière dont ils l'entendent : ils pratiquent la prière (Salat), le jeûne du Ramadan, ne mangent pas de porc et ne boivent pas d’alcool.

Les études montrant les progrès de la pratique religieuse : d'après un sondage CSA-La Vie réalisé en 2006, 49 % des musulmans sondés ne vont jamais à la mosquée, 88 % respectent le jeûne du Ramadan ainsi que les prières ou la pratique de la charité, contre 60 % en 1989[24].

trois larges organisations,la mosquée de paris avec une majorité de leaders algeriens, la Fédération des musulmans de France avec une majorité de leaders marocains et l’Union des organisations islamiques en France, influencée par le mouvement des frères musulmans.

1535 mosquées sont dénombrées en France, la plupart du temps un simple garage ou un local. Cependant, seules une douzaine d’entre elles ont été construites pour cet usage (30 autres sont en cours de construction). La seule école musulmane française est située sur l’île de la Réunion, et le seul collège musulman a ouvert ses portes à 11 élèves en 2001 à Aubervilliers. La construction de deux autres écoles était prévue pour 2003.

La loi de séparation de 1905 fait que les écoles publiques ne peuvent pas être confessionnelles. Les parents souhaitant que leurs enfants étudient dans des écoles religieuses doivent donc les inscrire à des écoles privées. Cette inscription a un coût, mais ce coût est faible car ces écoles privées sont fortement subventionnées par l’État. En conséquence, le développement d’écoles musulmanes en France, lié à l’affaire du foulard et à l’adoption de la loi sur la laïcité, devient significatif pour la communauté musulmane française. En effet, on en compte trois sur le territoire français.

[modifier] Intégration sociale et économique

En France, la population musulmane est très concentrée dans certains lieux souvent défavorisés, en particulier dans de grandes agglomérations comme Lyon, Marseille, Paris ou Strasbourg. On parle parfois de ghettos. À titre d’exemple, le département de la Seine Saint-Denis dans la banlieue parisienne cumule une forte proportion de musulmans (un tiers de la population), un fort taux de chômage (30 % dans la commune de La Courneuve).

Le nombre croissant de musulmans en France a été vu dans le passé comme une « invasion » (terme employé par l’homme d’État Valéry Giscard d'Estaing) en provenance des anciennes colonies françaises.

Aujourd’hui, certains partis d’extrême droite basent leur programme sur ce thème. Leur argumentaire développe l’idée qu’un grand nombre d’immigrants d’une culture très différente, non chrétienne, risque de déstabiliser la culture française. Faisant l'amalgame entre immigration, insécurité et islam, ils affirment que les comportements « islamistes » des populations musulmanes françaises présentent un danger pour le pays. Lors des élections régionales de 2004, le MNR a axé sa campagne sur le slogan « non à l'islamisation ! ».

Proportionnellement à la population du pays, les musulmans sont très largement sous-représentés dans les milieux politiques (partis, haut-fonctionnaires…), télévisuels (animateurs TV, journalistes…), cinématographiques.

[modifier] Intégration culturelle

Ces dernières années ont vu la naissance médiatique de l'intellectuel musulman en France.

L'intégration de la population musulmane a connu plusieurs entraves du fait de traditions et modes de pensées liés au culte.

Le port du voile islamique dans les établissements scolaires entrant en contradiction avec la laïcité a été l'exemple le plus débattu de cette incompatibilité (veuillez vous reporter à l’article dédié : Voile islamique en France).

Un sondage du Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof)[25] a confirmé et mis en valeur les positions culturellement traditionalistes ainsi que l'antisémitisme religieux d'une partie des musulmans pratiquants.
Selon ce sondage, 39% des musulmans pratiquants condamnent l'homosexualité (contre 21% des Français), 43% approuvent des horaires séparés pour les femmes dans les piscines et 46% manifestent des sentiments antisémites (contre 18% de français). On compare ici les réponses de l'ensemble de la population française avec la fraction musulmane pratiquante.
En revanche, 80% des pratiquants expriment une opinion positive sur la religion chrétienne.

Selon ce même sondage, « Alors que seulement 3% des Français de 18 à 35 ans donnent des réponses qui les classent comme « conservateurs », ils sont 40% parmi ceux issus de cette immigration. »

[modifier] L'islamisme de France

Une étude réalisée par des chercheurs belges "évolution du terrorisme en 2005" établit que les musulmans sont les principales victimes du terrorisme. Ce terme manquant de précision, d'autres lui sont souvent préférés, comme "islamiste" (qui s'applique à une personne), "mouvement intégriste" ou "mouvement extrémiste" (qui s'applique à un groupe fondamentaliste), ou "mouvement terroriste" (qui s'applique à un groupe utilisant la violence pour parvenir à ses fins). Ces termes ne doivent pas être confondus avec "islamique", qui est synonyme de "musulman" (qualificatif, par exemple dans "foulard islamique"). Le terme "mouvement islamique", parfois utilisé dans les médias, prête à confusion quand il désigne un mouvement politique.

Dans les pays où l'islam est majoritaire, les mouvements islamistes sont surtout à l'œuvre sur le terrain politique. Olivier Roy appelle islamistes "ceux qui voient dans l'islam une idéologie politique, au sens moderne du terme, c'est-à-dire une théorie qui prétend s'appliquer à l'ensemble de la société".

Voir article détaillé Islamisme et Les différentes approches du phénomène islamiste.

[modifier] Les médias en France et l'Islam

[modifier] Notes et références

  1. [1] L'athéisme et l'agnosticisme, mouvements de pensée non assimilables à des religions, ne sont pas ici recensés.
  2. Toutes ces statistiques doivent être considérées avec précaution, sachant que la loi Informatique et Liberté de 1978 interdit tout dénombrement dans les enquêtes officielles portant sur l’appartenance ethnique ou religieuse. Dans ces estimations, le terme musulman est donc pris dans son acception la plus large (religion, culture, référent identitaire).[DIOP M., (dir.) 2000, Le point sur l’islam en France, Paris, La documentation française. page 19]. Les évaluations sont souvent faites en prenant en compte directement l'origine des populations immigrées.
  3. Jonathan Laurence et Justin Vaïsse, Intégrer l'Islam p.33, Odile Jacob, 2007, ISBN 9782738119001
  4. François Clément, les esclaves musulmans en France méridionale aux XIIe et XVe siècles p47, dans Histoire de l'islam et des musulmans en France, Albin Michel, 2007
  5. François Clément, les esclaves musulmans en France méridionale aux XIIe et XVe siècles p48-53 dans Histoire de l'islam et des musulmans en France, Albin Michel, 2007
  6. Jonathan Laurence et Justin Vaïsse, Intégrer l'Islam p.38, Odile Jacob, 2007, ISBN 9782738119001
  7. Jean-Paul Gourévitch,Les migrations en Europe p.362, Acropole, 2007, ISBN 9782735702671
  8. Jonathan Laurence et Justin Vaïsse, Intégrer l'Islam p.35, Odile Jacob, 2007, ISBN 9782738119001
  9. Jonathan Laurence et Justin Vaïsse, Intégrer l'Islam p.26, Odile Jacob, 2007, ISBN 9782738119001
  10. Jonathan Laurence et Justin Vaïsse, Intégrer l'Islam p.43, Odile Jacob, 2007, ISBN 9782738119001
  11. Bulletin, République de Turquie, ministère du Travail et de la Sécurité Sociale, Direction générale des Relations internationales et des Services pour les travailleurs à l’étranger, avril-juin 2004 (ces chiffres incluent tant les Turcs ethniques que les Kurdes de nationalité turque)
  12. « Le vote berbère en Île-de-France », Observatoire indépendant d'information et de réflexion sur le communautarisme, la laïcité, les discriminations et le racisme, 20 Mars 2004.
  13. Rappelons qu'un premier Conseil consultatif des musulmans de France (CCMF) a été créé en septembre 1993 et qu'une charte du culte musulman en France a été rendue publique le 10/12/1994, sous Charles Pasqua, au moment où était annoncée officiellement la constitution, par la Mosquée de Paris, du Conseil représentatif des musulmans de France, nouvelle appellation donnée au CCMF.
  14. Terme employé par F. DASSETTO, 1984. L’Islam transplanté. Bruxelles : E.P.O; B. ETIENNE, 1990. La France et l’islam. Paris : Hachette; F. KHOSROKHAVAR, 1997 L’islam des jeunes. Paris : Flammarion et S. ALLIEVI, 2000 Les conversions à l’islam. Redéfinition des frontières identitaires entre individu et communauté. In Dassetto F. (dir.). Paroles d’islam. Paris : Maisonneuve et Larose. p. 157-180
  15. expression empruntée à J. A. BECKFORD, 1989 Religion and advanced industrial society. Londres :Sage publication. page 64
  16. S. ALLIEVI, 2000. Les conversions à l’islam. Redéfinition des frontières identitaires entre individu et communauté. In Dassetto F. (dir.). Paroles d’islam. Paris : Maisonneuve et Larose. pages 157-180
  17. S. ALLIEVI, 1998. Les convertis à l’islam. Les nouveaux musulmans d’Europe. Paris : L’Harmattan. pages 94-95
  18. G. KEPEL, 1991. Les banlieues de l’islam. Paris : Points-Seuil; F. KHOSROKHAVAR, 1997 L’islam des jeunes. Paris : Flammarion et J. CESARI, 1997. Être musulman en France aujourd’hui. Série dirigée par Étienne, B. Paris : Hachette
  19. S. ALLIEVI, 2000 : 166
  20. S. ALLIEVI, 1998 : 101
  21. M. ABABOU, 1995. Changement et socialisation : Enquête sur les pratiques des étudiants maghrébins en France (le cas de l’Île-de-France). Thèse de doctorat : sociologie : Aix-en-Provence : Université Aix-Marseille I, p. 81-198
  22. G. KEPEL, 1991 et S. ALLIEVI, 2000
  23. Expression employée par Tariq ABDUL-WAHAD. (1999) que l'on retrouve chez Vincent Geisser, 2003. La nouvelle islamophobie. La découverte : Paris. et qui est en fait bien antérieure, puisqu'on retrouve l'expression en 1986 dans un dossier L'islam en France, in Cahiers de l'Orient, N°3.
  24. Sophie de Ravinel, « Ramadan : la pratique augmente, les pressions aussi », dans Le Figaro du 12-09-2007, [lire en ligne]
  25. Sondage du Centre de recherches politiques de Sciences Po (CEVIPOF) issu de l'Enquête sur les citoyens d’origine maghrébine, africaine et turque réalisé auprès de 1 003 personnes de plus de 18 ans de l'échantillon représentatif appelé « Rapfi ». Étude commentée par Le Figaro dans l'article Les musulmans pratiquants ont plus de préjugés du 7 décembre 2005.

[modifier] Bibliographie sélective

  • ABDUL-WAHAD, T. 1999. Interview exclusive. Islam de France, N°6, p. 21-35.-Revue musulmane
  • ALLIEVI, S. 1998. Les convertis à l’islam. Les nouveaux musulmans d’Europe. Paris : L’Harmattan.
  • ALLIEVI, S. 1999. Pour une sociologie des conversions : lorsque des Européens deviennent musulmans. Social Compass N°46, p. 283-300.
  • ALLIEVI, S. 2000. Les conversions à l’islam. Redéfinition des frontières identitaires entre individu et communauté. In Dassetto F. (dir.). Paroles d’islam. Paris : Maisonneuve et Larose. p. 157-180.
  • CHEDEPEAU, M., Dr BENOIST. 1999. Histoire convertis des années 50. Islam de France, N°6, p. 137-139.-Revue musulmane
  • DAYNES, S. 1999. Processus de conversion et modes d’identification à l’islam : l’exemple de la France et des États-Unis. Social Compass, N°46, p. 313-323.
  • GARCIA-ARENAL, M. 1999. Les conversions d’Européens à l’islam dans l’histoire : esquisse générale. Social Compass N°46, p. 273-281.
  • GARCIA-ARENAL, M. 2002. Conversions islamiques. Paris : Maisonneuve et Larose.
  • SETTA, E. 1999. Le suisse converti à l’islam : émergence d’un nouvel acteur social. Social Compass, N°46, p. 337-346.
  • Joachim Véliocas, L'islamisation de la France, Godefroy de Bouillon, 2006

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens externes

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